Davout, Massena, Ney et Soult à la tête chacun d'un corps d'armée, Murat en charge de la cavalerie er Berthier réssusité à l'état major. La bataille de Waterloo aurait-elle été pliée dans le bon sens ?
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Semper Victor a écrit:La zone avait, qui plus est, été un département français de 1792 à 1814...
Fred59 a écrit:Surtout que, depuis Le Caillou, il en voyait déjà une énorme partie.
redaman a écrit:VinceWG a écrit:
Les Français ont magistralement merdé lors de cette bataille qu'ils auraient pu gagner si ils avaient respecté les principes qu'ils suivaient au début de la période impériale et avant.
Lesquels de principe ? La période précédente est aussi marquée d'erreurs sur le champ de bataille ? La différence majeure est avant tout un état major général novice. Le reste (= les erreurs humaines des combattants) a toujours existé de 1796 jusqu'en 1814.
.
VinceWG a écrit:Les Français ont magistralement merdé lors de cette bataille qu'ils auraient pu gagner si ils avaient respecté les principes qu'ils suivaient au début de la période impériale et avant.
Vorlinaar a écrit:
Juste une réflexion personnelle : Tout cela me fait dire que l'on est loin de rejouer la bataille de Waterloo en fait dans nos wargames. Ce que l'on sait aujourd'hui fait que l'on est loin d'être dans les conditions de Napoléon et que l'on est loin à mon avis d'avoir les mêmes problématiques que lui. Et ca vaut pour toute bataille naturellement. N'y aurait-il pas des moyens d'améliorer cela ?
VinceWG a écrit:
Après, pour les mécanismes de Redaman : à voir, mais persos si je dois tester chaque troupe pour voir quel est son niveau réel, ça va rapidement me gonfler un peu. Pour ce qui est du brouillard de guerre (oui, moi j'appelle ça brouillard de guerre), le jeu de Walter Vejdo empêche le joueur de voir au delà de la première unité d'infanterie.
redaman a écrit:
On peut envisager un très bon jeu dès lors que l'on y introduit :
1- du fog of war sur le déploiement des troupes adverses et la possibilité de déploiement libre dans une certaine zone. Nécessitant 1 grande carte et 2 mini cartes, conjuguant zones et hexagones. et des pions à face cachée ou sur socle en bois. présence de leurres indispensables. Les LOS sont indispensables.
2- du fog of war sur l'arrivée (ou pas) des renforts, et par où ils arrivent et dans quel volume. Facile avec des jets de dés, voire des dépenses de points d'action pour envoi d'estafettes pour accélérer le mouvement ou le dévier.
3- du fog of war sur la qualité des troupes au début de la bataille qui disparait au 1er combat genre le système de SPI (avec des bols de qualité A,B,C dans lesquels sont placés des jetons de qualité réelle et chiffrée, qui sont tirés au sort au 1er combat). Les pions sont classés par grande famille A, B, C. Rejouabilité assurée. Et bien sur recoupement de qualité entre les bols qui expliquent une troupe très bonne qui merde ce jour là, ou une classée moyenne qui se transcende.
4- des évènements liés aux surprises que le terrain réserve aux belligérants qui n'auront pas bien reconnu le champ de bataille. genre sur les résultats de combat, il peut y avoir des jetons à tirer pour divers jets de dés. Mais pas trop. Juste pour le chrome. En fonction du terrain, du défenseur ou de l'hex de l'attaquant, on peut imaginer plusieurs surprises différentes.
Tout ceci ce sont des mécanismes parfaitement rodés dans d'autres jeux. Et permettrait de se mettre vraiment dans le rôle réel du général en chef.
Vorlinaar a écrit:
Tu aurais des exemples de jeu en tête où il y a ça (notamment en Napo) ?
Effectivement, ces mécanismes sont possibles et fort intéressants. Pour poursuivre la réflexion, je pense qu'il faudrait aussi dans ce cas que les conditions de victoires changent dynamiquement : on peut pas demander à l'allié a Waterloo les mêmes résultats avec et sans les prussiens par exemple !
ulzanaraider a écrit:Je découvre ce matin, ce CR et les excellents commentaires des participants.
Gagner Waterloo parait relativement facile pour le joueur FR, en passant par l'Est.
Les arguments proposés sont très pertinents.
Napoléon a peur que Wellington s'échappe encore une fois, il commence tard la bataille à cause du terrain détrempé et surtout de l'arrivée tardive d'une bonne partie de ses troupes.
Passer par un mouvement excentré à l'Est (aile gauche AA) ne serait pas l'idéal pour contraindre le Duke à rester sur place et prendrait (trop ?) de temps.
Historiquement il attaque le centre gauche AA où il y a des britanniques et presque toute la cavalerie
lourde d'Uxbridge.
Dans un jeu où l'on sait tout c'est différent, surtout si l'on sait que Wellington va rester pour accepter la bataille.
Alors comment régler ce dilemme historico ludique ?
Dernière édition par Vorlinaar le Mer 24 Fév 2016 - 19:27, édité 2 fois
C'est vrai et en même temps pour moi c'est un peu différent je trouve. Le soir on pense a une retraite stratégique de Wellington pour éviter la bataille et on veut donc provoquer cette bataille. Ce qui est une décision stratégique je trouve.ulzanaraider a écrit:L'idée que Wellington va retraiter est présente dans les esprits français jusque dans l'après midi, puisque les grandes charges de cavalerie de Ney sont lancées parce qu'il croit que les mouvements de troupes qu'il perçoit sur le plateau signifient une retraite générale AA, alors que ce ne sont que des trainards et des blessés qui font mouvement vers l'arrière.
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