Au cours du week-end des 5/6 avril s'est tenue la convention Petites guerres des Immortels de Paris Ouest.
Arbitre de la partie NPOW mais ne voulant pas me contenter de ce rôle parfois ingrat, j'ai convaincu, sans trop de mal, Vincewg de venir faire une, ou deux, parties de ce jeu sur la campagne de 1815, la première se déroulant à Quatre Bras.
De mon côté, il s'agit d'une totale découverte du jeu ... et de mon adversaire, lequel ne manque ni d'humour, ni de mordant sur le champ de bataille.
Le système du jeu est relativement simple, aisé à appréhender mais demande toutefois une gestion suivie des unités en désordre (puisqu'une unité mise en désordre ne pourra être réorganisée que plusieurs tours plus tard sur un jet de dé sous son moral), des attaques à mener. Il faut aussi prévoir "ses coups" au moins 1 ou 2 tours à l'avance. Nous avons joué au niveau le plus bas en matière de commandement (pas d'ordre écrit par exemple), ce qui est le plus facile pour une première partie.
Voilà donc un CR assez court (comme la partie ...).
Quatre Bras - 16 juin 1815 - QG d'Orange :
- Votre Altesse, les français approchent. Ils semblent commandés par Ney, ce traitre au roi Louis XVIII,
- ah si c'est Ney, on a le temps. Il a fait preuve dernièrement de pusillanimité et son attaque sera molle je pense,
- certes mais si je peux me permettre, peut-être devrions-nous replier nos troupes afin de les appuyer sur le bois du Bossu et Gemioncourt pour éviter qu'elles ne soient tournées,
- faites donc. J'arrive. De toutes façons, je sais que Brunswick est en marche pour nous rejoindre. Les français ne passeront pas ...
Situation au début : suivant les ordres d'Orange, deux unités se replient devant Gemioncourt, tandis qu'une autre tient Grand Pierrepont. Les français, en colonne, progressent rapidement. La cavalerie de la Garde est en avant de Villers-Perwin.
Clairement, un des objectifs français est la prise de Grand Pierrepont qui bloque le passage. A cette fin, Ney envoie beaucoup de monde, dont une bonne grosse batterie d'artillerie pour attendrir les défenseurs avant l'assaut de l'infanterie. Orange envoie sur les collines en arrière de Gemioncourt l'unité qui se trouvait à Quatre Bras et termine tranquillement son lunch. Wellington accourt à brides abattues par la route de Ligny.
Après un bon gros bombardement en règle et un assaut violent, les français prennent sans coup férir Grand Pierrepont. L'unité qui tenait ce point se replie en désordre en passant derrière le bois du Bossu. Merlen fait son entrée sur le champ de bataille de ce côté et dès son arrivée, aperçoit des troupes amies en repli et en désordre ... (Ca promet se dit-il ...).
Dans le même temps, suite à des tirs d'artillerie, le régiment qui tenait Gemioncourt s'est enfui ... Orange sort enfin de table et se fait incendier par Wellington qui l'envoie réorganiser ses troupes en retraite.
Emmenées par un Ney moins mou que ne le pensait Orange et par des divisionnaires survoltés, toutes les troupes françaises attaquent, tournant la position ennemie par la route menant à Ligny.
Les troupes de Brunswick se déploient à l'aile gauche et les guards en avant de Quatre Bras. Toutefois, Orange ayant omis d'occuper le bois, les français en profitent pour déborder les alliés par là.
Les premières pertes alliées :
L'assaut est général et les anglais plient peu à peu. Quatre Bras est quasiment encerclé mais est encore tenu (mais pour combien de temps). Les combats font rage au milieu des maisons en flammes et des cris des blessés et des mourants.
Devant la "furia francese" à laquelle ses troupes ne parviennent pas à résister, Wellington donne alors l'ordre de retraite vers Mont St Jean.
Epilogue :
Orange : c'est drôle, je ne voyais pas ça comme ça moi ...
Wellington : vous êtes une buse ... vous verrez dans les jours qui viennent comment un grand général arrive à vaincre ...
Orange : oui, je verrai ...
