si en corée c'est une victoire mais limite l'intervention des chinois a été lourde !!!
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lampiao a écrit:si en corée c'est une victoire mais limite l'intervention des chinois a été lourde !!!
Dernière édition par Dominique Guillemin le Mer 17 Sep 2008 - 14:03, édité 1 fois
Frédéric Bey a écrit:
Les incohérence de de la contre-guérilla française pendant la Guerre d'Algérie, par M. Goya :france:
Et puis faut aussi lever dans les conscience l'idée que la guerre est chirurgicale et se fait avec 0 morts dans notre camp, les mecs en face sont aguerris par + de 20 ans de guerre et nous on est un peu léger à côté question préparation psychologique
amaury a écrit:Sur le plan politique, le discours de nos journaux a porté un rude coup au moral de la nation et à sa volonté de combattre. Sur ce plan, oui, il y a succès taliban,
amaury a écrit:… mais nous en sommes les seuls responsables.
amaury a écrit:… Un discours soutenant à fond nos militaires,
amaury a écrit:Pour revenir au fond du sujet, l’embuscade du 18 août et la manière dont elle a été traitée.
Sur le plan tactique, une embuscade qui coûte plus de pertes aux assaillants qu’aux défenseurs n’est pas vraiment un succès. Cet « échec relatif » des Talibans montre la qualité des troupes françaises engagée, mais n’a pas été vraiment évoqué en France (voire tourné en dérision).
Sur le plan opérationnel, malgré le battage médiatique très négatif (et donc défavorable à nos forces) qui a entouré cette affaire, l’objectif opérationnel recherché n’a pas été atteint par les Talibans. Dans la même région, face aux Italiens, une « petite » embuscade avec un mort italien avait convaincu les Italiens de s’enfermer chez eux et d’abandonner le terrain aux Talibans. Malgré 10 morts, les Français continuent leurs patrouilles, et ont retenu la leçon. Les dernières embuscades tendues ont été tenues en échec par les Français.
Sur le plan stratégique, cela n’a eu aucun impact.
Sur le plan politique, le discours de nos journaux a porté un rude coup au moral de la nation et à sa volonté de combattre. Sur ce plan, oui, il y a succès taliban, … mais nous en sommes les seuls responsables. Un discours soutenant à fond nos militaires, expliquant pourquoi l’armée française s’est faite surprendre (Talibans très agressifs alors que le secteur était réputé calme avant l’arrivée des Français) et mettant en valeur l’efficacité des troupes (qui ont tenu plusieurs heures dans des circonstances difficile) aurait pu avoir l’effet inverse, et fournir aussi une victoire politique à la coalition !
L’intérêt du texte de ce général, c’est qu’il veut inverser la pente du discours médiatique défaitiste qui a entouré cette affaire, et mettre en avant un discours positif seul capable d’amener une victoire politique.
Par ailleurs, je vais ouvrir un sujet dans la section « histoire récente », pour parler d’un futur scénario En Pointe Toujours sur le sujet.
Je ne pense pas que le combat ait eu un impact stratégique. Par contre, il témoigne d'une réalité stratégique qui est, elle, très sérieuse (et qui était probablement sous-estimée avant). Et qui montre clairement que nous n'allons pas vers une amélioration de la situation.13emeDBLE a écrit:Si un très grand impact au contraire : les Taliban sont capables d'agir en force loin du Pakistan, en soutenant un combat sur une grande durée (on est bien au-delà d'une embuscade), en renforçant leurs troupes, en amenant des munitions, et en évacuant morts et blessés. Dans un conflit asymétrique, c'est rarement bon signe...amaury a écrit:Sur le plan stratégique, cela n’a eu aucun impact.
