11h05
[Commentaire de la part de ed ed : ]
quelles sont les conditions pour qu'une opération militaire ne marque pas le pas ?
jeudi 24 mars 2011 11h05 ed
11h08
[Commentaire de la part de Hervé Hervé : ]
bonjour Mon colonel,connait on exactement l'armement militaire qui a été détruit depuis les bombardements ?
jeudi 24 mars 2011 11h08 Hervé
11h10
Michel Goya:
Cette mission comprend deux aspects: le premier concerne la maîtrise du ciel par la destruction de l'armée de l'air pro-Kadhafi et de son environnement (bases, défenses aériennes, logistique, réseaux de commandement...) et le désserrement de l'étau des forces terrestres autour de Benghazi.
jeudi 24 mars 2011 11h10 Michel Goya
11h11
Michel Goya:
La maîtrise du ciel est désormais pleinement acquise. Les forces aériennes pro-Kadhafi, par ailleurs très réduites, sont neutralisées.
jeudi 24 mars 2011 11h11 Michel Goya
11h12
Michel Goya:
En ce qui concerne l'action contre les forces terrestres, beaucoup plus complexe, nous savons que les forces de la coalition et, en particulier l'aviation française, ont détruit environ une vingtaine de véhicules blindés près de Benghazi, ce qui a suffi à obtenir un retrait des forces pro-Kadhafi.
jeudi 24 mars 2011 11h12 Michel Goya
11h13
[Commentaire de la part de arapirou arapirou : ]
Comment expliquer la résistance de l'armée régulière libyenne dans des configurations "classiques" (et non pas de guérilla urbaine), telle que le maintien des blindés au carrefour stratégique d'Ajdabia, que les forces aériennes ne semblent pas en mesure de déloger?
jeudi 24 mars 2011 11h13 arapirou
11h14
Michel Goya:
Il est beaucoup plus difficile de neutraliser des forces terrestres nombreuses, dispersées, proches de la population que de grandes bases aériennes.
jeudi 24 mars 2011 11h14 Michel Goya
11h16
Michel Goya:
Les frappes aériennes sont surtout efficaces contre des concentrations de véhicules et d'armements lourds bien identifiés.
jeudi 24 mars 2011 11h16 Michel Goya
11h16
Michel Goya:
En cela, elles permettent effectivement d'enrayer toute attaque importante contre Benghazi.
jeudi 24 mars 2011 11h16 Michel Goya
11h18
Michel Goya:
En revanche, il est beaucoup plus difficile de neutraliser l'ensemble d'une force de 40 000 hommes incrustés sur le terrain. Cela demandera beaucoup plus de temps.
jeudi 24 mars 2011 11h18 Michel Goya
11h18
[Commentaire de la part de Julien Julien : ]
Le "basculement" d'une unité de blindés pourrait-il constituer la clé d'une contre-offensive ?
jeudi 24 mars 2011 11h18 Julien
11h19
Michel Goya:
Oui parce que, d'une part, cela pourrait signifier le début de l'effondrement de l'armée pro-Kadhafi et, d'autre part, car cela donnerait à la rébellion des moyens lourds qui lui manquent cruellement.
jeudi 24 mars 2011 11h19 Michel Goya
11h20
Michel Goya:
Il faut noter aussi que la ressemblance entre les adversaires du point de vue des équipements rend l'action des forces aériennes encore plus délicate.
jeudi 24 mars 2011 11h20 Michel Goya
11h20
[Commentaire de la part de Nicolas F. Nicolas F. : ]
Pouvez vous nous confirmer la présence de forces armées de la coalition au sol, justifiée par le fait de faire la distinction ( logique ) entre ami et ennemi ?
jeudi 24 mars 2011 11h20 Nicolas F.
