Soir du 15 juin 1815
"Messieurs, demain nous allons enfin affronter ce cher Blücher et ce damné Wellington...
Mais nous ne pourrons les battre tous les deux, il nous faut choisir…
Blücher nous hait, cet homme est un pat qui ne nous lâchera pas...nous pourrions lui tuer dix mille hommes et en faire fuir dix mille de plus, nous aurions toujours le reste à nos basques.
Une défaite prussienne n'aurait qu'un effet temporaire, que vaudraient 20 000 paysans de Silésie de plus ou de moins ?
Wellington... c'est autre chose, l'homme est habile, il a vaincu la plupart d'entre vous en Espagne, et il m'aurait peut être vaincu aussi,
Il sait admirablement choisir son terrain pour livrer une bataille défensive en masquant ses troupes.
Postée, en duel, l'infanterie anglaise: c'est le diable !
C'est pourquoi il faut l'affronter dans une bataille de mouvement, dans l'urgence il ne pourra choisir le terrain défensif idéal qu'il affectionne
Lui vaincu, ses alliés hollando belges, souvent d'anciens soldats de notre Grande Armée, l'abandonneront, ainsi que les Nassauviens et autres Brunswickois.
Il n'aura alors qu'une hâte, regagner sa flotte à Anvers avec ses troupes britanniques et allemandes de la KGL et rembarquer vers l'Angleterre.
Bruxelles entre nos mains, de nombreux belges rejoindront les rangs de notre grande Armée.
Messieurs ces coquelets au vin n'attendent pas, à table !
Nous avancerons demain en trois vagues
Maréchal Ney : dès le début de la matinée vous commanderez la première, qui remontera la chaussée de Charleroi, vous aurez le IIIe d'infanterie de Vandamme et les 1er et 2e corps de cavalerie de Pajol et Exelmans.
Vous serez mon bouclier protégeant mon flanc droit contre les prussiens,
Maréchal Grouchy: une heure plus tard vous déboucherez de Frasnes en direction du carrefour des quatre bras, avec le IIe corps du général Reille, la deuxième vague...
De l'infanterie hollando belge semble s'y être établie, pas de britannique, mais il est possible que des unités soient déjà présente, vous attaquez sans tarder, des renforts suivront, il ne faut leur laisser aucun répit, vous entendez ?
Vous représentez l'axe principal, l'objectif est de foncer vers Bruxelles si la voie n'est pas fortement défendue, de battre l'armée anglo alliée de Wellington si elle ose vous barrer la route.
Je vous rejoindrai deux heures plus tard, avec le Ier corps du général d'Erlon, ainsi que la Garde impériale et le IIIe corps de réserve de cavalerie du général Kellerman.
Ah ...j'oubliais, mon frère, Jérôme Bonaparte sera avec vous, il commande la plus grosse division du Ier corps.
Prêt pour battre ces maudits anglais !
Quant à vous Maréchal Ney, le VIe corps du général Mouton viendra marchera sur la chaussée à votre rencontre vers midi
le IVe corps du général Gérard sera en route vers 13h, avec les cuirassiers du IVe corps de réserve de cavalerie du général Milhaud,
Maintenez une grande batterie face aux prussiens, soutenue par votre forte cavalerie, votre infanterie doit rester masquée par les replis de terrain,
Blücher ne doit pas voir ce qui lui fait face, s'il vous attaque contenez le, fut ce en reculant habilement comme vous avez si bien su le faire au Portugal et en Russie.
Bien ...sire….
Messieurs, pour une fois, c'est un plan rigide, il n'y aura pas de changement d'axe au gré des circonstances, chaque corps sait quelle route il doit prendre et quel adversaire il va affronter, aucun risque de mauvaises interprétations des ordres, ni d'errements d'un axe à l'autre.
Quoi que fasse Wellington sera à notre avantage,
quant à Blücher, s'il lui prenait l'envie de vous attaquer Maréchal Ney, au lieu de rester retranché en défense , vos renforts le prendraient en flagrant délit par le flanc.
