Semper Victor a écrit: il me semble dommage de considérer qu'une brigade de 800 hommes (1 gros bataillon en fait) puisse utiliser la même surface de jeu qu'une brigade de 3200 hommes.
Sans répondre spécialement pour Fontenoy / Lauffeld (je n'ai pas le jeu sous les yeux ni la liste des uniéts concernée ici), cette problématique existe dans tous les jeux tactiques.
Pour ne parler que des JdG et des AFdE, c'est le cas dans chacune des batailles : tu peux avoir de grosses disparités en PF dans un hex. donné.
Dans jdG tu as des brigade à 2 ou 3 PF et à Essling certaines brigades autrichiennes montent jusqu'à 11 (dé mémoire).
Ok pour cela, bien entendu...
Mais j'aurais alors préféré un empilement limité par un certain nombre de points de force, plutôt qu'en nombre de pions.
Semper Victor a écrit: Par contre, pourquoi prendre en compte pour un combat les valeurs des deux pions (cumul) alors que le pion du dessous est considéré comme étant 200m en arrière ?
La seconde ligne ne tirait jamais sur les attaquants de la première ligne !
Il faut également prendre en compte l'échelle de temps dans l'analyse.
Pascal Da Silva a écrit:Il me semble qu'il y a aussi des pions régiments, mais je ne sais plus lesquels.
Un tour c'est une heure.
Il peut s'en passer des trucs en une heure... Je ne connais pas la tactique de l'époque, mais sans parler de tournante, est-ce qu'on ne bouchait pas les trous de la première ligne avec des gens de la seconde ? une sorte de reorganisation en quelque sorte.
Désolé mais l'échelle de temps n'a rien à voir là dedans.
La seconde ligne ne combattait que quand une grande partie de la première ligne était désorganisée.
Il n'y avait pas de "tournante" de brigades entre l'arrière et la ligne frontale.
Les brigades de l'arrière ne prenaient pas la place de celles de l'avant...
La première ligne se désorganisait, se divisait en deux (ou trois plus rarement) parties... et la seconde ligne attendait alors l'attaque de l'ennemi qui venait de désorganiser une partie de la première ligne.
Généralement, la cavalerie chargeait alors la ligne ennemie qui s'avançait vers la seconde ligne, ésperant que cette ligne ennemie soit un peu désorganisée par les tirs et les avancées qu'elle venait d'effectuer.
Si les charges de cavalerie avaient un certain résultat, la ligne ennemie venait se fracasser sur la seconde ligne qui l'attendait stoïquement (c'est ce qui c'est passé à Kolin par exemple).