Le Retour de l'Empereur est le dernier épisode de la grande série "Vive l'Empereur" de Didier Rouy. Un pote à moi l'a acheté et me l'a confié avec pour mission d'en apprendre les règles pour que je puisse l'éclater joyeusement après mes permissions. Oui, c'est sympa de sa part de me laisser le jeu une semaine complète pour que je sois bien prêt à le massacrer :D
Bref. La boite est bien complète avec 6 cartes : 1 pour Quatre Bras et Wavre, 2 pour Mont Saint-Jean et 2 pour Ligny. Certaines cartes peuvent s'assembler : Quatre Bras et Ligny peuvent s'assembler pour jouer l'ensemble de la journée du 16 juin...Combat épique s'il en est. Mais il est possible de faire encore d'autre mix des cartes pour jouer le 18 juin, les possibilités du 17 juin, ou encore la campagne complète.
On retrouve également, pour chaque bataille, plusieurs scenarii alternatifs : Davout devient commandant d'aile ou chef d'état-major de l'armée du nord (gros bill l'un comme l'autre), Ney envoie D'Erlon sur Ligny, Bulow magne ses fesses et arrive à temps pour Ligny...Etc etc etc.
Bref, comme je disais. Beaucoup de possibilités, des règles claires ne nécessitant plus qu'une petite partie d'essai pour voir un peu ce que ça donne. Je décide de jouer en utilisant les règles de commandement de base. On verra plus tard avec un vrai adversaire avec les règles avancées - et plus intéressantes. Mon choix de scénario se porte sur la bataille historique des Quatre Bras...
********************
La Bataille des Quatre Bras - 16 Juin 1815
Forces en Présence :
France :
Aile Gauche de l'Armée du Nord - Maréchal Ney
IIème Corps (Reille) (environ 22.000 hommes)
5ème Division (Bachelu)
6ème Division (Jérôme)
9ème Division (Foy)
IIIème Corps de Cavalerie (Kellermann) (environ 4.000 sabres)
Cavalerie légère de la Garde Impériale - non utilisée
Ier Corps (D'Erlon) - non utilisé
Armée alliée :
General Arthur Wellesley, duc de Wellington
I Corps (Prince of Orange) (environ 19.000 hommes)
Reserve Corps (Wellington) (environ 16.500 hommes)
Plan Français :
Le plan français est simple.
- La cavalerie légère s'avancera sur la route vers les Quatre Bras et provoquera les Anglais pour les forcer à se mettre en carré. Elle attaquera le cas échéant. Le but est de ralentir les britanniques et de les maintenir sur leurs positions le temps que les divisions d'infanterie se mettent en ordre de bataille.
- La 5ème Division de Bachetu, sous la direction même du Maréchal Ney, attaquera le Grand Pierrepont, dans le but d'assurer le flanc gauche de l'armée. Puis, elle remontera vers les Quatre Bras, avec l'artillerie en soutien sur la colline à l'est du Grand Pierrepont.
- La 9ème Division de Foy et la cavalerie de la Garde prendront le chemin de Thile. La cavalerie de la garde prendra ensuite le chemin de Ligny où l'Empereur l'attend, Foy s'avancera vers la ferme fortifiée de la Cense, afin d'arriver sur le flanc britannique.
- Les renforts prendront la route directe vers les Quatre Bras afin de ne pas perdre de temps. Le seul mouvement tournant d'ampleur sérieuse est donc confié à la 9ème Division de Foy. La 6ème Division de Jérôme interviendra en fonction des besoins.
Ce qui est certain, c'est que dans un premier temps, je dispose avec les Français d'une grosse supériorité numérique. En l'utilisant bien, je peux rapidement atteindre la zone des Quatre Bras avant que Wellington n'ait reçu trop de renfort.
Plan Britannique :
Encore plus simple.
On ramène les renforts et on tient. Des questions ?
Premiers combats.
Les premiers combats voient une charge de la cavalerie légère du IIème Corps enfoncer les troupes hollandaises ou belges de piètre qualité et qui ont échouées à se mettre en carré. Dans le même temps, avec l'ensemble de la 5ème Division, Ney prend le Grand Pierrepont.
