Allalalai a écrit:Arrête, je ne veux pas de sous-module, je veux un système intuitif, sans bouger de la carte.
En fait ce n'est pas si évident. Si on résume les tactiques de l'époque, on a :
- l'attaque centrale en vue d'une percée
- Le double enveloppement
- l'enveloppement par une aile avec attaque centrale limitée
- l'attaque oblique avec centre et ailes refusés.
à ceci s'ajoutent :
- les harcèlements
- les embuscades
Pour la première série, la bataille est une gestion de temps en raison de l'absence de réserve digne de ce nom. Donc le succès d'un double enveloppement contre une percée centrale (Cannes) passe par l'échec de la percée. Que se passe-t-il si l'enveloppement et la percée sont réalisés presque simultanément ? Sur une table tactique, c'est la confusion et le vainqueur n'est pas encore déterminé à cet instant.
Ensuite en fonction de chaque plan quels sont les facteurs de succès ?
Pour la percée centrale : a priori, la présence de troupes formées et/ou de cavalerie de choc (ie : catraphractaires ou xystophoroi et chars lourds , à la limite les cavaleries gothiques). Perso, je ne considère pas les cavaleries moyennes ou lourdes non précitées comme "choc".
Pour l'enveloppement et le reste: une supériorité qualitative de cavalerie voire d'infanterie dans le cas de l'affrontement de 2 armées
d'infanterie.
Pour le harcèlement, un avantage quantitatif de cavalerie légère (archers surtout) voire moyenne.
Pour l'embuscade, on a un bonus de surprise et le rapport d'effectifs engagés. Pour réussir, une embuscade doit engager au moins autant de troupes que sa cible (armée complète, avant garde ou arrière garde) pour éviter d'être laminée par une contre-attaque (peut-être un peu moderne comme concept mais pas certain)
Bref, modéliser tout ceci sur quelques coups de dé ne me semble pas évident au premier abord surtout si la bataille a un rôle décisif en termes d'issue de campagne ou d'attrition (pb de reconstitution des troupes).