Général Boum a écrit:Un point auquel il n'a pas été fait allusion: le titre. Je trouve qu'il convientbien au sujet. L'Occident dans sa lutte contre le terrorisme est entré dans un labyrinthe. On ne voit pas où on va ni comment on s'en sortira; les ramifications sont nombreuses et le danger paut surgir à tout instant Quant au sujet, il est une réalité qu'ion ne peut nier.
Une remarque: guerre contre le terrorisme: c'est un concept qui a, militairement ni politiquement d'ailleurs, peu de sens. Le terrorisme est un moyen pas un ennemi en soi. Si l' "occident" doit entrer en guerre à chaque fois que quelqu'un utilise le terrorisme, on n'est pas sorti de l'auberge. Il faut désigner plus précisément l'ennemi et ses soutiens: Saddam ? L'islam chiite donc l'Iran ? Ben Laden donc la dynastie saoudienne ? Les talibans et (désormais) leurs narco-dollars ? etc etc...
Général Boum a écrit:On ne voit pas où on va ni comment on s'en sortira; les ramifications sont nombreuses et le danger paut surgir à tout instant"
ça c'est le lot de la guerre asymétrique et du terrorisme. Mais ne donnons pas à l'ennemi une importance qu'il n'a pas ! Combien d'attentats en Occident durant les 5 dernières années ? Combien de soldats tombés en Irak ou en Afghanistan. Même pas une journée de combat sur le front de l'ouest en 1944 ! On me rétorquera que ce n'est plus comme avant. Certes mais la guerre est toujours l'opposition de deux volontés et les guerres asymétriques sont longues. Le terrorisme joue sur la terreur donc sur l'image qu'il donne plus que sur son efficacité réelle. Si la pression devient trop forte, l'adversaire met plus de moyens aussi... Donc ne faisons pas de la guérilla, du terrorisme la panacée pour gagner une guerre. ça épuise l'adversaire, ça prépare un temps de l'action plus concret. Relisons Giap ou Mao, ils s'y connaissaient sur le sujet. J'insiste d'ailleurs sur Giap qui a particulièrement maîtrisé le passage de la guérilla/terrorisme au conflit ouvert avec des divisions régulières...
Général Boum a écrit: Si les conepteurs on fait un travail honnête et objectif, les erreurs et les mensonges, volontaires ou involontaires devraient se retrouver dans les cartes. Sinon, en effet, ce serait de la propagande.
Et ben, tu leur laisses d'avance le bénéfice du doute à ces concepteurs ! La propagande c'est aussi penser que les ricains sont des abrutis ou des propagandistes finis. Y a des propagandistes partout, chez les ricains, chez les wargamers et à notre porte aussi !
Général Boum a écrit:Pour comparer avec son modèle, qui à l'époque pouvait déceler toujours le vrai du faux dans la guerre froide? Je trouve que c'est un sujet très intérressant en espérant que les mécanismes seront à la hauteur.
SI on se place sur le plan politique, je n'ai jamais de problème quant à savoir, à l'époque, quel était le bon côté.
J'étais en Occident et je savais déjà que c'était plus sympa que de l'autre côté ! J'avais des copains au lycée et en fac qui me vantaient les mérites et le bonheur socialiste en URSS, chez Mao ou en Albanie. Mais c'est vrai que je devais être soumis à une sacrée propagande du grand capital et des ricains pour ne pas succomber aux charmes de la démocratie populaire. Pour ceux qui ne voulaient pas savoir, ils ont su en 1989, non ? ;-) Sur le plan wargame, c'était plus facile sans doute à simuler car les simulations portaient sur des conflits symétriques. Alors propagande des concepteurs à l'époque ? Ben on avait peu de possibilité de rencontrer des wargamers de l'est, alors...
amicalement,