patrick receveur a écrit:SPARTA !!!
Ben oui, c'est finalement Sparte qui gagne encore. Mais ce fut très serré et très intéressant comme partie.
D'abord je ne pense pas vraiment avoir commis d'erreur par rapport aux règles. Ca commence à rentrer !
Ensuite, ces deux parties ont révélé une partie des potentialités du système et c'est vraiment plaisant.
Le doublement des unités alliées a vraiment changé la configuration de la partie. Cela pouvait se retourner contre eux car la ligne d'infanterie spartiate était plus longue, mais la cavalerie a largement compensé. Cette dernière est vraiment très pauvre en combat (ce n'est pas de la cavalerie lourde ou de choc). Mais elle se prête à toutes sortes de manoeuvre et, bien utilisée en coopération avec l'infanterie, elle peut être décisive.
Ainsi, la cavalerie légère ou moyenne qui se glisse sur les arrières de l'infanterie ennemie n'est pas très dangereuse par elle-même (à moins d'attendre gentiment pendant 6 ou 7 tours qu'elle parvienne à faire mouche...) mais la pression qu'elle exerce est répercutée en bonus/malus dans les combats entre infanterie.
Autre utilité des forces "légères": un effet dilatoire pour les offensives ennemies et une relative désorganisation de celles-ci, voir même des malus au combat.
Les Alliés pouvaient largement gagner, mais il aurait fallu être plus prudent avec leur aile gauche: au lieu de la laisser soutenir le choc des Spartiates, dès que la victoire à droite était acquise, le plus sage était de rompre le contact avec l'ennemi afin de connecter et de réaligner toutes les unités et ensuite de reprendre l'offensive et de déborder les Spartiates. Au lieu de cela, ces derniers ont eu le temps de défaire les Alliés engagés avant que le reste de l'armée ne leur tombe dessus. Du moment que la cavalerie spartiate s'était glissée sur leurs arrières, il n'était plus possible de reculer des troupes. Il a fallu un peu de chances aux Lacédémoniens sur la fin, mais le résultat montre l'excellence de leur infanterie et leur capacité à renverser une situation compromise.
Autre aspect bien mis en relief: la difficulté des hoplites à manoeuvrer. La pénalité que subissent les hoplites qui veulent se réorienter dans un hexagone adjacent à l'ennemi et la règle relative à la déviation vers la droite compliquent considérablement les choses: si l'armée alliée avait été composée de légionnaires les Spartiates n'auraient pas eu le temps de l'emporter avant que l'aile victorieuse ne les charge. Les hoplites sont formidables au choc et tout droit. Mais ensuite, c'est la galère !