11h22
Michel Goya:
Je ne peux rien confirmer en la matière. Mais il est évident que si l'on veut réduire au maximum les risques d'erreurs de frappes, il est préférable de disposer d'équipes spécialisées capables depuis le sol de guider les bombes avec le maximum de précision.
jeudi 24 mars 2011 11h22 Michel Goya
11h23
[Commentaire de la part de Hamaticy Hamaticy : ]
Pensez vous vraiment que cette intervention puisse être concluante sans intervention au sol?
jeudi 24 mars 2011 11h23 Hamaticy
11h25
Michel Goya:
On connaît les avantages de l'emploi de la force aérienne (souplesse, vitesse, foudroyance), mais la décision a toujours lieu par une action ou la menace d'une action au sol.
jeudi 24 mars 2011 11h25 Michel Goya
11h25
Michel Goya:
On ne se rend pas devant des missiles de croisière. Si décision il y a, elle se fera par la victoire de la rébellion.
jeudi 24 mars 2011 11h25 Michel Goya
11h26
Michel Goya:
Compte tenu de la faiblesse militaire actuelle de cette rébellion, l'objectif actuel se limite à l'arrêt des combats conçu comme un préalable à des négociations.
jeudi 24 mars 2011 11h26 Michel Goya
11h27
[Commentaire de la part de LucD LucD : ]
La solution ne passe-t-elle pas par davantage d' aide (en matériel et en encadrement militaire et formation) aux insurgés ?
jeudi 24 mars 2011 11h27 LucD
11h28
Michel Goya:
C'est une action complémentaire et de nombreux éléments semblent indiquer que celle-ci est en cours, notamment de la part de l'Egypte. Maintenant, faire une armée cohérente à partir de groupes de combattants improvisés demande du temps.
jeudi 24 mars 2011 11h28 Michel Goya
11h29
[Commentaire de la part de Vincent Vincent : ]
N'a-t-on pas surestimé la capacité de l'opposition à mener une offensive vers l'ouest, même avec du matériel fourni =/- discretement par la coalition ou l'Egypte ?
jeudi 24 mars 2011 11h29 Vincent
11h30
Michel Goya:
Je pense que l'on a surtout sous-estimé la capacité du colonel Kadhafi à réagir et à constituer une force de répression efficace.
jeudi 24 mars 2011 11h30 Michel Goya
11h32
[Commentaire de la part de Sarah Sarah : ]
Donc vous pensez que cette "guerre" sera longue?
jeudi 24 mars 2011 11h32 Sarah
11h33
Michel Goya:
A partir du moment où des Etats et des organisations politiques s'affrontent par les armes, nous sommes effectivement en situation de guerre.
jeudi 24 mars 2011 11h33 Michel Goya
11h34
Michel Goya:
Et le but d'une guerre, c'est d'imposer sa volonté à son adversaire. Ce qui peut prendre du temps si cet adversaire mène une guerre absolue alors que nous-mêmes limitons notre emploi de la force.
jeudi 24 mars 2011 11h34 Michel Goya
11h35
Michel Goya:
Rappelons qu'il a fallu deux mois de bombardements et plusieurs dizaines de milliers de missions aériennes combinées à la menace d'une intervention terrestre massive pour faire plier Milosevic en 1999.
jeudi 24 mars 2011 11h35 Michel Goya
11h36
[Commentaire de la part de philippe philippe : ]
Pourquoi n'y a t il pas d'hélicoptères de combat en action ? Contre les chars c'est l'arme suprême !!!!
jeudi 24 mars 2011 11h36 philippe
11h38
Michel Goya:
C'est effectivement une arme beaucoup plus efficace contre les troupes au sol d'une manière générale. Je pense qu'on s'en refuse l'emploi pour des raisons diplomatiques car ce serait considéré comme le début d'une intervention terrestre, dont, pour l'instant, personne ne veut.
jeudi 24 mars 2011 11h38 Michel Goya
11h40
[Commentaire de la part de Axel Axel : ]
Quelles sont les chances de voir s'enliser le conflit dans le contexte actuel?
jeudi 24 mars 2011 11h40 Axel
11h41
Michel Goya:
Il y a trois scénarios possibles. Le premier, désormais très peu probable, est la poursuite de l'offensive des forces pro-Kadhafi en Cyrénaïque, malgré les frappes aériennes.
jeudi 24 mars 2011 11h41 Michel Goya
11h43
Michel Goya:
Si tel est le cas, il faudra sans doute envisager d'autres options militaires. Le deuxième scénario est l'effondrement des forces pro-Kadhafi et la victoire rapide des forces rebelles. C'est pour l'instant peu probable compte tenu de la faiblesse des rebelles.