Le ressentiment des gars sur le terrain juste après l'engagement me rappelle ce que racconte un officier supérieur du GIGN sur le combat de Loyada à Djibouti (1976). Rappel du contexte : après 12 heures à l'affut, le GIGN est enfin autorisé à ouvrir le feu. Les paras et les blindés de la Légion mettent (un peu) plus de temps que prévu pour déboucher vu la densité de feu des mitrailleuses somaliennes (de mémoire de l'ordre de 5 à 10 mn de plus que prévu...). Le bilan est positif (tous les otages libérés, sauf malheureusement deux enfants de militaire tués). Revenant à la base arrière, les hommes du GIGN ont un profond sentiment d'éched ... et son estomaqué par les applaudissements spontanés avec lesquelq les militaires français locaux les accueillent. De son côté, le chef du GIGN engueule magistralement le commandant en chef français sur place : c'était organisé n'importe comment, les appuis ont trop trainés pour arriver... Et l'officier du GIGN précise : le commandant en chef, sachant qu'il s'agit juste de la décompression après combat, laissera calmement passer l'orage avant d'entamer un débriefing sérieux.13emeDBLE a écrit:Le pseudo-battage médiatique "défaitiste" s'est nourri de l'écart énorme et intolérable entre la version officielle et les faits, et s'est nourri du ressentiment des gars du terrain...
Et on peut les comprendre. Vu comment les politiques (je rejoint entièrement ce qui a été dit plus haut sur le sujet) et les journalistes traitent les militaires, cela ne donne vraiment pas envie d'aller se battre là-bas.13emeDBLE a écrit:D'ailleurs, depuis cette opération, le nombre d'hommes des unités d'élite qui refusent d'aller en A-stan a augmenté...
Je suis d'accord. Et je suis convaincu que c'est la manière dont cela a été présenté aux Français qui a transformé un échec tactique (je veux bien admettre ce point, vous avez peut être raison là-dessus, mais je ne suis pas intimement convaincu), mais échec ponctuel et limité, en une défaite politique.pml a écrit:au niveau politique, c'est une défaite indéniable vu la présentation qui en a été faite (cérémonie aux) invalides, etc......
L'inefficacité de l'appui aérien direct est assez fréquent dans ce genre d'engagement. Les unités sont trop proches les unes des autres, et les risques de dégâts colatéraux importants. En Somalie déjà, lors de leur principal combat à Mogadiscio, les Français avaient renoncés à faire tirer leurs hélicoptères pour limiter les dégâts dans la population civile.pml a écrit:inefficacité de l'appui aérien
C'est bien pour cela que je poursuis la discussion13emeDBLE a écrit:Comme je le répète, cet échange n'est pas, pour moi une mise en cause personnelle (chacun est libre de penser ce qu'il veut), mais un débat d'idées très intéressant...
D'ailleurs, depuis cette opération, le nombre d'hommes des unités d'élite qui refusent d'aller en A-stan a augmenté...
Et je suis convaincu que c'est la manière dont cela a été présenté aux Français qui a transformé un échec tactique (je veux bien admettre ce point, vous avez peut être raison là-dessus, mais je ne suis pas intimement convaincu),
L'inefficacité de l'appui aérien direct est assez fréquent dans ce genre d'engagement. Les unités sont trop proches les unes des autres, et les risques de dégâts colatéraux importants. En Somalie déjà, lors de leur principal combat à Mogadiscio, les Français avaient renoncés à faire tirer leurs hélicoptères pour limiter les dégâts dans la population civile.
pml a écrit:D'ailleurs, depuis cette opération, le nombre d'hommes des unités d'élite qui refusent d'aller en A-stan a augmenté...
J'aimerais avoir un peu plus d'info là-dessus, je suis assez dubitatif.
(affectés à la protection de nos bases aériennes contre les attaques à basse altitude, c'est en effet une priorité actuellement....).
La réalité, c'est que nos hommes sont engagées sans stratégie et sans moyens dans un conflit mal conduit.
Maintenant, c'est vrai aussi que les gars sur place n'ont pas reculé, ni paniqué, mais lutté jusqu'à la mort sur leurs positions... Nous savons que l'héroïsme des soldats ne compense que rarement les errements du commandement.
pml a écrit:
Peut-être pas quand même !
Aujourd'hui, les talibans bénéficient du ras le bol à l'encontre des "envahisseurs".
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