Préambule: (références Stalingrad de Jean Lopez et Opération Barbarossa de Paul Carrel)
I/ 1ère déconvenue : le hasard de la guerre tombe du ciel
Staline s'attend à une offensive allemande visant Moscou.
C'est le seul moyen selon lui de faire tomber le régime, un adversaire rationnel est censé devoir le prendre s'il veut espérer gagner cette guerre.
Le plan Fall Blau de Hitler visant les pétroles du Caucase devrait le prendre à contre pied.
Mais un officier allemand à bord d'un avion de reconnaissance Storch est abattu au milieu des lignes soviétiques,
avec dans sa mallette les plans de la 1ère phase de Fall Blau.
Staline y voit la confirmation de son idée: Hitler vise Moscou par un mouvement tournant par le sud et remontant, le gros de ses forces est déjà placé dans un grand arc autour de la Capitale.
Hitler maintient le plan en l'état, de toute façon il est trop tard pour en changer, on est déjà fin juin.
II/ VORONEJ : belle opportunité ou piège improvisé ?
Voronej était pas un objectif, mais Hitler a changé d'avis, sa prise n'est plus nécessaire…
mais au bout de 6 jours les panzers franchissent le Don et entrent bientôt dans Voronej.
Hitler laisse à l'appréciation des généraux sur le terrain de prendre ou pas Voronej.
Von Bock veut saisir l'opportunité qui semble s'offrir, ne serait ce que pour laisser croire à Staline que Moscou est visé.
Hitler et Halder pensent que Staline ayant les plans de la 1ere phase n'y croit plus, ce qui est faux, Staline tient encore à son idée première:
Moscou est visé:
Voronej, plaque tournante entre Moscou et Rostov et à 160 km de la voie Moscou Stalingrad devient un objectif à défendre à tout prix.
Les renforts arrivent, et contre attaquent.
Voronej n'est plus prenable, Hitler ordonne que des panzers divisions foncent vers le sud, mais les unités engagées dans la ville risquent d'être encerclées si les abords ne sont pas bien défendus.
Voronej est en train de devenir un piège, non préparé par les soviets certes mais effectif.
La 5e armée de Tanks soviétique attaque et se fait décimer, les forces allemandes finiront par évacuer la ville, mais que de temps perdu !
III/ "Le temps perdu ne se rattrape guère…"
Les grands encerclements plus au sud accoucheront d'une souris.
Von Bock est en désaccord avec le couple Hitler-Halder, il dit qu'il n'y aura plus rien dans les poches encerclées.
Il a raison, 50 000 soviets puis seulement 20 000 seront mis hors de combat, le couple HH en attendait 6 ou 7 fois plus…
IV/ Rostov au lieu de Stalingrad
La ruée prématurée vers le Caucase.
Hitler limoge Von Bock, après avoir été obsédé par des encerclements trop courts (au lieu d'écouter les avertissements de Von Bock)
il lance ses forces vers Rostov porte vers le Caucase avant même d'avoir sécurisé les abords de Stalingrad.
Le plan Fall Blau, faits de phases successives, devient un plan "en même temps".
La suite est d'une logique implacable, Fall Blau a déraillé, les forces allemandes divisées sur deux axes, seront divisées une 2e fois entre Caucase de l'ouest et Caucase de l'est.
Un tel égarement face à la rationalité militaire laisse perplexe.
Que se serait il passé si un Von Bock avait eu la maitrise des évènements ?
Ce wargame permet de refaire cette extraordinaire campagne avec une approche plus rationnelle (à défaut d'optimale)
Je vais essayer d'aller au moins jusqu'à la tombée des premières neiges dans le jeu, jusqu'à Noël 2019 au moins.
I/ 1ère déconvenue : le hasard de la guerre tombe du ciel
Staline s'attend à une offensive allemande visant Moscou.
C'est le seul moyen selon lui de faire tomber le régime, un adversaire rationnel est censé devoir le prendre s'il veut espérer gagner cette guerre.
Le plan Fall Blau de Hitler visant les pétroles du Caucase devrait le prendre à contre pied.
Mais un officier allemand à bord d'un avion de reconnaissance Storch est abattu au milieu des lignes soviétiques,
avec dans sa mallette les plans de la 1ère phase de Fall Blau.
Staline y voit la confirmation de son idée: Hitler vise Moscou par un mouvement tournant par le sud et remontant, le gros de ses forces est déjà placé dans un grand arc autour de la Capitale.
Hitler maintient le plan en l'état, de toute façon il est trop tard pour en changer, on est déjà fin juin.
II/ VORONEJ : belle opportunité ou piège improvisé ?
Voronej était pas un objectif, mais Hitler a changé d'avis, sa prise n'est plus nécessaire…
mais au bout de 6 jours les panzers franchissent le Don et entrent bientôt dans Voronej.
Hitler laisse à l'appréciation des généraux sur le terrain de prendre ou pas Voronej.
Von Bock veut saisir l'opportunité qui semble s'offrir, ne serait ce que pour laisser croire à Staline que Moscou est visé.
Hitler et Halder pensent que Staline ayant les plans de la 1ere phase n'y croit plus, ce qui est faux, Staline tient encore à son idée première:
Moscou est visé:
Voronej, plaque tournante entre Moscou et Rostov et à 160 km de la voie Moscou Stalingrad devient un objectif à défendre à tout prix.
Les renforts arrivent, et contre attaquent.
Voronej n'est plus prenable, Hitler ordonne que des panzers divisions foncent vers le sud, mais les unités engagées dans la ville risquent d'être encerclées si les abords ne sont pas bien défendus.
Voronej est en train de devenir un piège, non préparé par les soviets certes mais effectif.
La 5e armée de Tanks soviétique attaque et se fait décimer, les forces allemandes finiront par évacuer la ville, mais que de temps perdu !
III/ "Le temps perdu ne se rattrape guère…"
Les grands encerclements plus au sud accoucheront d'une souris.
Von Bock est en désaccord avec le couple Hitler-Halder, il dit qu'il n'y aura plus rien dans les poches encerclées.
Il a raison, 50 000 soviets puis seulement 20 000 seront mis hors de combat, le couple HH en attendait 6 ou 7 fois plus…
IV/ Rostov au lieu de Stalingrad
La ruée prématurée vers le Caucase.
Hitler limoge Von Bock, après avoir été obsédé par des encerclements trop courts (au lieu d'écouter les avertissements de Von Bock)
il lance ses forces vers Rostov porte vers le Caucase avant même d'avoir sécurisé les abords de Stalingrad.
Le plan Fall Blau, faits de phases successives, devient un plan "en même temps".
La suite est d'une logique implacable, Fall Blau a déraillé, les forces allemandes divisées sur deux axes, seront divisées une 2e fois entre Caucase de l'ouest et Caucase de l'est.
Un tel égarement face à la rationalité militaire laisse perplexe.
Que se serait il passé si un Von Bock avait eu la maitrise des évènements ?
Ce wargame permet de refaire cette extraordinaire campagne avec une approche plus rationnelle (à défaut d'optimale)
Je vais essayer d'aller au moins jusqu'à la tombée des premières neiges dans le jeu, jusqu'à Noël 2019 au moins.