jeudi 24 mars 2011 11h43 Michel Goya
11h45
Michel Goya:
Le troisième scénario, qui est par ailleurs celui recherché par la coalition, est le maintien des adversaires sur leurs positions actuelles. Dans le meilleur des cas, les combats s'arrêtent et les adversaires négocient. Il faudra certainement, à ce moment-là, envisager une force d'interposition dont on voit mal comment elle ne pourrait pas être fournie par la Ligue arabe ou l'Organisation de l'unité africaine. Dans le pire des cas, les combats continuent de manière endémique et, là encore, il faudra envisager d'autres options militaires.
jeudi 24 mars 2011 11h45 Michel Goya
11h46
[Commentaire de la part de Armande Armande : ]
Quelle leçon précisément avez-vous retirée de l'expérience avec Milosevic ?
jeudi 24 mars 2011 11h46 Armande
11h48
Michel Goya:
Lorsque l'on s'engage dans une guerre, il faut s'en donner les moyens et aller jusqu'au bout. Milosevic a cédé devant un emploi massif de la force et la menace d'une invasion terrestre.
jeudi 24 mars 2011 11h48 Michel Goya
11h48
[Commentaire de la part de Pascal Pascal : ]
Le colonel Kadhafi peut il encore renforcer la présence de mercenaires ?
jeudi 24 mars 2011 11h48 Pascal
11h49
Michel Goya:
Rien ne l'empêche d'en recruter.
jeudi 24 mars 2011 11h49 Michel Goya
11h53
[Commentaire de la part de hibou garni hibou garni : ]
Est ce que la stratégie suivie par la coalition est la bonne ?
jeudi 24 mars 2011 11h53 hibou garni
11h55
Michel Goya:
La stratégie, c'est l'art du possible. Les contraintes diplomatiques sont telles que les moyens militaires engagés par la coalition, bien que puissants, restent limités. Il faut donc accorder nos objectifs en fonction de ces moyens. A cet égard, la recherche d'un arrêt des combats est à peu près tout ce que nous pouvons espérer. Je crains malheureusement que cela ne signifie pas pour autant l'arrêt de la guerre.
[Commentaire de la part de ed ed : ]
quelles sont les conditions pour qu'une opération militaire ne marque pas le pas ?
jeudi 24 mars 2011 11h05 ed
11h08
[Commentaire de la part de Hervé Hervé : ]
bonjour Mon colonel,connait on exactement l'armement militaire qui a été détruit depuis les bombardements ?
jeudi 24 mars 2011 11h08 Hervé
11h10
Michel Goya:
Cette mission comprend deux aspects: le premier concerne la maîtrise du ciel par la destruction de l'armée de l'air pro-Kadhafi et de son environnement (bases, défenses aériennes, logistique, réseaux de commandement...) et le désserrement de l'étau des forces terrestres autour de Benghazi.
jeudi 24 mars 2011 11h10 Michel Goya
11h11
Michel Goya:
La maîtrise du ciel est désormais pleinement acquise. Les forces aériennes pro-Kadhafi, par ailleurs très réduites, sont neutralisées.
jeudi 24 mars 2011 11h11 Michel Goya
11h12
Michel Goya:
En ce qui concerne l'action contre les forces terrestres, beaucoup plus complexe, nous savons que les forces de la coalition et, en particulier l'aviation française, ont détruit environ une vingtaine de véhicules blindés près de Benghazi, ce qui a suffi à obtenir un retrait des forces pro-Kadhafi.
jeudi 24 mars 2011 11h12 Michel Goya
11h13
[Commentaire de la part de arapirou arapirou : ]
Comment expliquer la résistance de l'armée régulière libyenne dans des configurations "classiques" (et non pas de guérilla urbaine), telle que le maintien des blindés au carrefour stratégique d'Ajdabia, que les forces aériennes ne semblent pas en mesure de déloger?
jeudi 24 mars 2011 11h13 arapirou
11h14
Michel Goya:
Il est beaucoup plus difficile de neutraliser des forces terrestres nombreuses, dispersées, proches de la population que de grandes bases aériennes.
jeudi 24 mars 2011 11h14 Michel Goya
11h16
Michel Goya:
Les frappes aériennes sont surtout efficaces contre des concentrations de véhicules et d'armements lourds bien identifiés.
