Globalement dans l'Antiquité, le commandement était plus une affaire de hiérarchie démultipliée et de taille des unités commandées. Plus le corps était gros plus les plans de batailles moyens voire surtout simples ; plus les unités commandées petites et multiples, plus le plan pouvait être complexe...du moins j'en ai l'impression.
Il suffit de voir le commandement des syntagmes.
Sinon, on peut constater des éléments de commandements complexes. A Gaucameles, le plan d'Alexandre comporte des données intéressantes :
- Sa manoeuvre d'extension du front suivie d'un crochet vers le centre dès qu'une brèche apparait, n'est faisable que grace aux agrianes qui accompagnent le mvt et vont sècher la cavalerie perse au moment du crochet qui les démasque. Donc ces fantassins légers semblent un peu plus rugueux que leurs simulations.
- Parmenion se voit confier l'aile refusée où il combat avec les cavaliers théssaliens et les thraces + peut-être d'autres types de troupes en apport. Si général, les cavaliers théssaliens sont considérés comme bons et peuvent tenir tête à leurs homologues perses ou grecs, les thraces se révèlent être une sorte de couteau suisse.
- La phalange centrale semble combattre en échelons refusés avec les hoplites formant l'échelon final. Une formation qui rend difficile les prise de flanc.
Conclusion, les ordres généraux prennent en compte une utilisation particulière des différentes troupes en fonction de leurs aptitudes connues.