Bonjour,
La faute à Walter et à Semper Victor, je me suis fait offrir Napoleon at Bay, édition 1983 (Avalon Hill). Reçu aujourd'hui en très bon état : boite ouverte, pions non dégraphés, matériel impeccable. Décidément j'adore NKG, on y trouve pas mal de bons vieux trucs.
Bref, ne pouvant pas résister une seconde de plus, j'ai déployé la carte, les pions, les armées. Alors déjà, j'adore le livret historique avec les positions indiquées sur la carte du jeu. J'avais déjà pu apprécier la qualité de la carte lors de la partie en aveugle à Montmirail (merci mille fois aux arbitres encore une fois...).
J'ai donc choisis, pour ma première partie de Napoleon at Bay, de débuter au 09 Février 1814, soit peu après la bataille de la Rothière.
****************
Situation au 09 Février 1814
Le moral n'est pas au beau fixe. Après l'échec de la Rothière, l'armée s'est repliée sur la ligne Nogent - Sézanne. La manœuvre coalisée se dessine doucement : les Autrichiens se lancent au sud de la Seine pendant que l'Armée de Silésie évolue entre le nord et le sud de la Marne, tentant d'accrocher l'armée de Napoléon.
Pour ma part, je compte sur la lenteur de l'armée Autrichienne et la dispersion de l'armée de Silésie pour tenter d'écraser cette dernière. Le plan est donc de remonter sur Champaubert et ainsi d'utiliser la position centrale contre l'armée de Blücher. Depuis Champaubert, je projette de lancer un corps sur Epernay et ainsi de couper les forces prusso-russe trop avancée au sud de la Marne de leurs lignes de communication.
Au Sud, je décide de sécuriser mes arrières en envoyant le Maréchal Oudinot détruire les ponts. En effet, tout le problème va être de ralentir suffisament Schwarzenberg et gagner assez de temps pour m'occuper de Blücher.
Avec les coalisés, l'idée va être de rapidement sécuriser les ponts au niveau de Sens et au nord, afin d'assurer un passage rapide de l'armée. L'avancée de l'armée principale sera plus lente et se fera au rythme offert par les PA. Au premier tour...+0 PA pour l'Armée de Bohême, ça commence bien...
Pour Blücher, l'objectif va être de rassembler ses forces au plus vite.
Mais Napoléon frappe. Il écrase une petite division russe isolée qui subit 2,000 pertes et s'enfuit jusqu'à Epernay. Avançant jusqu'à Champaubert, il y bloque le corps d'Olsufiev. Blücher rappelle donc Osten-Sacken et se concentre à Champaubert.
Bataille de Champaubert, 10 février 1814.
Ayant réussi à concentrer ses forces, le Maréchal prussien dispose de 34.000 hommes à opposer à 27.000 français. Toute la journée, les assauts peu coordonnés de Yorck et Osten-Sacken vont se briser sur les lignes françaises de Mortier et Ney.
Après plusieurs heures de combat, l'Empereur donne l'ordre à Grouchy et Nansouty de lancer une grande charge de cavalerie qui achève l'ennemi qui s'enfuit. Les Français déplorent 1.000 tués et blessés contre environ 2.000 du côté de l'armée de Silésie.
Mais si les résultats n'ont pas l'air stratégiques, ils permettent à Napoléon de prendre l'initiative de battre à nouveau l'armée de Silésie qui s'est repliée maladroitement sur deux routes différentes.
Plus au sud...
Pendant ce temps, le Général Schwarzenberg a lancé une opération importante destinée à sécuriser les ponts permettant d'accéder au sud de Paris. C'est le Général Comte de Wurtemberg qui s'est chargé de l'opération, un plein succès puisque Sens est capturée avec à peine 1.000 pertes.
Le gros de l'armée de Bohême suit un peu plus en arrière à petite vitesse...
La faute à Walter et à Semper Victor, je me suis fait offrir Napoleon at Bay, édition 1983 (Avalon Hill). Reçu aujourd'hui en très bon état : boite ouverte, pions non dégraphés, matériel impeccable. Décidément j'adore NKG, on y trouve pas mal de bons vieux trucs.
Bref, ne pouvant pas résister une seconde de plus, j'ai déployé la carte, les pions, les armées. Alors déjà, j'adore le livret historique avec les positions indiquées sur la carte du jeu. J'avais déjà pu apprécier la qualité de la carte lors de la partie en aveugle à Montmirail (merci mille fois aux arbitres encore une fois...).
J'ai donc choisis, pour ma première partie de Napoleon at Bay, de débuter au 09 Février 1814, soit peu après la bataille de la Rothière.
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Situation au 09 Février 1814
Le moral n'est pas au beau fixe. Après l'échec de la Rothière, l'armée s'est repliée sur la ligne Nogent - Sézanne. La manœuvre coalisée se dessine doucement : les Autrichiens se lancent au sud de la Seine pendant que l'Armée de Silésie évolue entre le nord et le sud de la Marne, tentant d'accrocher l'armée de Napoléon.
Pour ma part, je compte sur la lenteur de l'armée Autrichienne et la dispersion de l'armée de Silésie pour tenter d'écraser cette dernière. Le plan est donc de remonter sur Champaubert et ainsi d'utiliser la position centrale contre l'armée de Blücher. Depuis Champaubert, je projette de lancer un corps sur Epernay et ainsi de couper les forces prusso-russe trop avancée au sud de la Marne de leurs lignes de communication.
Au Sud, je décide de sécuriser mes arrières en envoyant le Maréchal Oudinot détruire les ponts. En effet, tout le problème va être de ralentir suffisament Schwarzenberg et gagner assez de temps pour m'occuper de Blücher.
Avec les coalisés, l'idée va être de rapidement sécuriser les ponts au niveau de Sens et au nord, afin d'assurer un passage rapide de l'armée. L'avancée de l'armée principale sera plus lente et se fera au rythme offert par les PA. Au premier tour...+0 PA pour l'Armée de Bohême, ça commence bien...
Pour Blücher, l'objectif va être de rassembler ses forces au plus vite.
Mais Napoléon frappe. Il écrase une petite division russe isolée qui subit 2,000 pertes et s'enfuit jusqu'à Epernay. Avançant jusqu'à Champaubert, il y bloque le corps d'Olsufiev. Blücher rappelle donc Osten-Sacken et se concentre à Champaubert.
Bataille de Champaubert, 10 février 1814.
Ayant réussi à concentrer ses forces, le Maréchal prussien dispose de 34.000 hommes à opposer à 27.000 français. Toute la journée, les assauts peu coordonnés de Yorck et Osten-Sacken vont se briser sur les lignes françaises de Mortier et Ney.
Après plusieurs heures de combat, l'Empereur donne l'ordre à Grouchy et Nansouty de lancer une grande charge de cavalerie qui achève l'ennemi qui s'enfuit. Les Français déplorent 1.000 tués et blessés contre environ 2.000 du côté de l'armée de Silésie.
Mais si les résultats n'ont pas l'air stratégiques, ils permettent à Napoléon de prendre l'initiative de battre à nouveau l'armée de Silésie qui s'est repliée maladroitement sur deux routes différentes.
Plus au sud...
Pendant ce temps, le Général Schwarzenberg a lancé une opération importante destinée à sécuriser les ponts permettant d'accéder au sud de Paris. C'est le Général Comte de Wurtemberg qui s'est chargé de l'opération, un plein succès puisque Sens est capturée avec à peine 1.000 pertes.
Le gros de l'armée de Bohême suit un peu plus en arrière à petite vitesse...