Bruxelles, nuit du 15 juin au 16 juin 1815:
Le bal de la Duchesse de Richmond bat son plein, les officiers de l'armée anglo alliée, parés de leurs plus beaux atours,
y côtoient la meilleure société et les plus beaux partis, rivalisant de séduction.
« L’air résonnait du bruit d’une fête joyeuse ; l’élite de la beauté et de la chevalerie était réunie dans la capitale de la Belgique ; l’éclat des bougies éclairait de jolies femmes et des braves ; mille cœurs palpitaient de bonheur et de joie ; et aux sons d’une musique langoureuse, des yeux humides d’amour échangeaient de tendres regards ; tout était gai, comme la cloche qui sonnait un mariage... " Lord Byron
16 juin 3h du matin:
"Vous partez déjà my Lord ?"
"Je le dois, hélas, Comtesse... dommage …une autre fois peut être..."
"Et ce courrier qui m'avertit seulement maintenant que les français sont déjà près de Frasnes, à quelques miles à peine au sud du carrefour de Quatre Bras.
Si ils s'en emparaient, mes forces venant de Nivelles seraient coupées de celles de Bruxelles.
"Damn...Bony has humbugged me …"
"Les jeunes officiers quittent leurs belles, énivrés par l'exaltation des combats héroïques à venir, surtout ceux, nombreux, qui n'ont pas encore combattu.
Dehors, les cornemuses des highlanders saluent le départ de cette si belle soirée, comme si la fête continuait dans les têtes et les cœurs .
Pourtant:
"... silence ! Ecoutez ! Un bruit sinistre retentit, pareil au glas des funérailles !… Ce son redoutable se fait entendre encore ; on dirait que les nuages lui servent d’écho ; il semble s’approcher et, de moment en moment, devient plus distinct et plus terrible ! C’est la voix du bronze des batailles qui commence à mugir !…» Lord Byron
Mais nul ne semble encore l'entendre...
Le bal de la Duchesse de Richmond bat son plein, les officiers de l'armée anglo alliée, parés de leurs plus beaux atours,
y côtoient la meilleure société et les plus beaux partis, rivalisant de séduction.
« L’air résonnait du bruit d’une fête joyeuse ; l’élite de la beauté et de la chevalerie était réunie dans la capitale de la Belgique ; l’éclat des bougies éclairait de jolies femmes et des braves ; mille cœurs palpitaient de bonheur et de joie ; et aux sons d’une musique langoureuse, des yeux humides d’amour échangeaient de tendres regards ; tout était gai, comme la cloche qui sonnait un mariage... " Lord Byron
16 juin 3h du matin:
"Vous partez déjà my Lord ?"
"Je le dois, hélas, Comtesse... dommage …une autre fois peut être..."
"Et ce courrier qui m'avertit seulement maintenant que les français sont déjà près de Frasnes, à quelques miles à peine au sud du carrefour de Quatre Bras.
Si ils s'en emparaient, mes forces venant de Nivelles seraient coupées de celles de Bruxelles.
"Damn...Bony has humbugged me …"
"Les jeunes officiers quittent leurs belles, énivrés par l'exaltation des combats héroïques à venir, surtout ceux, nombreux, qui n'ont pas encore combattu.
Dehors, les cornemuses des highlanders saluent le départ de cette si belle soirée, comme si la fête continuait dans les têtes et les cœurs .
Pourtant:
"... silence ! Ecoutez ! Un bruit sinistre retentit, pareil au glas des funérailles !… Ce son redoutable se fait entendre encore ; on dirait que les nuages lui servent d’écho ; il semble s’approcher et, de moment en moment, devient plus distinct et plus terrible ! C’est la voix du bronze des batailles qui commence à mugir !…» Lord Byron
Mais nul ne semble encore l'entendre...