Oui merci de me le signaler.
L'Estafette
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lampiao a écrit:bon on dirait que chacun campe sur ses positions...comme c'est souvent le cas dans un débat
difficile de démontrer à l'autre qu'il a tort...
et surtout très difficile de reconnaitre ses erreurs ou ses mauvais interprétations...
humain trop humain
et surtout sur un forum comme dans une discussion on avance ses arguments, mais on fait rarement changer les gens d'avis dans l'immédiat. ça demande après être repensé dans son coin pour évoluer doucement. ou alors c'est qu'on était pas convaincu a la base ou complement dans l'erreurSemper Victor a écrit:Ici on ne campe pas, Monsieur, on bivouaque
Pour changer d'avis, il faut être sincèrement convaincu, c'est un peu le principe de base non ?
Fix a écrit:mourir de faim? je pense qu'ils me prennent en otage avant
je pense que je vais passer pour la lecture par contre. pasque j'ai pas de temps, en premier, mais aussi pasque le sujet ne m'intéresse pas plus que ça. par curiosité je pense que je finirai pas lire tot ou tard celui de de bollardière, et peut être celui de juin, mais d'une manière générale sur les sujets qui sont "accessoires" dans mes intérets je préfère les témoignages directs. tu me lance sur un albert londre par exemple, j'aurais du mal a m'arrêter (oui bon c'est l'entre 2 guerre aussi, c'est pas pour le déplaire non plus ). c'est d'ailleurs excellent si tu as jamais lu je te conseille vivement.
et puis je pense que "dans la russie des soviets" te conviendrait à toi et a fred le tableau dressé est à faire dresser les cheveux sur la tête
Fix a écrit:dans la russie des soviet est un texte d'albert londres, je faisais pas référence au tintin
dans ce texte, albert londres se rend en 1919 a pétrograd (je crois, j'ai un doute maintenant) et il raconte ce qu'il vois. Albert londres est le prototype du grand reporter et un fondateur du genre. Personnellement son texte "les komitadjis" sur la bulgarie des années 20-30 est mon préféré. c'est a lui qu'on doit aussi la dénonciation du bagne de cayenne, l'expression les forçats de la route, ....
il a une plume magnifique et aborde des sujets très divers mais d'une façon extraordinaire.
mais dans un sens tu n'as pas si tord que ça, car Hergé s'est inspiré d'Albert Londres pour créer Tintin comme quoi...
je cite ici le dictionnaire de la guerre d'indochine de Jacques Dalloz
Les militaires français dressent une carte du delta - dite "carte vérole" - ou sont représentés par un point rouge les villages tenus par l'adversaire. a la fin de la guerre, cette carte est parsemée de 5000 points rouges. Le Viet Minh y dispose alors de 60000 combattants convenablement armés. Dans les zones les plus éloignées des quelque 900 garnisons franco vientamiennes, il a constitué des réduits : les villages fortifiés, des stocks d'armes et de vivres sont entreposés. Axe central du delta, la route Haïphong-Hanoi est à cette époque régulièrement coupée. Il faut l'ouvrir tous les matins et la circulation n'y est possible que durant 7 à 8 heures.
tu joues sur les mots, ils ont 2 divisions mais n'agissent en aucun cas comme de la bataille rangé, uniquement en actions de guerilla.Semper Victor a écrit:2 divisions ce n'est pas de la guérillas. Les opérations de police dans ces villages gênent les français et les affaiblissent pour les grandes affaires qui se jouent ailleurs.
On aurait pu continuer des années avec un delta vérolé. Ce que l'on te dit c'est que la guérilla ne se suffit pas en elle-même c'est tout.
ça n'a pas empécher les guerillas de triompher au final
Elles n'ont pas triomphé de la même manière. En Indochine, après DBP, le CEFEO a perdu l'essentiel de ses troupes mobiles et a été militairement amputé. En Algérie, c'est avant tout un acte politique et"l'arrière" qui a amené au retrait français
Semper Victor a écrit:Je ne pense pas qu'il y ai beaucoup de discussion sur cartographie de la situation militaire. Ces cartes sont d'ailleurs très connues.
Par contre je pense que tu interprète mal la rougeole. De quoi s'agit-il ? Il s'agit de villages "contrôlés" par le Viet-Minh (infiltration). Il n'y a pas derrière d'action de guérilla particulière derrière, ce contrôle ne gêne pas grand monde. Quand les Français arrivent en patrouille, le Viet-Minh s'en va et revient après notre départ. Bref je ne vois pas bien le lien avec la guérilla ?
60000 combattants, 5000 points rouge, on voit le ratio: 10 à 15 hommes par point, c'est la guérilla mais ça ne contrôle pas vraiment. En fait personne ne contrôle vraiment sauf les gros noeuds de communication tenus par les français et les zones refuges retirées des VM par les VM.je cite ici le dictionnaire de la guerre d'indochine de Jacques Dalloz
Les militaires français dressent une carte du delta - dite "carte vérole" - ou sont représentés par un point rouge les villages tenus par l'adversaire. a la fin de la guerre, cette carte est parsemée de 5000 points rouges. Le Viet Minh y dispose alors de 60000 combattants convenablement armés. Dans les zones les plus éloignées des quelque 900 garnisons franco vientamiennes, il a constitué des réduits : les villages fortifiés, des stocks d'armes et de vivres sont entreposés. Axe central du delta, la route Haïphong-Hanoi est à cette époque régulièrement coupée. Il faut l'ouvrir tous les matins et la circulation n'y est possible que durant 7 à 8 heures.
