Bonjour,
Ayant reçu mon exemplaire de Jour de Gloire 1815, j'ai décidé hier soir de me faire une petite partie sur la bataille de Quatre Bras. Si j'ai été agréablement surpris en dépunchant mes pions - je les ai trouvé de meilleure qualité que les précédents jeux Ludifolie - je dois dire que j'ai été un peu consterné de remarquer que ma carte était pré-déchirée le long des pliures au centre. Mis à part ce petit soucis, les nouvelles règles spécifiques à la campagne de 1815 sont rapidement assimilées, même si certains points concernant les compagnies légères me laissent perplexe - au mieux. De même, il ne me semble pas que les fermes sont réellement gérées comme elles le devraient.
Je mets donc en place la partie.
Tour 1 :
Les Français arrivent sur le champ de bataille, IIème Corps en tête, suivi de près par la cavalerie légère de la Garde. Face à cette arrivée massive, le Prince d'Orange ordonne à ses troupes de reculer sur une position plus propice à la défense, plus au nord.
Arrivée des Français :
Recul des Hollando-belges :
Tour 2 :
Alors que la ligne d'Orange s'est réorganisée autour de Gémioncourt, s'appuyant sur la forêt et l'étang, le Maréchal Ney fait activer Reille. La 5ème division attaque frontalement à gauche de Gémioncourt, la 9ème à droite. Dans le même temps, ayant contourné par la droite les lignes ennemies, la cavalerie chargera le flanc hollando-belge.
L'attaque se passe très bien, l'artillerie ennemie manque d'efficacité et les Français refoulent leurs adversaires vers les Quatre Bras...Avant que la cavalerie ne transforme cette retraite en déroute en poursuivant l'ennemi jusqu'un peu au nord de Quatre Bras. Les troupes en déroute, passant au beau milieu des colonnes de renfort vont provoquer une belle pagaille...
Tour 3 :
Voyant les colonnes de renfort ennemies, le Maréchal Ney, dans un bon jour, presse Reille (Ney à l'initiative depuis le début de la partie) de repartir en avant. Sans plus attendre, Reille lance la 9ème division contre l'avant-garde de Brunswick, pendant que la 5ème couvre ses flancs. Mais l'attaque est particulièrement mollassonne et les Français sont ramenés par les soldats allemands. Ayant beaucoup à perdre de rester dans une telle position avec toute une division désorganisée face à l'approche de nombreux renforts, Ney prend le risque d'utiliser la cavalerie de la Garde et lui ordonne de charger le flanc des renforts.
La charge de la brigade légère sera fantastique, emportera tout sur son passage et ne s'arrêtera que face à la brigade Kielmansegg...avant que la cavalerie de Brunswick ne la charge à son tour, la brisant et la sabrant dans le dos au passage...Observant ce désastre, Ney pense alors "Oups"...En tout cas, il devrait...
Mais la cavalerie de la garde a réglé son compte à une bonne partie des renforts ennemis...
Tour 4 :
Pour venger l'affront commis à la cavalerie légère de la Garde, Ney ordonne à la cavalerie de Reille de contre-charger la cavalerie de Brunswick, qui sera mise en déroute et massacrée à son tour, la cavalerie française s'arrêtant à nouveau devant les hollando-belges de Kielmansegg, qui ne prennent même pas la peine de se mettre en carré.
Puis, ayant un peu réorganisé ses forces, Reille lance la 5ème division contre Brunswick (la même brigade qui avait repoussée la 9ème division) et cette fois, l'attaque se passe mieux, l'ennemi reflue en désordre. Enfin, afin de couvrir son flanc gauche de la cavalerie de van Merlen, Ney envoie la première brigade de Kellermann à l'attaque. Cavalerie lourde française contre cavalerie légère belge, l'avantage est aux premiers. Les Belges sont mis en déroute et sabrés jusqu'au dernier.
J'arrête là la partie, les Français menant avec quelques 36 PV et quelques contre moins d'une dizaine. La destruction de la cavalerie de la Garde ne rapportant hélas pas tant que ça.
Bon, au final, si le début du scénario était amusant, la surpuissance de la cavalerie dans la seconde moitié de la partie a un peu gâché le tableau avec des résultats totalement loufoques, la cavalerie remontant imperturbable la colonne de renfort, écrasant tout le monde sur son passage. Bon, il faut dire que même Byng a loupé sa mise en carré, alors c'était pas bien parti... En bref, 4 pions de cavalerie légère ont massacré les deux tiers de l'armée coalisée en deux tours...
