SENTINUM : 295 avant JC
C’est une bataille de la troisième guerre samnite (298-290). Rome est alors confrontée à une grave crise : elle doit faire face à une coalition rassemblant Samnites, Etrusques, Ombriens et Gaulois.
Le champ de bataille :
La faiblesse des indications historiographiques rend préférable de placer l’action dans une simple plaine.
L’échelle est d’environ 250 m pour un hexagone et d’une petite demi-heure pour un tour.
Les armées :
L’armée romaine :
Sentinum semble avoir été l’une des premières batailles ou apparaît la légion dite manipulaire, bien que les indications de Tite-Live à ce sujet semblent assez anachroniques.
Le scénario de légion donne la liste suivante (que j’adapte pour la distinction entre Romains et Italiens) :
Soit un total de 35 000 fantassins et 6 250 cavaliers, répartis en 25 unités pour une valeur de combat total de 146.
Trois points forts dans cette armée :
L’armée coalisée :
Soit 30 000 fantassins, 3 125 cavaliers et 50 chars, répartis en 19 unités pour une valeur de combat totale de 145.
L’armée coalisée est donc moins nombreuse que celle des Romains, notamment pour la cavalerie, sans infanterie lourde comparable aux légionnaires et avec une souplesse de commandement moindre.
Toutefois :
Remarques supplémentaires :
Ces deux armées confrontent des types de troupes très différents.
Avec les légionnaires, Rome dispose de combattants puissants et surtout tenaces. Leur moral est équivalent à celui de vétérans et le prolongement du choc se traduit par un accroissement de leur efficacité (traduit par un malus infligé à une unité d’infanterie moyenne ou lourde attaquant des légionnaires affaiblis).
Les épéistes gaulois sont l’exact opposé des légionnaires : puissants au moment du choc (bonus d’attaque quand l’unité est fraîche), ils peinent davantage à soutenir la longueur du combat (perte de ce bonus quand l’unité est affaiblie).
Ainsi, le temps pourrait être un facteur plutôt favorable aux Romains.
C’est une bataille de la troisième guerre samnite (298-290). Rome est alors confrontée à une grave crise : elle doit faire face à une coalition rassemblant Samnites, Etrusques, Ombriens et Gaulois.
Le champ de bataille :
La faiblesse des indications historiographiques rend préférable de placer l’action dans une simple plaine.
L’échelle est d’environ 250 m pour un hexagone et d’une petite demi-heure pour un tour.
Les armées :
L’armée romaine :
Sentinum semble avoir été l’une des premières batailles ou apparaît la légion dite manipulaire, bien que les indications de Tite-Live à ce sujet semblent assez anachroniques.
Le scénario de légion donne la liste suivante (que j’adapte pour la distinction entre Romains et Italiens) :
Soit un total de 35 000 fantassins et 6 250 cavaliers, répartis en 25 unités pour une valeur de combat total de 146.
Trois points forts dans cette armée :
- L’infanterie lourde légionnaire
- Une cavalerie assez fournie et de bonne qualité
- 2 généraux permettant une certaine souplesse tactique
L’armée coalisée :
Soit 30 000 fantassins, 3 125 cavaliers et 50 chars, répartis en 19 unités pour une valeur de combat totale de 145.
L’armée coalisée est donc moins nombreuse que celle des Romains, notamment pour la cavalerie, sans infanterie lourde comparable aux légionnaires et avec une souplesse de commandement moindre.
Toutefois :
- Les combattants gaulois apparaissent comme une force de choc redoutable
- La masse d’infanterie moyenne coalisée est plus nombreuse que l’infanterie légionnaire et alliée de Rome
- Le plus faible nombre d’unités veut dire aussi une armée plus aisée à manœuvrer (bien que les Romains compensent cela par la présence d’un général supplémentaire)
- Les deux armées s’équilibrent en terme de valeur de combat (conséquence de la présence des combattants chevronnés gaulois)
Remarques supplémentaires :
Ces deux armées confrontent des types de troupes très différents.
Avec les légionnaires, Rome dispose de combattants puissants et surtout tenaces. Leur moral est équivalent à celui de vétérans et le prolongement du choc se traduit par un accroissement de leur efficacité (traduit par un malus infligé à une unité d’infanterie moyenne ou lourde attaquant des légionnaires affaiblis).
Les épéistes gaulois sont l’exact opposé des légionnaires : puissants au moment du choc (bonus d’attaque quand l’unité est fraîche), ils peinent davantage à soutenir la longueur du combat (perte de ce bonus quand l’unité est affaiblie).
Ainsi, le temps pourrait être un facteur plutôt favorable aux Romains.