Prologue
1808
Napoléon vient de vaincre successivement l'Autriche en 1805 et ses alliés Russes, puis la Prusse en 1806 et la Russie en 1807.
Il se retrouve maitre de l'Europe centrale, invaincu sur terre, mais l'Angleterre reste toujours hors de portée dans son île, maitresse des mers.
Le seul moyen de l'atteindre est économique: un blocus continental fermant les marchés européens aux marchandises britanniques.
Mais l'Angleterre a un petit allié: le Portugal avec lequel elle défie Napoléon en contournant ce blocus.
Napoléon ne peut tolérer cette entorse aux règles qu'il impose aux grandes puissances comme aux petites en Europe.
Mais pour atteindre le Portugal il faut passer par l'Espagne, une alliée de la France, pâle descendante de la puissance mondiale qu'elle fut autrefois.
L'aristocratie est corrompue, les comptes royaux exsangues, les colonies du Nouveau Monde lui échappent
leur expansion est bloquée par les raids comanches au Nord et au sud du Rio Grande.
Le pays , âpre, montagneux, compartimenté, souffre d'un manque de communications, la population rurale est d'une pauvreté indigne, très majoritairement analphabète.
L'Eglise maintient une Chappe de plomb sur les esprits...
superstitions... contritions...
humiliations...
Et parfois sur les corps...
Des moines, dit on à voix basse, ne se gêneraient pas pour visiter dans la journée les femmes dont les maris sont aux champs, laissant leurs sandales à l'entrée comme un signal pour l'époux malchanceux qui rentrerait trop tôt chez lui...
Il vaut mieux ne pas se mettre à dos les représentants de l'Eglise...
au mieux ce serait la mise à l'écart du groupe social
au pire...
Les idées révolutionnaire de France ne peuvent fleurir sur un tel terreau...
La Monarchie des Bourbons tente bien de faire des réformes dont le pays a tant besoin mais la peur de la Révolution française y met un frein.
Le roi Charles IV vient de se faire évincer en Mars 1808 par son fils Ferdinand VII,
ce qui la fragilise la Monarchie, d'autant plus que Godoy, détesté par le peuple, intrigue avec la France tout en pratiquant un double jeu.
Napoléon va se centrer sur l'opportunité qui lui est offerte, avec le piège de Bayonne, de contrôler l'Espagne en y mettant sur le trône son frère Joseph, et d'envahir le Portugal.
L'armée espagnole est la plus faible d'Europe, l' administration la plus inepte,
ce ne peut être qu'une aventure sans risques.
1808
Napoléon vient de vaincre successivement l'Autriche en 1805 et ses alliés Russes, puis la Prusse en 1806 et la Russie en 1807.
Il se retrouve maitre de l'Europe centrale, invaincu sur terre, mais l'Angleterre reste toujours hors de portée dans son île, maitresse des mers.
Le seul moyen de l'atteindre est économique: un blocus continental fermant les marchés européens aux marchandises britanniques.
Mais l'Angleterre a un petit allié: le Portugal avec lequel elle défie Napoléon en contournant ce blocus.
Napoléon ne peut tolérer cette entorse aux règles qu'il impose aux grandes puissances comme aux petites en Europe.
Mais pour atteindre le Portugal il faut passer par l'Espagne, une alliée de la France, pâle descendante de la puissance mondiale qu'elle fut autrefois.
L'aristocratie est corrompue, les comptes royaux exsangues, les colonies du Nouveau Monde lui échappent
leur expansion est bloquée par les raids comanches au Nord et au sud du Rio Grande.
Le pays , âpre, montagneux, compartimenté, souffre d'un manque de communications, la population rurale est d'une pauvreté indigne, très majoritairement analphabète.
L'Eglise maintient une Chappe de plomb sur les esprits...
superstitions... contritions...
humiliations...
Et parfois sur les corps...
Des moines, dit on à voix basse, ne se gêneraient pas pour visiter dans la journée les femmes dont les maris sont aux champs, laissant leurs sandales à l'entrée comme un signal pour l'époux malchanceux qui rentrerait trop tôt chez lui...
Il vaut mieux ne pas se mettre à dos les représentants de l'Eglise...
au mieux ce serait la mise à l'écart du groupe social
au pire...
Les idées révolutionnaire de France ne peuvent fleurir sur un tel terreau...
La Monarchie des Bourbons tente bien de faire des réformes dont le pays a tant besoin mais la peur de la Révolution française y met un frein.
Le roi Charles IV vient de se faire évincer en Mars 1808 par son fils Ferdinand VII,
ce qui la fragilise la Monarchie, d'autant plus que Godoy, détesté par le peuple, intrigue avec la France tout en pratiquant un double jeu.
Napoléon va se centrer sur l'opportunité qui lui est offerte, avec le piège de Bayonne, de contrôler l'Espagne en y mettant sur le trône son frère Joseph, et d'envahir le Portugal.
L'armée espagnole est la plus faible d'Europe, l' administration la plus inepte,
ce ne peut être qu'une aventure sans risques.