[CR] Fighting Wellington 1st battle Talavera 20 1809

Victor, devenu Maréchal d'Empire  après son action à Friedland.
Brillant mais ambitieux... trop, il se sent tellement supérieur au Roi Joseph et à son conseiller
Jourdan qu'il veut le démontrer en devenant le vainqueur de Wellington.

Prêt à prendre tous les risques avec son 1er Corps d'armée.










Joseph Bonaparte, hésite à engager la bataille, après tout c'est Wellington et Cuesta qui sont à l'offensive, à eux de prendre le risque d'attaquer.
Et puis, le nouveau roi d'Espagne n'est pas un homme de guerre.
Enfin, il est très inquiet de n'avoir laissé pour garder Madrid que deux bataillons Polonais.
Des rumeurs selon lesquelles Venegas serait en marche avec 20 000 hommes vers la Capitale.
Mais scinder son armée en deux pour revenir à Madrid reviendrait à risquer une défaite avec le corps laissé devant Wellington.

Attaquer et vaincre les alliés permettra de revenir protéger Madrid.









Jourdan, Maréchal d'Empire, après avoir été général victorieux à Fleurus sous la révolution.
Il est résolument pour rester sur la défensive.
A la rigueur tenter une manœuvre de contournement du Cerro de Medellin par le nord.
Ne supporte pas Victor qui,  lui, le méprise ouvertement.

Les dissensions au sein du commandement impérial sont plus élevées que jamais en Espagne.
Dans ce wargame, les français ne peuvent avancer dans une zone de contrôle ennemie
que des unités d'un seul corps d'armée lors de chaque tour.
Il y a trois corps:
Le 1er de Victor
Le 4e qui n'a pas de chef dans ce jeu mais peut être commandé par Joseph ou Jourdan.
La réserve (artillerie, Garnison de Madrid, Cavalerie de Latour Maubourg et de Milhaud)
commandée par Joseph.

Exceptions:
1    si Casa de Salinas est occupé par une unité française et Joseph, une unité d'un autre corps peut être engagé dans une zoc ennemie.
2   si en plus, il y aussi Jourdan et la garnison de Madrid, c'est un 2e corps qui peut être engagé dans une zoc ennemie.










Une nuit noire enveloppe les trois armées… des officiers britanniques vont passer la nuit dans la ville de Talavera et revenir au petit matin.
Mais Victor a préparé une attaque de nuit, espérant profiter de la surprise et de l'inexpérience des troupes britanniques.

Les bataillons français montent sur le Cerro de Medellin, n'apercevant que des lignes de skirmishers ennemies.






L'assaut repousse HILL et MCKENZIE, le Medellin est pris par VILLATTE, RUFFIN avance au nord du Cerro.

La cavalerie de Payne et BASSECOURT forcent RUFFIN à se replier,








Mais l'illusion ne dure que quelques instants, masqués par les déclivités du terrain les bataillons  anglais apparaissent et délivre une volée mortelle  à moins de quarante yards, à laquelle les français, surpris et mis dans un certain désordre répliquent par  le feu comme ils peuvent,
 HILL et MACKENZIE chargent à la baïonnette les unités de VILLATTE qui se replient en désordre.

Les pertes sont sensibles des deux cotés, un peu plus sévères du coté de VILLATTE du fait de la puissance du feu britannique (Houserules)






En fin d'après midi, ses réserves (les 2e brigade) de LAPISSE et VILLATTE contre attaquent à leur tour MACKENZIE sur le Cerro, qui encore désorganisé par sa charge se voit mettre en déroute.
VILLATTE est de nouveau maitre du Cerro de Medellin.
En contre bas du Cerro au nord, les réserves de RUFFIN contre attaquent BASSECOURT et La cavalerie de Payne, mais doivent marquer le pas face à la cavalerie
(résultat engagé)







 BASSECOURT attaque alors RUFFIN , la cavalerie de Payne  charge, ce qui provoque le fait un repli de la division française.






Au cours du décrochage, un bataillon est chargé par le 4th Dragoons régiment, il a le temps de se mettre en carré mais une brèche se forme par laquelle entrent plusieurs dragoons.
Le bataillon est durement malmené,






SHERBROOOKE contre attaque VILLATTE (qui ne bénéficie pas du gros bonus de +2 du Cerro de Medellin face à une attaque venant de l'ouest) et le met en déroute.
Les anglais sont de nouveau maitre du Cerro.

RUFFIN a perdu un tiers de ses forces au cours des différents engagements.
VILLATTE la moitié ainsi que MACKENZIE, SHERBROOKE presque un quart, dont la plupart du fait des bombardements d'artillerie (Houserules)


Le soir allonge les ombres du Cerro de Medellin sur les colonnes françaises.
Il ne reste que peu de temps avant que la nuit tombe et ne signe l'arrêt des combats.
Latour Maubourg attend l'ordre de charger




Mais il ne viendra pas.
L'occasion de balayer la cavalerie de Payne est gâchée, une fois encore par les dissensions au sein du commandement.







Néanmoins une dernière attaque est lancée avec les divisions LAPISSE et SEBASTIANI, le Roi Joseph ayant accepté de joindre cette dernière devant les pressions de Victor.







 Les colonnes françaises remontent une 3e fois les pentes du Cerro de Medellin, alors que le ciel s'obscurcit.





Une ligne rouge se découpe sur la crête, les guards déclenchent une volée puis chargent en poussant un cri.
C'en est fini, les deux divisions françaises sont repoussées.
La nuit met fin à toute velléité de poursuite, ce qui permet aux français de s'esquiver.
La journée fut décevante pour Victor, Jourdan a vu confirmé son point de vue sur les risques d'une attaque et Joseph
commence à s'inquiéter pour la sécurité de Madrid.
Que faudra t'il faire au petit jour ?
Continuer la bataille ou rompre le contact pour aller protéger la Capitale des griffes de Venegas ?