Puis, Wellington, arrivant sur le champ de bataille, et constatant la disparition pure et simple d'une brigade complète alliée, tente de mettre un point d'arrêt sur Gemioncourt pour gagner un peu de temps. Il sait très bien qu'il ne tiendra pas longtemps, mais chaque minute compte. De sa position, il peut observer les 5ème, 9ème et 6ème divisions s'approcher et tenter de l'envelopper, pendant que sur sa gauche, la cavalerie de la garde a prit position sur la route de Ligny.
Mais c'était sans compter avec la cavalerie de Reille, acharnée. Les régiments alliés sont écrasés et Wellington ne peut que constater l'échec total de la défense de Gemioncourt (combat qui voit la mort du Prince d'Orange, sabré par un hussard), alors que Reille s'approche dangereusement des Quatre Bras. Mais Wellington voit enfin ses premiers renforts s'approcher du croisement si stratégique - dont une précieuse unité de cavalerie légère.
Afin de tenir sa position, Wellington n'a d'autre choix que de déployer la brigade Kempt - Picton's Division au sud des Quatre Bras, sur quatre rangs. Afin d'éviter qu'ils ne soient chargés par la cavalerie française toute proche, il prend une terrible décision : il charge la cavalerie française deux fois plus nombreuse avec son unique régiment de cavalerie. Pendant ce temps, la 9ème Division de Foy a entamé son mouvement tournant, alors que la cavalerie de la Garde a quitté le champ de bataille.
Mais juste derrière Kempt, les brigades Pack et Best ainsi que le contingent de Brunswick s'approchent. Il suffit de tenir une petite heure et ce beau monde sera en position !
Le Maréchal Ney sait qu'il doit aller vite. Alors que sur sa droite, Foy déboule sur le champ de bataille et va menacer la route de Bruxelles, Jérôme monte d'un pas résolu sur la colline des Quatre Bras, pendant que Bachetu encercle Kempt. Mais malgré des pertes lourdes, les premiers assauts menés en personne par le Maréchal sont un échec.
Mais derrière Bachetu apparaissent déjà les redoutables cavaliers du IIIème Corps de cavalerie de Kellermann : un régiment de Dragon et un de Cuirassiers.
La brigade Pack est forcée de se mettre en carré au nord des Quatre Bras - et donc de stopper son mouvement - sous la menace des cavaliers de Reille, toujours sur la brèche.
Mais Reille, arrêtant sa charge devant les carrés Anglais, est rapidement désorganisé : Pack en profite et s'avance vers les cavaliers, les foudroyant d'un feu dense. Reille est tué à la tête de ses cavaliers qui fuient le champ de bataille - ils ne seront ralliés que vers 21 h.
Puis, c'est la brigade Best qui intervient contre Jérôme et, avec l'aide du contingent de Brunswick, entreprends de chasser les Français des la colline des Quatre Bras. La contre offensive anglaise est d'une terrible efficacité.
A ce moment, Ney craint le pire. Ses pertes s'élèvent déjà à environ 5.000 tués, blessés et manquants. Les alliés déplorent pas moins de 8.000 pertes à ce moment, mais tiennent une position formidable et rien ne semble pouvoir repousser la brigade Kempt.
Mais le Maréchal n'a pas dit son dernier mot. En effet, il dispose de Kellermann et de Foy, en position tout deux d'attaquer. Il ordonne donc à Kellermann de repousser Best, pendant que Foy reçoit l'ordre de repousser les troupes du contingent de Brunswick puis de tourner l'aile gauche anglaise par le Nord.
La manœuvre est d'une brutale efficacité, alors qu'appuyé par ses batteries, Ney finit enfin par dégager la route de cette ennuyeuse brigade Kempt, qui se replie sur les Quatre Bras. Il semble que les hauteurs soient définitivement conquises, lorsque Foy repousse les troupes du contingent de Brunswick. C'en est trop pour les alliés du corps de réserve, dont deux régiments s'enfuient devant ce retournement dramatique de situation.