"Messieurs, demain nous allons enfin affronter ce cher Blücher et ce damné Wellington...
Mais nous ne pourrons les battre tous les deux, il nous faut choisir…
Blücher nous hait, cet homme est un pat qui ne nous lâchera pas...nous pourrions lui tuer dix mille hommes et en faire fuir dix mille de plus, nous aurions toujours le reste à nos basques.
Une défaite prussienne n'aurait qu'un effet temporaire, que vaudraient 20 000 paysans de Silésie de plus ou de moins ?
Wellington... c'est autre chose, l'homme est habile, il a vaincu la plupart d'entre vous en Espagne, et il m'aurait peut être vaincu aussi,
Il sait admirablement choisir son terrain pour livrer une bataille défensive en masquant ses troupes.
Postée, en duel, l'infanterie anglaise: c'est le diable !
C'est pourquoi il faut l'affronter dans une bataille de mouvement, dans l'urgence il ne pourra choisir le terrain défensif idéal qu'il affectionne
Lui vaincu, ses alliés hollando belges, souvent d'anciens soldats de notre Grande Armée, l'abandonneront, ainsi que les Nassauviens et autres Brunswickois.
Il n'aura alors qu'une hâte, regagner sa flotte à Anvers avec ses troupes britanniques et allemandes de la KGL et rembarquer vers l'Angleterre.
Bruxelles entre nos mains, de nombreux belges rejoindront les rangs de notre grande Armée.
Messieurs ces coquelets au vin n'attendent pas, à table !
Nous avancerons demain en trois vagues
Maréchal Ney : dès le début de la matinée vous commanderez la première, qui remontera la chaussée de Charleroi, vous aurez le IIIe d'infanterie de Vandamme et les 1er et 2e corps de cavalerie de Pajol et Exelmans.
Vous serez mon bouclier protégeant mon flanc droit contre les prussiens,
Maréchal Grouchy: une heure plus tard vous déboucherez de Frasnes en direction du carrefour des quatre bras, avec le IIe corps du général Reille, la deuxième vague...
De l'infanterie hollando belge semble s'y être établie, pas de britannique, mais il est possible que des unités soient déjà présente, vous attaquez sans tarder, des renforts suivront, il ne faut leur laisser aucun répit, vous entendez ?
Vous représentez l'axe principal, l'objectif est de foncer vers Bruxelles si la voie n'est pas fortement défendue, de battre l'armée anglo alliée de Wellington si elle ose vous barrer la route.
Je vous rejoindrai deux heures plus tard, avec le Ier corps du général d'Erlon, ainsi que la Garde impériale et le IIIe corps de réserve de cavalerie du général Kellerman.
Ah ...j'oubliais, mon frère, Jérôme Bonaparte sera avec vous, il commande la plus grosse division du Ier corps.
Prêt pour battre ces maudits anglais !
Quant à vous Maréchal Ney, le VIe corps du général Mouton viendra marchera sur la chaussée à votre rencontre vers midi
le IVe corps du général Gérard sera en route vers 13h, avec les cuirassiers du IVe corps de réserve de cavalerie du général Milhaud,
Maintenez une grande batterie face aux prussiens, soutenue par votre forte cavalerie, votre infanterie doit rester masquée par les replis de terrain,
Blücher ne doit pas voir ce qui lui fait face, s'il vous attaque contenez le, fut ce en reculant habilement comme vous avez si bien su le faire au Portugal et en Russie.
Bien ...sire….
Messieurs, pour une fois, c'est un plan rigide, il n'y aura pas de changement d'axe au gré des circonstances, chaque corps sait quelle route il doit prendre et quel adversaire il va affronter, aucun risque de mauvaises interprétations des ordres, ni d'errements d'un axe à l'autre.
Quoi que fasse Wellington sera à notre avantage,
quant à Blücher, s'il lui prenait l'envie de vous attaquer Maréchal Ney, au lieu de rester retranché en défense , vos renforts le prendraient en flagrant délit par le flanc.