Après avoir lu le Richard Coeur de Lion de Jean Flori, j'entame aujourd'hui le nouveau Barbero :
C'est un tout petit ouvrage destiné à offrir un regard contemporain sur les Croisades (dans la lignée du Flori "Les croisades, idées reçues" ou du Elouard "Les croisades au delà des mythes").
Même si je ne suis pas toujours d'accord avec tout ce qu'il dit (notamment sur le parallèle croisade/colonisation), je trouve qu'il adopte un très bon angle en tentant de faire comprendre ce qu'était l'esprit des croisés et en le plaçant dans la lignée d'un héritage ("nos ancêtres") :
"Soyez certain que nul n'aime la vie plus que moi mais c'est le devoir d'un roi chrétien que de la risquer ici." (Saint louis). Telle était la disposition d'esprit des croisés. Libre à nous de la trouver très éloignée de la nôtre et difficile à accepter, mais nous devons admettre qu'il s'agissait pour nos ancêtres d'une chose extrêmement importante, dans laquelle ils s'engageaient jusqu'au bout. (page 34)
Il y a une histoire à assumer et à comprendre, , c'est la notre, sans tomber dans l'hagiographie ni la repentance. L'important c'est de mesurer la sincérité des actions entreprises, de les replacer dans leur contexte bien particulier.
Comme j'aime à le citer : « Que l'on ait respect de l'antique gloire de nos aïeux, que nul ne déshonore sa propre gloire. » Triphiodore (La prise d'Illion)
C'est un tout petit ouvrage destiné à offrir un regard contemporain sur les Croisades (dans la lignée du Flori "Les croisades, idées reçues" ou du Elouard "Les croisades au delà des mythes").
Même si je ne suis pas toujours d'accord avec tout ce qu'il dit (notamment sur le parallèle croisade/colonisation), je trouve qu'il adopte un très bon angle en tentant de faire comprendre ce qu'était l'esprit des croisés et en le plaçant dans la lignée d'un héritage ("nos ancêtres") :
"Soyez certain que nul n'aime la vie plus que moi mais c'est le devoir d'un roi chrétien que de la risquer ici." (Saint louis). Telle était la disposition d'esprit des croisés. Libre à nous de la trouver très éloignée de la nôtre et difficile à accepter, mais nous devons admettre qu'il s'agissait pour nos ancêtres d'une chose extrêmement importante, dans laquelle ils s'engageaient jusqu'au bout. (page 34)
Il y a une histoire à assumer et à comprendre, , c'est la notre, sans tomber dans l'hagiographie ni la repentance. L'important c'est de mesurer la sincérité des actions entreprises, de les replacer dans leur contexte bien particulier.
Comme j'aime à le citer : « Que l'on ait respect de l'antique gloire de nos aïeux, que nul ne déshonore sa propre gloire. » Triphiodore (La prise d'Illion)