Ayant reçu mon exemplaire de Jour de Gloire 1815, j'ai décidé hier soir de me faire une petite partie sur la bataille de Quatre Bras. Si j'ai été agréablement surpris en dépunchant mes pions - je les ai trouvé de meilleure qualité que les précédents jeux Ludifolie - je dois dire que j'ai été un peu consterné de remarquer que ma carte était pré-déchirée le long des pliures au centre. Mis à part ce petit soucis, les nouvelles règles spécifiques à la campagne de 1815 sont rapidement assimilées, même si certains points concernant les compagnies légères me laissent perplexe - au mieux. De même, il ne me semble pas que les fermes sont réellement gérées comme elles le devraient.
Je mets donc en place la partie.
Tour 1 :
Les Français arrivent sur le champ de bataille, IIème Corps en tête, suivi de près par la cavalerie légère de la Garde. Face à cette arrivée massive, le Prince d'Orange ordonne à ses troupes de reculer sur une position plus propice à la défense, plus au nord.
Arrivée des Français :
Recul des Hollando-belges :
Tour 2 :
Alors que la ligne d'Orange s'est réorganisée autour de Gémioncourt, s'appuyant sur la forêt et l'étang, le Maréchal Ney fait activer Reille. La 5ème division attaque frontalement à gauche de Gémioncourt, la 9ème à droite. Dans le même temps, ayant contourné par la droite les lignes ennemies, la cavalerie chargera le flanc hollando-belge.
L'attaque se passe très bien, l'artillerie ennemie manque d'efficacité et les Français refoulent leurs adversaires vers les Quatre Bras...Avant que la cavalerie ne transforme cette retraite en déroute en poursuivant l'ennemi jusqu'un peu au nord de Quatre Bras. Les troupes en déroute, passant au beau milieu des colonnes de renfort vont provoquer une belle pagaille...
Tour 3 :
Voyant les colonnes de renfort ennemies, le Maréchal Ney, dans un bon jour, presse Reille (Ney à l'initiative depuis le début de la partie) de repartir en avant. Sans plus attendre, Reille lance la 9ème division contre l'avant-garde de Brunswick, pendant que la 5ème couvre ses flancs. Mais l'attaque est particulièrement mollassonne et les Français sont ramenés par les soldats allemands. Ayant beaucoup à perdre de rester dans une telle position avec toute une division désorganisée face à l'approche de nombreux renforts, Ney prend le risque d'utiliser la cavalerie de la Garde et lui ordonne de charger le flanc des renforts.
La charge de la brigade légère sera fantastique, emportera tout sur son passage et ne s'arrêtera que face à la brigade Kielmansegg...avant que la cavalerie de Brunswick ne la charge à son tour, la brisant et la sabrant dans le dos au passage...Observant ce désastre, Ney pense alors "Oups"...En tout cas, il devrait...
Mais la cavalerie de la garde a réglé son compte à une bonne partie des renforts ennemis...
Tour 4 :
Pour venger l'affront commis à la cavalerie légère de la Garde, Ney ordonne à la cavalerie de Reille de contre-charger la cavalerie de Brunswick, qui sera mise en déroute et massacrée à son tour, la cavalerie française s'arrêtant à nouveau devant les hollando-belges de Kielmansegg, qui ne prennent même pas la peine de se mettre en carré.
Puis, ayant un peu réorganisé ses forces, Reille lance la 5ème division contre Brunswick (la même brigade qui avait repoussée la 9ème division) et cette fois, l'attaque se passe mieux, l'ennemi reflue en désordre. Enfin, afin de couvrir son flanc gauche de la cavalerie de van Merlen, Ney envoie la première brigade de Kellermann à l'attaque. Cavalerie lourde française contre cavalerie légère belge, l'avantage est aux premiers. Les Belges sont mis en déroute et sabrés jusqu'au dernier.
J'arrête là la partie, les Français menant avec quelques 36 PV et quelques contre moins d'une dizaine. La destruction de la cavalerie de la Garde ne rapportant hélas pas tant que ça.
Bon, au final, si le début du scénario était amusant, la surpuissance de la cavalerie dans la seconde moitié de la partie a un peu gâché le tableau avec des résultats totalement loufoques, la cavalerie remontant imperturbable la colonne de renfort, écrasant tout le monde sur son passage. Bon, il faut dire que même Byng a loupé sa mise en carré, alors c'était pas bien parti... En bref, 4 pions de cavalerie légère ont massacré les deux tiers de l'armée coalisée en deux tours...