Wellington sait qu'il va bientôt recevoir le renfort de la 3rd Division d'Alten. Il doit donc tenir coute que coute. Il n'hésite donc pas un seul instant à ordonner à sa cavalerie de contre charger les cuirassiers et dragons de Kellermann. En un contre trois, ils parviennent à tenir le choc. Les Français subissent de grandes pertes lors de contre-attaques locales...Et une partie du IIème Corps part en déroute...pour une raison absolument inconnue...(je me suis honteusement vautré. J'ai pris le niveau de démoralisation du Ier Corps, qui est de 24 pertes, alors que celui du IIème Corps est de 37. J'en étais loin. Résultat, j'ai testé le moral de l'ensemble des troupes et plusieurs régiments désorganisés ont loupé)
L'arrivée des premières troupes d'Alten (Halkett's Brigade et Kielmansegge's Brigade) relance les combats au niveau des Quatre Bras et menace les lignes de communication françaises, alors que Ney achève son mouvement tournant qui coute les Quatre Bras de la route de Bruxelles. Mais il doit faire vite car déjà il peut voir au loin les drapeaux des redoutables Coldstream Guard et Foot Guard de Cooke.
Pressant les divisions de Foy et Jérôme, le Maréchal Ney parachève sa manœuvre, encerclant totalement les Quatre Bras et les coupant de Nivelle et Bruxelles. La victoire est à portée de main, mais Cooke s'approche. Ney sait alors que deux de ses régiments vont souffrir, mais ses deux derniers régiments de cavalerie du Corps de Kellermann viennent d'arriver et l'ensemble des batteries de l'Aile gauche peuvent à présent écraser les anglais d'Alten sous un déluge de boulet.
Enfin, celles qui n'ont pas été mises en désordre et pressées de se replier dans les bois en tout cas.
Comme prévu, les gardes de Cooke infligent un cuisant revers aux troupes de Jérôme et Foy (deux régiments seulement), qui sont mis en désordre. Mais l'afflux d'autres brigades et la charge de Kellermann ont raison des gardes, qui doivent se replier devant l'ampleur du désastre. Ainsi s'achève la bataille des Quatre Bras. Elle aura couté plus de 7 000 pertes à Ney, sans compter les troupes qui se sont enfuient. Mais les britanniques ont perdu plus des deux tiers de leurs forces engagées, dont plus de 10,000 tués et blessés.
Image de fin de partie :
Au final, un scénario intéressant, idéal pour apprendre le jeu, avec des effectifs modestes, une seule carte mais un véritable challenge. Bon, la prochaine fois, je saurais que le IIème Corps peut prendre plus de 24 pertes avant de tester sa démoralisation. Pis je passerai pas pour un idiot comme ça :D
Vince.
Bref. La boite est bien complète avec 6 cartes : 1 pour Quatre Bras et Wavre, 2 pour Mont Saint-Jean et 2 pour Ligny. Certaines cartes peuvent s'assembler : Quatre Bras et Ligny peuvent s'assembler pour jouer l'ensemble de la journée du 16 juin...Combat épique s'il en est. Mais il est possible de faire encore d'autre mix des cartes pour jouer le 18 juin, les possibilités du 17 juin, ou encore la campagne complète.
On retrouve également, pour chaque bataille, plusieurs scenarii alternatifs : Davout devient commandant d'aile ou chef d'état-major de l'armée du nord (gros bill l'un comme l'autre), Ney envoie D'Erlon sur Ligny, Bulow magne ses fesses et arrive à temps pour Ligny...Etc etc etc.
Bref, comme je disais. Beaucoup de possibilités, des règles claires ne nécessitant plus qu'une petite partie d'essai pour voir un peu ce que ça donne. Je décide de jouer en utilisant les règles de commandement de base. On verra plus tard avec un vrai adversaire avec les règles avancées - et plus intéressantes. Mon choix de scénario se porte sur la bataille historique des Quatre Bras...
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La Bataille des Quatre Bras - 16 Juin 1815
Forces en Présence :
France :
Aile Gauche de l'Armée du Nord - Maréchal Ney
IIème Corps (Reille) (environ 22.000 hommes)
5ème Division (Bachelu)
6ème Division (Jérôme)
9ème Division (Foy)
IIIème Corps de Cavalerie (Kellermann) (environ 4.000 sabres)
Cavalerie légère de la Garde Impériale - non utilisée
Ier Corps (D'Erlon) - non utilisé
Armée alliée :
General Arthur Wellesley, duc de Wellington
I Corps (Prince of Orange) (environ 19.000 hommes)
Reserve Corps (Wellington) (environ 16.500 hommes)
Plan Français :
Le plan français est simple.
