J'ai terminé le livre hier soir. Je l'ai trouvé très intéressant, nécessaire tout simplement pour bien comprendre l'extrême complexité de la situation et des motivations de chacun (et éviter les "démarrages au 1/4 de tour" pavloviens au seul mot d'Algérie française).
La conclusion du livre (année 1848) donne u point de vue lui auss intéressant : l'Alégrie est pacifiée (Abd el-Kader prisonnier) mais mal conquise. Les colons européens n'arrivent en "masse" qu'avec la IIe République qui veut se débarasser de pas mal de "sans emplois" entre les deux "révolutions" de 48. Il ne sont que 100 000 en 1848 en Algérie. Leur avenir dépend, sans qu'il puisse alors en avoir conscience, de la manière dont seront gérées et traitées les populations indigènes.
Quant au style du livre, j'ai bien aimé aussi. Le récit est très proche des combats, le fil rouge est militaire, avec peu de détour par des considérations plus globale. Mais c'est un parti pris comme un autre : le livre est cohérent et bien écrit.
PS : je commence maintenant La guerre en Indochine du même Georges Fleury (j'ai vu que Biracheim en avait dit du mal sur son blogue, mais c'est le seul qui existait en poche pas cher sur le sujet...).