Bonjour,
(Désolé d'être lourd car j'ai posté ce même texte sur Strat, mais j'insiste...)
Pour qui s'intéresse à l'histoire militaire de la France contemporaine, je recommande très vivement la lecture de "Rwanda, Je demande justice pour la France et ses soldats" du général Tauzin, préface de Jean-Dominique Merchet (Ed. Jacob-duvernet, 2011), que je viens de terminer.
Il s'agit du témoignage du général Tauzin sur son action au Rwanda dans les années 90, et notamment en opération dans ce pays en tant que chef du 1er RPIMa. Loin d'être une œuvre d'histoire militaire compassée , il s'agit d'un vrai coup de gueule issu de sa volonté de répondre aux accusations qui traînent depuis des années contre l'action de l'armée française dans les années 90 au Rwanda, en dépit du devoir de réserve auquel il devrait encore être soumis.
Son témoignage me paraît d'autant plus crédible et utile qu'il pointe lui-même ses propres erreurs (il regrette par exemple d'avoir cédé à la pression de Paris au printemps 93 en ne lançant pas une contre-attaque contre le FPR, ce qui aurait selon lui peut-être évité un génocide l'année suivante), et cherche à comprendre les ressorts de la défaite politico-militaire de la France. Je pense qu'il a réellement écrit lui-même ce livre, où transparaissent par exemple fortement ses convictions religieuses.
Pour ceux qui souhaiteraient approfondir, je recommande aussi le livre du général Lafourcade, chef de l'opération turquoise : "Opération Turquoise, Rwanda 1994" (Ed. Perrin, 2010) beaucoup plus mesuré mais également fort instructif.
Je suis en train de lire sur le même sujet le dernier Pierre Péan "Carnages, les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique", Fayard, 2010.
Pour se faire une opinion, je trouve qu'il est indispensable de lire ces livres afin de ne pas se limiter à l'opinion exprimée dans des films de propagande comme "Hotel Rwanda" ou dans des livres comme ceux de Patrick de Saint-exupéry et de Colette Braeckman, qui, avec le régime rwandais, accusent la France d'avoir participé au génocide.
La confrontation de ces deux thèses est éloquente.
(Désolé d'être lourd car j'ai posté ce même texte sur Strat, mais j'insiste...)
Pour qui s'intéresse à l'histoire militaire de la France contemporaine, je recommande très vivement la lecture de "Rwanda, Je demande justice pour la France et ses soldats" du général Tauzin, préface de Jean-Dominique Merchet (Ed. Jacob-duvernet, 2011), que je viens de terminer.
Il s'agit du témoignage du général Tauzin sur son action au Rwanda dans les années 90, et notamment en opération dans ce pays en tant que chef du 1er RPIMa. Loin d'être une œuvre d'histoire militaire compassée , il s'agit d'un vrai coup de gueule issu de sa volonté de répondre aux accusations qui traînent depuis des années contre l'action de l'armée française dans les années 90 au Rwanda, en dépit du devoir de réserve auquel il devrait encore être soumis.
Son témoignage me paraît d'autant plus crédible et utile qu'il pointe lui-même ses propres erreurs (il regrette par exemple d'avoir cédé à la pression de Paris au printemps 93 en ne lançant pas une contre-attaque contre le FPR, ce qui aurait selon lui peut-être évité un génocide l'année suivante), et cherche à comprendre les ressorts de la défaite politico-militaire de la France. Je pense qu'il a réellement écrit lui-même ce livre, où transparaissent par exemple fortement ses convictions religieuses.
Pour ceux qui souhaiteraient approfondir, je recommande aussi le livre du général Lafourcade, chef de l'opération turquoise : "Opération Turquoise, Rwanda 1994" (Ed. Perrin, 2010) beaucoup plus mesuré mais également fort instructif.
Je suis en train de lire sur le même sujet le dernier Pierre Péan "Carnages, les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique", Fayard, 2010.
Pour se faire une opinion, je trouve qu'il est indispensable de lire ces livres afin de ne pas se limiter à l'opinion exprimée dans des films de propagande comme "Hotel Rwanda" ou dans des livres comme ceux de Patrick de Saint-exupéry et de Colette Braeckman, qui, avec le régime rwandais, accusent la France d'avoir participé au génocide.
La confrontation de ces deux thèses est éloquente.