jeudi 24 mars 2011 11h16 Michel Goya
11h16
Michel Goya:
En cela, elles permettent effectivement d'enrayer toute attaque importante contre Benghazi.
jeudi 24 mars 2011 11h16 Michel Goya
11h18
Michel Goya:
En revanche, il est beaucoup plus difficile de neutraliser l'ensemble d'une force de 40 000 hommes incrustés sur le terrain. Cela demandera beaucoup plus de temps.
jeudi 24 mars 2011 11h18 Michel Goya
11h18
[Commentaire de la part de Julien Julien : ]
Le "basculement" d'une unité de blindés pourrait-il constituer la clé d'une contre-offensive ?
jeudi 24 mars 2011 11h18 Julien
11h19
Michel Goya:
Oui parce que, d'une part, cela pourrait signifier le début de l'effondrement de l'armée pro-Kadhafi et, d'autre part, car cela donnerait à la rébellion des moyens lourds qui lui manquent cruellement.
jeudi 24 mars 2011 11h19 Michel Goya
11h20
Michel Goya:
Il faut noter aussi que la ressemblance entre les adversaires du point de vue des équipements rend l'action des forces aériennes encore plus délicate.
jeudi 24 mars 2011 11h20 Michel Goya
11h20
[Commentaire de la part de Nicolas F. Nicolas F. : ]
Pouvez vous nous confirmer la présence de forces armées de la coalition au sol, justifiée par le fait de faire la distinction ( logique ) entre ami et ennemi ?
jeudi 24 mars 2011 11h20 Nicolas F.
11h22
Michel Goya:
Je ne peux rien confirmer en la matière. Mais il est évident que si l'on veut réduire au maximum les risques d'erreurs de frappes, il est préférable de disposer d'équipes spécialisées capables depuis le sol de guider les bombes avec le maximum de précision.
jeudi 24 mars 2011 11h22 Michel Goya
11h23
[Commentaire de la part de Hamaticy Hamaticy : ]
Pensez vous vraiment que cette intervention puisse être concluante sans intervention au sol?
jeudi 24 mars 2011 11h23 Hamaticy
11h25
Michel Goya:
On connaît les avantages de l'emploi de la force aérienne (souplesse, vitesse, foudroyance), mais la décision a toujours lieu par une action ou la menace d'une action au sol.
jeudi 24 mars 2011 11h25 Michel Goya
11h25
Michel Goya:
On ne se rend pas devant des missiles de croisière. Si décision il y a, elle se fera par la victoire de la rébellion.
jeudi 24 mars 2011 11h25 Michel Goya
11h26
Michel Goya:
Compte tenu de la faiblesse militaire actuelle de cette rébellion, l'objectif actuel se limite à l'arrêt des combats conçu comme un préalable à des négociations.
jeudi 24 mars 2011 11h26 Michel Goya
11h27
[Commentaire de la part de LucD LucD : ]
La solution ne passe-t-elle pas par davantage d' aide (en matériel et en encadrement militaire et formation) aux insurgés ?
jeudi 24 mars 2011 11h27 LucD
11h28
Michel Goya:
C'est une action complémentaire et de nombreux éléments semblent indiquer que celle-ci est en cours, notamment de la part de l'Egypte. Maintenant, faire une armée cohérente à partir de groupes de combattants improvisés demande du temps.
jeudi 24 mars 2011 11h28 Michel Goya
11h29
[Commentaire de la part de Vincent Vincent : ]
N'a-t-on pas surestimé la capacité de l'opposition à mener une offensive vers l'ouest, même avec du matériel fourni =/- discretement par la coalition ou l'Egypte ?
jeudi 24 mars 2011 11h29 Vincent
11h30
Michel Goya:
Je pense que l'on a surtout sous-estimé la capacité du colonel Kadhafi à réagir et à constituer une force de répression efficace.
jeudi 24 mars 2011 11h30 Michel Goya
11h32
[Commentaire de la part de Sarah Sarah : ]
Donc vous pensez que cette "guerre" sera longue?
jeudi 24 mars 2011 11h32 Sarah
11h33
Michel Goya:
A partir du moment où des Etats et des organisations politiques s'affrontent par les armes, nous sommes effectivement en situation de guerre.