je pense qu'on est tous d'accord pour sire que la guérilla VM joue un grand rôle, sans guérilla pas d'implantation locale, pas de recrutement, pas d'argent, pas de riz... mais sans le corps de bataille vietminh, pas de victoire décisive... ça aurait pu tenir bien plus longtemps... je sais, je vais te relancer ;-)Fix a écrit:je passe la suite qui parle de l'apres DBP
c'est pas exactement ce que j'appelle une situation ou la guerilla n'a pas d'impact. J'ai aussi passé sur la ligne De lattre, qui doit permettre d'empcher les infilstrations dans le delta, mais qui immobilise 20000 hommes du CEFEO (mais comme dit De Lattre, "dans le beton, les plus con", ce ne sont donc pas des unités de valeur, rien a voir avec des para), sans qu'elle soit très efficace d'ailleurs.
on est d'accord, ce sont deux régiments de réguliers qui snt dans le delta, pas sous la forme concentrée d'ailleurs, généralement niveau compagnie et concentrées en bataillons pour les attaques de postes importants. ils se feront régulièrement étrillés mais ne disparaitront jamais. C'est exact.Fix a écrit:pour les divisions j'avoue avoir juste un probleme de dénomination. j'ai pas regardé la guerre d'indo depuis 1 an avant cette discussion et je sais qu'il y a 2 "grandes unités" viet minh dans le delta, et ce depuis 47. de base je pensais aussi que c'était des régiments, mais en regardant (vite fait je le concède) j'ai retrouvé plusieurs fois la mention de division. ne sachant plus a quel saint me vouer, j'ai reprise comme un couillon hier soir la dernière dénomination que j'ai vue. au final dans mon souvenir c'était des régiments, mais comme j'ai pas le courage de chercher la dénomination exacte des 2 unités du delta (je me demande même si elles sont pas indiqué dans le VV qui traite des opérations du Tonkin, ou alors dans le champ de bataille sur les dinassaut peut etre), j'ai pas cherché non plus le nom exacte de l'unité non plus (régiment ou division). c'est aussi pour ça que j'ai mentionné le dalloz car il cite des chiffres en homme, plus parlant qu'une dénomination creuse, qui pourrait ne rien vouloir dire (après tout les divisions allemandes en 45, la plupart ne sont plus que des régiments, donc entre la dénomination théorique et la pratique....)
pour le reste, a ce que je sais ce sont des effectifs utiles, pas mobilisables. Ce sont pas des soldats potentiels, mais des soldats effectifs, qui font des actions effectives. par ailleurs, ces soldats sont des soldats entrainés aux actions irrégulières (la guerilla) et non a la bataille rangé. Effectivment les 2 unités du delta vont fortement souffrir lors des offensives contre le delta, mais elles sont régulièrement renforcées par des troupes fraiches, laissant leur menace toujour présente.
Pas usure, peut être effectivement pour l'Indochine. Pour l'Algérie, cela a échoué avec l'expérience de la guerre d'Indochine d'ailleurs: troupes de secteurs, troupes d'intervention avec les commandos de chasse, les harkis et les hélicos (voir l'excellent jeu de Kim Kanger - Ici c'est la France !), regroupement des populations, guerre contre-insurrectionnelle... L'ALN est décimée par les opérations du Plan Challe. Des katibas (compagnies) éparses, quelques cdos zonaux... le reste est en Tunisie et au Maroc et ne passe plus la frontière... Pour l'Afghanistan, tu as raison. Mais en Tchétchénie, les russes ont gagné finalement. Donc, la guérilla n'est pas la panacée pour gagner les guerres, c'est un moyen dans une panoplie de moyens...Fix a écrit:quand a l'indo, je n'ai pas dit que la guerilla a triomphé a elle seule, juste qu'elle aurait pu le faire comme ça a été le cas en algérie ou en afghanistan.
En fait la question, Fix, est que la France est partante... depuis 1946 et les discussions Ho Chi Minh - Leclerc & d'Argenlieu.... En fait, on fera d'ailleurs bien plus de concessions aux nationalistes non communistes autour de Bao Dai qu'à HCM en 1946... Mais, DBP est la bataille décisive gagnée par le corps de bataille de Giap qui met fin à la guerre d'Indochine quand même. Quand tu dis "l'élément de trop", tu oublies que tout cet effort de guerre révolutionnaire vise à constituer les grandes unités qui bouteront le français hors du Vietnam... Je ne reprends que la pensée de Giap à ce sujet (qui reprend celle de Mao) qui reprennent l'approche Clausewitzienne de la bataille décisive... Sinon, explique moi pourquoi Giap s'emm... à constituer son corps de bataille qui l'oblige sacrement le VM à être dépendant des chinois... ?Fix a écrit:dans les faits le corps de bataille viet minh a été un apport non négligeable, l'élément "de trop" si je puis dire, mais encore une fois DBP n'a rien a voir avec la fin de la guerre d'indochine en elle même, genève est planifié en janvier a Berlin, et elle a clairement l'objectif d'en finir, la france n'ayant plus les moyens de continuer longtemps. DBP a surtout scellé la maniere dont la paix a été signée, mais pas la paix en elle même. Et pourtant le corps expéditionnaire termine (avant berlin) sur une victoire (na-san), ça n'empeche pas la france de lacher la partie. Par ailleurs, pour "vietnamiser" le conflit encore plus, elle prévoit de lacher encore des prérogatives au gouvernement bao dai, comme elle l'a fait au gouvernement cambodgien. La france est sur le départ dès la fin 53, la question qui se pose en 54 c'est comment elle va partir, pas son départ.
Semper Victor a écrit:2 divisions ce n'est pas de la guérillas. Les opérations de police dans ces villages gênent les français et les affaiblissent pour les grandes affaires qui se jouent ailleurs.
On aurait pu continuer des années avec un delta vérolé. Ce que l'on te dit c'est que la guérilla ne se suffit pas en elle-même c'est tout.
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