- La cavalerie légère s'avancera sur la route vers les Quatre Bras et provoquera les Anglais pour les forcer à se mettre en carré. Elle attaquera le cas échéant. Le but est de ralentir les britanniques et de les maintenir sur leurs positions le temps que les divisions d'infanterie se mettent en ordre de bataille.
- La 5ème Division de Bachetu, sous la direction même du Maréchal Ney, attaquera le Grand Pierrepont, dans le but d'assurer le flanc gauche de l'armée. Puis, elle remontera vers les Quatre Bras, avec l'artillerie en soutien sur la colline à l'est du Grand Pierrepont.
- La 9ème Division de Foy et la cavalerie de la Garde prendront le chemin de Thile. La cavalerie de la garde prendra ensuite le chemin de Ligny où l'Empereur l'attend, Foy s'avancera vers la ferme fortifiée de la Cense, afin d'arriver sur le flanc britannique.
- Les renforts prendront la route directe vers les Quatre Bras afin de ne pas perdre de temps. Le seul mouvement tournant d'ampleur sérieuse est donc confié à la 9ème Division de Foy. La 6ème Division de Jérôme interviendra en fonction des besoins.
Ce qui est certain, c'est que dans un premier temps, je dispose avec les Français d'une grosse supériorité numérique. En l'utilisant bien, je peux rapidement atteindre la zone des Quatre Bras avant que Wellington n'ait reçu trop de renfort.
Plan Britannique :
Encore plus simple.
On ramène les renforts et on tient. Des questions ?
Premiers combats.
Les premiers combats voient une charge de la cavalerie légère du IIème Corps enfoncer les troupes hollandaises ou belges de piètre qualité et qui ont échouées à se mettre en carré. Dans le même temps, avec l'ensemble de la 5ème Division, Ney prend le Grand Pierrepont.
Puis, Wellington, arrivant sur le champ de bataille, et constatant la disparition pure et simple d'une brigade complète alliée, tente de mettre un point d'arrêt sur Gemioncourt pour gagner un peu de temps. Il sait très bien qu'il ne tiendra pas longtemps, mais chaque minute compte. De sa position, il peut observer les 5ème, 9ème et 6ème divisions s'approcher et tenter de l'envelopper, pendant que sur sa gauche, la cavalerie de la garde a prit position sur la route de Ligny.
Mais c'était sans compter avec la cavalerie de Reille, acharnée. Les régiments alliés sont écrasés et Wellington ne peut que constater l'échec total de la défense de Gemioncourt (combat qui voit la mort du Prince d'Orange, sabré par un hussard), alors que Reille s'approche dangereusement des Quatre Bras. Mais Wellington voit enfin ses premiers renforts s'approcher du croisement si stratégique - dont une précieuse unité de cavalerie légère.
Afin de tenir sa position, Wellington n'a d'autre choix que de déployer la brigade Kempt - Picton's Division au sud des Quatre Bras, sur quatre rangs. Afin d'éviter qu'ils ne soient chargés par la cavalerie française toute proche, il prend une terrible décision : il charge la cavalerie française deux fois plus nombreuse avec son unique régiment de cavalerie. Pendant ce temps, la 9ème Division de Foy a entamé son mouvement tournant, alors que la cavalerie de la Garde a quitté le champ de bataille.
Mais juste derrière Kempt, les brigades Pack et Best ainsi que le contingent de Brunswick s'approchent. Il suffit de tenir une petite heure et ce beau monde sera en position !
Le Maréchal Ney sait qu'il doit aller vite. Alors que sur sa droite, Foy déboule sur le champ de bataille et va menacer la route de Bruxelles, Jérôme monte d'un pas résolu sur la colline des Quatre Bras, pendant que Bachetu encercle Kempt. Mais malgré des pertes lourdes, les premiers assauts menés en personne par le Maréchal sont un échec.
Mais derrière Bachetu apparaissent déjà les redoutables cavaliers du IIIème Corps de cavalerie de Kellermann : un régiment de Dragon et un de Cuirassiers.
La brigade Pack est forcée de se mettre en carré au nord des Quatre Bras - et donc de stopper son mouvement - sous la menace des cavaliers de Reille, toujours sur la brèche.