Pour finir, vue de la salle (il y en avait 2 autres) avec au 1er plan à gauche VinceWg/Ney :
Arbitre de la partie NPOW mais ne voulant pas me contenter de ce rôle parfois ingrat, j'ai convaincu, sans trop de mal, Vincewg de venir faire une, ou deux, parties de ce jeu sur la campagne de 1815, la première se déroulant à Quatre Bras.
De mon côté, il s'agit d'une totale découverte du jeu ... et de mon adversaire, lequel ne manque ni d'humour, ni de mordant sur le champ de bataille.
Le système du jeu est relativement simple, aisé à appréhender mais demande toutefois une gestion suivie des unités en désordre (puisqu'une unité mise en désordre ne pourra être réorganisée que plusieurs tours plus tard sur un jet de dé sous son moral), des attaques à mener. Il faut aussi prévoir "ses coups" au moins 1 ou 2 tours à l'avance. Nous avons joué au niveau le plus bas en matière de commandement (pas d'ordre écrit par exemple), ce qui est le plus facile pour une première partie.
Voilà donc un CR assez court (comme la partie ...).
Quatre Bras - 16 juin 1815 - QG d'Orange :
- Votre Altesse, les français approchent. Ils semblent commandés par Ney, ce traitre au roi Louis XVIII,
- ah si c'est Ney, on a le temps. Il a fait preuve dernièrement de pusillanimité et son attaque sera molle je pense,
- certes mais si je peux me permettre, peut-être devrions-nous replier nos troupes afin de les appuyer sur le bois du Bossu et Gemioncourt pour éviter qu'elles ne soient tournées,
- faites donc. J'arrive. De toutes façons, je sais que Brunswick est en marche pour nous rejoindre. Les français ne passeront pas ...
Situation au début : suivant les ordres d'Orange, deux unités se replient devant Gemioncourt, tandis qu'une autre tient Grand Pierrepont. Les français, en colonne, progressent rapidement. La cavalerie de la Garde est en avant de Villers-Perwin.
Clairement, un des objectifs français est la prise de Grand Pierrepont qui bloque le passage. A cette fin, Ney envoie beaucoup de monde, dont une bonne grosse batterie d'artillerie pour attendrir les défenseurs avant l'assaut de l'infanterie. Orange envoie sur les collines en arrière de Gemioncourt l'unité qui se trouvait à Quatre Bras et termine tranquillement son lunch. Wellington accourt à brides abattues par la route de Ligny.
Après un bon gros bombardement en règle et un assaut violent, les français prennent sans coup férir Grand Pierrepont. L'unité qui tenait ce point se replie en désordre en passant derrière le bois du Bossu. Merlen fait son entrée sur le champ de bataille de ce côté et dès son arrivée, aperçoit des troupes amies en repli et en désordre ... (Ca promet se dit-il ...).
Dans le même temps, suite à des tirs d'artillerie, le régiment qui tenait Gemioncourt s'est enfui ... Orange sort enfin de table et se fait incendier par Wellington qui l'envoie réorganiser ses troupes en retraite.
Emmenées par un Ney moins mou que ne le pensait Orange et par des divisionnaires survoltés, toutes les troupes françaises attaquent, tournant la position ennemie par la route menant à Ligny.
Les troupes de Brunswick se déploient à l'aile gauche et les guards en avant de Quatre Bras. Toutefois, Orange ayant omis d'occuper le bois, les français en profitent pour déborder les alliés par là.
Les premières pertes alliées :
L'assaut est général et les anglais plient peu à peu. Quatre Bras est quasiment encerclé mais est encore tenu (mais pour combien de temps). Les combats font rage au milieu des maisons en flammes et des cris des blessés et des mourants.
Devant la "furia francese" à laquelle ses troupes ne parviennent pas à résister, Wellington donne alors l'ordre de retraite vers Mont St Jean.
Epilogue :
Orange : c'est drôle, je ne voyais pas ça comme ça moi ...
Wellington : vous êtes une buse ... vous verrez dans les jours qui viennent comment un grand général arrive à vaincre ...
Orange : oui, je verrai ...
Pour finir, vue de la salle (il y en avait 2 autres) avec au 1er plan à gauche VinceWg/Ney :
Dernière édition par corybantes le Sam 12 Avr 2014 - 10:06, édité 3 fois