Afghanistan : l'armée française a été engagée, samedi, dans des "combats violents"
Des "combats violents" ont opposé, samedi 18 octobre, un détachement français d'environ 300 hommes et un groupe d''une centaine d'insurgés afghans dans le secteur de la Kapissa, apprend-on auprès de l'état-major des armées. L'affrontement a duré deux heures, dans le vallée d'Alasaï, où les Français menaient une reconnaissance dans le cadre d'une action coordonnée avec les Américains. Au cours de ces affrontements, un poste de tir de missile Milan est tombé entre les mains de l'ennemi.
"Deux compagnies de soldats français ont été très violemment pris à partie (...) L'embuscade était bien préparée, profitant de l'étroitesse des lieux. Les soldats ont dû se replier, avec le soutien de tirs de mortier et une intervention aérienne", indique un porte-parole de l'Isaf à Kaboul.
Samedi, et pour la première fois depuis l'embuscade du 18 août dernier, les forces de la coalition sont retournées jusqu'au village de Sper Kunday, dans la vallée d'Uzbin, pour ce qui s'apparente à une démonstration de force. Au même moment, deux opérations étaient conduites dans les secteurs voisins, pour tenter de fixer les insurgés. Les Américains se sont engagés dans la province de Laghman et les Français dans le district de Kapissa.
C'est là que la colonne française est tombée sur un groupe d'une centaine de combattants ennemis. Ceux-ci ont été engagés par l'aviation alliée et par des tirs de mortiers de 120 mm (photo). L'état-major estime que quatorze insurgés ont été tués. Un soldat français a été blessé par un éclat, stoppé par son gilet pare-balles.
Un incident s'est produit au cours des combats. Une section d'appui Milan (un missile antichar qui, faute de blindés ennemis, peut être utilisé contre des positions retranchées) a dû décrocher sous le feu, en laissant derrière elle un poste de tir et deux missiles. Malgré plusieurs tentatives pour les récupérer, les paras français n'y sont pas parvenus et les armes sont tombées entre les mains des insurgés. La possibilité d'effectuer une frappe aérienne pour détruire le Milan a été repoussée à cause d'une trop grande proximité avec des habitations civiles.
Source : libération
Des "combats violents" ont opposé, samedi 18 octobre, un détachement français d'environ 300 hommes et un groupe d''une centaine d'insurgés afghans dans le secteur de la Kapissa, apprend-on auprès de l'état-major des armées. L'affrontement a duré deux heures, dans le vallée d'Alasaï, où les Français menaient une reconnaissance dans le cadre d'une action coordonnée avec les Américains. Au cours de ces affrontements, un poste de tir de missile Milan est tombé entre les mains de l'ennemi.
"Deux compagnies de soldats français ont été très violemment pris à partie (...) L'embuscade était bien préparée, profitant de l'étroitesse des lieux. Les soldats ont dû se replier, avec le soutien de tirs de mortier et une intervention aérienne", indique un porte-parole de l'Isaf à Kaboul.
Samedi, et pour la première fois depuis l'embuscade du 18 août dernier, les forces de la coalition sont retournées jusqu'au village de Sper Kunday, dans la vallée d'Uzbin, pour ce qui s'apparente à une démonstration de force. Au même moment, deux opérations étaient conduites dans les secteurs voisins, pour tenter de fixer les insurgés. Les Américains se sont engagés dans la province de Laghman et les Français dans le district de Kapissa.
C'est là que la colonne française est tombée sur un groupe d'une centaine de combattants ennemis. Ceux-ci ont été engagés par l'aviation alliée et par des tirs de mortiers de 120 mm (photo). L'état-major estime que quatorze insurgés ont été tués. Un soldat français a été blessé par un éclat, stoppé par son gilet pare-balles.
Un incident s'est produit au cours des combats. Une section d'appui Milan (un missile antichar qui, faute de blindés ennemis, peut être utilisé contre des positions retranchées) a dû décrocher sous le feu, en laissant derrière elle un poste de tir et deux missiles. Malgré plusieurs tentatives pour les récupérer, les paras français n'y sont pas parvenus et les armes sont tombées entre les mains des insurgés. La possibilité d'effectuer une frappe aérienne pour détruire le Milan a été repoussée à cause d'une trop grande proximité avec des habitations civiles.
Source : libération