Mais Reille, arrêtant sa charge devant les carrés Anglais, est rapidement désorganisé : Pack en profite et s'avance vers les cavaliers, les foudroyant d'un feu dense. Reille est tué à la tête de ses cavaliers qui fuient le champ de bataille - ils ne seront ralliés que vers 21 h.
Puis, c'est la brigade Best qui intervient contre Jérôme et, avec l'aide du contingent de Brunswick, entreprends de chasser les Français des la colline des Quatre Bras. La contre offensive anglaise est d'une terrible efficacité.
A ce moment, Ney craint le pire. Ses pertes s'élèvent déjà à environ 5.000 tués, blessés et manquants. Les alliés déplorent pas moins de 8.000 pertes à ce moment, mais tiennent une position formidable et rien ne semble pouvoir repousser la brigade Kempt.
Mais le Maréchal n'a pas dit son dernier mot. En effet, il dispose de Kellermann et de Foy, en position tout deux d'attaquer. Il ordonne donc à Kellermann de repousser Best, pendant que Foy reçoit l'ordre de repousser les troupes du contingent de Brunswick puis de tourner l'aile gauche anglaise par le Nord.
La manœuvre est d'une brutale efficacité, alors qu'appuyé par ses batteries, Ney finit enfin par dégager la route de cette ennuyeuse brigade Kempt, qui se replie sur les Quatre Bras. Il semble que les hauteurs soient définitivement conquises, lorsque Foy repousse les troupes du contingent de Brunswick. C'en est trop pour les alliés du corps de réserve, dont deux régiments s'enfuient devant ce retournement dramatique de situation.
Wellington sait qu'il va bientôt recevoir le renfort de la 3rd Division d'Alten. Il doit donc tenir coute que coute. Il n'hésite donc pas un seul instant à ordonner à sa cavalerie de contre charger les cuirassiers et dragons de Kellermann. En un contre trois, ils parviennent à tenir le choc. Les Français subissent de grandes pertes lors de contre-attaques locales...Et une partie du IIème Corps part en déroute...pour une raison absolument inconnue...(je me suis honteusement vautré. J'ai pris le niveau de démoralisation du Ier Corps, qui est de 24 pertes, alors que celui du IIème Corps est de 37. J'en étais loin. Résultat, j'ai testé le moral de l'ensemble des troupes et plusieurs régiments désorganisés ont loupé)
L'arrivée des premières troupes d'Alten (Halkett's Brigade et Kielmansegge's Brigade) relance les combats au niveau des Quatre Bras et menace les lignes de communication françaises, alors que Ney achève son mouvement tournant qui coute les Quatre Bras de la route de Bruxelles. Mais il doit faire vite car déjà il peut voir au loin les drapeaux des redoutables Coldstream Guard et Foot Guard de Cooke.
Pressant les divisions de Foy et Jérôme, le Maréchal Ney parachève sa manœuvre, encerclant totalement les Quatre Bras et les coupant de Nivelle et Bruxelles. La victoire est à portée de main, mais Cooke s'approche. Ney sait alors que deux de ses régiments vont souffrir, mais ses deux derniers régiments de cavalerie du Corps de Kellermann viennent d'arriver et l'ensemble des batteries de l'Aile gauche peuvent à présent écraser les anglais d'Alten sous un déluge de boulet.
Enfin, celles qui n'ont pas été mises en désordre et pressées de se replier dans les bois en tout cas.
Comme prévu, les gardes de Cooke infligent un cuisant revers aux troupes de Jérôme et Foy (deux régiments seulement), qui sont mis en désordre. Mais l'afflux d'autres brigades et la charge de Kellermann ont raison des gardes, qui doivent se replier devant l'ampleur du désastre. Ainsi s'achève la bataille des Quatre Bras. Elle aura couté plus de 7 000 pertes à Ney, sans compter les troupes qui se sont enfuient. Mais les britanniques ont perdu plus des deux tiers de leurs forces engagées, dont plus de 10,000 tués et blessés.
Image de fin de partie :
Au final, un scénario intéressant, idéal pour apprendre le jeu, avec des effectifs modestes, une seule carte mais un véritable challenge. Bon, la prochaine fois, je saurais que le IIème Corps peut prendre plus de 24 pertes avant de tester sa démoralisation. Pis je passerai pas pour un idiot comme ça :D
Vince.