Le Maréchal Masséna...un des quatre plus grands généraux de Napoléon
(Lannes, décédé, Davout et Soult étant les trois autres) s'est vu confié par l'Empereur
la mission de chasser Wellington du Portugal et de prendre le contrôle du pays.
Mais la guerre de la Péninsule est une guerre atroce et sans gloire, on est bien loin des campagne victorieuses en Europe Centrale.
Au début, tout avait plutôt bien commencé: Ney avait bousculé la Light Division de Craufurd jusqu'au pont de la Coa, lui infligeant de nombreuses pertes,
et en en subissant autant en voulant le traverser.
Puis l'explosion accidentelle de la Citadelle d'Almeida, pulvérisant quelques milliers de Portugais et provoquant leur reddition lui avait fait gagné deux semaines.
C'est après que les choses ont commencé à se gâter.
Le Portugal est un pays pauvre, avec de très mauvaises routes et les cartes de la région sont inexactes voire fausses.
Son armée de 65 000 h (ce qui était considérable en Péninsule, Joseph n'avait que 46 000 h à Talavera) s'est engagé dans une petite route serpentant au milieu de collines désertiques,
Mais le pire est que ses subordonnés, Ney en premier, mais aussi Reynier et Junot ne le respectent pas.
Il faut dire que Masséna a emmené avec lui sa maitresse de 18 ans , déguisée en "dragonne", et ne pense qu'à s'occuper de sa cavalière à la moindre occasion au lieu de
se concentrer sur l'objectif ...battre Wellington !
L'armée de Wellington est postée sur une longue crête de près de 13 km de long.
On ne sait pas comment Wellington a placé ses troupes, ni jusqu'où.
Une décision doit impérativement être prise:
Est ce qu'on doit chercher un chemin qui puisse déboucher sur leur flanc, avec tous les aléas que cela suppose ?
Ou bien est ce qu'on attaque de front dès le lendemain ?
Les uns disent qu'on ne connait rien à ce pays, les cartes sont fausses, aussi bien il n'y a pas de chemin menant sur le flanc de Wellington, ou bien en trop mauvais état.
Il pourrait être gardé à un endroit propice à ce qu'une brigade retienne un corps entier,
ou une grande partie, occasionne de tels retards et d'incertitudes que l'avantage numérique de l'armée française en serait inutilement compromis.
Les autres, qu'une attaque de front serait une pure folie.
Et que Wellington n'attend que ça.
(dans le jeu, le corps de Junot peut être envoyé par le chemin de Boialvo,
Au tour 8, on teste chaque unité avec un D6
sur un 1 elle ne participera pas à la bataille
sur un 2 ou un 3 il faudra retester au tour suivant
sur un 4 5 ou 6 elle arrive sur le flanc gauche de Wellington.
Mais...
Ce dernier a envoyé la brigade portugaise Lecor et la cavalerie de Fane garder ce chemin près de Boialvo.
Il peut rappeler une d'entre elles ou les deux, renforçant alors son armée au tour 6 , la nuit du 26 septembre.
Ou les y laisser.
Chacune d'entre elles apportent un DRM de -1 au D6 des unités françaises de JUNOT.
Elles ne peuvent revenir alors pour combattre à Bussaco.
Evidemment les décisions de Masséna et de Wellington se prennent sans connaitre celle de l'adversaire).
En clair, chacune des unités de Junot peut ne pas intervenir à Bussaco sur une chance sur deux...
Masséna échappe à ces disputes en se rendant dans une maison du village de Cordiera, où l'attand Mme Leberthon, sa maitresse de 18 printemps débarrassée de son uniforme d'officier de Dragons.
La ligne de crête est trop étendue pour être défendue partout avec suffisamment de forces
Au petit matin du 26 septembre, la brume enveloppe les hauteurs, masquant les deux armées, l'une à l'autre.
A midi la brume est toujours là...mais l'attaque est enfin possible.