jeudi 24 mars 2011 11h33 Michel Goya
11h34
Michel Goya:
Et le but d'une guerre, c'est d'imposer sa volonté à son adversaire. Ce qui peut prendre du temps si cet adversaire mène une guerre absolue alors que nous-mêmes limitons notre emploi de la force.
jeudi 24 mars 2011 11h34 Michel Goya
11h35
Michel Goya:
Rappelons qu'il a fallu deux mois de bombardements et plusieurs dizaines de milliers de missions aériennes combinées à la menace d'une intervention terrestre massive pour faire plier Milosevic en 1999.
jeudi 24 mars 2011 11h35 Michel Goya
11h36
[Commentaire de la part de philippe philippe : ]
Pourquoi n'y a t il pas d'hélicoptères de combat en action ? Contre les chars c'est l'arme suprême !!!!
jeudi 24 mars 2011 11h36 philippe
11h38
Michel Goya:
C'est effectivement une arme beaucoup plus efficace contre les troupes au sol d'une manière générale. Je pense qu'on s'en refuse l'emploi pour des raisons diplomatiques car ce serait considéré comme le début d'une intervention terrestre, dont, pour l'instant, personne ne veut.
jeudi 24 mars 2011 11h38 Michel Goya
11h40
[Commentaire de la part de Axel Axel : ]
Quelles sont les chances de voir s'enliser le conflit dans le contexte actuel?
jeudi 24 mars 2011 11h40 Axel
11h41
Michel Goya:
Il y a trois scénarios possibles. Le premier, désormais très peu probable, est la poursuite de l'offensive des forces pro-Kadhafi en Cyrénaïque, malgré les frappes aériennes.
jeudi 24 mars 2011 11h41 Michel Goya
11h43
Michel Goya:
Si tel est le cas, il faudra sans doute envisager d'autres options militaires. Le deuxième scénario est l'effondrement des forces pro-Kadhafi et la victoire rapide des forces rebelles. C'est pour l'instant peu probable compte tenu de la faiblesse des rebelles.
jeudi 24 mars 2011 11h43 Michel Goya
11h45
Michel Goya:
Le troisième scénario, qui est par ailleurs celui recherché par la coalition, est le maintien des adversaires sur leurs positions actuelles. Dans le meilleur des cas, les combats s'arrêtent et les adversaires négocient. Il faudra certainement, à ce moment-là, envisager une force d'interposition dont on voit mal comment elle ne pourrait pas être fournie par la Ligue arabe ou l'Organisation de l'unité africaine. Dans le pire des cas, les combats continuent de manière endémique et, là encore, il faudra envisager d'autres options militaires.
jeudi 24 mars 2011 11h45 Michel Goya
11h46
[Commentaire de la part de Armande Armande : ]
Quelle leçon précisément avez-vous retirée de l'expérience avec Milosevic ?
jeudi 24 mars 2011 11h46 Armande
11h48
Michel Goya:
Lorsque l'on s'engage dans une guerre, il faut s'en donner les moyens et aller jusqu'au bout. Milosevic a cédé devant un emploi massif de la force et la menace d'une invasion terrestre.
jeudi 24 mars 2011 11h48 Michel Goya
11h48
[Commentaire de la part de Pascal Pascal : ]
Le colonel Kadhafi peut il encore renforcer la présence de mercenaires ?
jeudi 24 mars 2011 11h48 Pascal
11h49
Michel Goya:
Rien ne l'empêche d'en recruter.
jeudi 24 mars 2011 11h49 Michel Goya
11h53
[Commentaire de la part de hibou garni hibou garni : ]
Est ce que la stratégie suivie par la coalition est la bonne ?
jeudi 24 mars 2011 11h53 hibou garni
11h55
Michel Goya:
La stratégie, c'est l'art du possible. Les contraintes diplomatiques sont telles que les moyens militaires engagés par la coalition, bien que puissants, restent limités. Il faut donc accorder nos objectifs en fonction de ces moyens. A cet égard, la recherche d'un arrêt des combats est à peu près tout ce que nous pouvons espérer. Je crains malheureusement que cela ne signifie pas pour autant l'arrêt de la guerre.