Bonjour à tous,
Voici un compte-rendu d'une partie de Napoleon's Triumph, présenté dans un autre "thread", consacré à la bataille des 3 empereurs, Austerlitz. Tout d'abord, admirez-moi un peu la carte (je la trouve très agréable à l'oeil, et elle est sur du carton très fort) :
[IMG=https://2img.net/r/ihimizer/img571/4606/176d0.jpg][/IMG]
La partie commence par le déploiement de ses troupes. Si les généraux et maréchaux sont déployés selon le plan indiqué sur la carte, la composition de leurs corps reste entre les mains du joueur. C'est ainsi qu'on peut chambouler royalement l'Histoire. Et c'est bien ce qu'il va se passer. Le Russe (et sa chair à canon Autrichienne) se déploie en premier, sous l'oeil attentif du Français...qui ne sait toutefois pas qu'elle est la composition des corps. Ainsi, on peut voir 5 unités derrière un général, mais si elles sont toutes de force 1 ou 2, ce n'est pas la même chose que 2 ou 3...
Voici donc l'armée russe dévoilée (quand j'ai vu cette photo, j'ai compris pourquoi j'avais du changer mes plans avec les Français) 1. La gauche, 2. la droite ! :
Puis, le Français met en place ses Corps et Divisions. Divisions car il y a les Divisions Legrand et Saint-Hilaire. Le plan Français est le suivant : Devant le flanc gauche de l'armée austro-russe si faible, il est décidé de lancer l'attaque dans ce secteur, avec l'arrivée des Corps de Davout et Bernadotte. Sur le flanc gauche, le but sera de résister au maximum, et d'utiliser la Garde et la Cavalerie lourde de Murat pour contre-attaquer en cas de problème. Mais afin de résister suffisament longtemps à la horde austro-russe, je décide de gonfler un peu la puissance du Corps de Lannes. Ainsi, avec de nombreuses unités sur le flanc gauche (mais de qualité inégales), mon adversaire ne se doutera pas que l'attaque réelle se situera sur son flanc gauche. Et vous verrez qu'il avait raison, le bougre.
Une fois les troupes positionnées, on engage le combat. Le tour est divisé en deux phases : celle du coalisé, celle du français. Chaque joueur va donc donner des ordres de mouvement ou de réorganisation à ses Corps (limite de 5 ordres pour le coalisé, aucune pour les français), ou à ses unités individuelles (limites de 3 ordres pour le coalisé, 4 pour le français). Au premier tour, l'Austro-Russe s'avance sous la brume matinale de ce radieu 2 Décembre. Le Corps de Bagration effectue un rapide mouvement sur route, et arrive juste devant le Corps de Lannes. Bigre. Il est costaud, le Corps de Bagration. Surtout s'il s'avance seul, sans aucun autre soutien.
Pendant mon activation, je rameute tout ce que je peux pour former une ligne de bataille correcte.
Le tour suivant, d'autres Colonnes Austro-russes s'approchent. Là, je commence à penser "ouille, ça va pas tenir longtemps". Et je change donc mes plans. Davout accourt à toute berzingue pour appuyer Lannes, pendant que Bernadotte attends de voir si quelqu'un aura besoin de lui, près du centre.
Bon, il n'y a toujours pas eut de combats, et l'ennemi poursuit son approche. Constantin, dans la roue de Bagration, doit apporter le gros de la Garde impériale russe. Et pourtant, les Coalisés n'ont toujours déclenché aucune bagarre.
Alors, je passe à l'attaque. En effet, Vandamme fait face à fort partie (sous Miloradovitch), mais il dispose de très bonnes troupes. Je pense pouvoir surprendre mon adversaire en infériorité, et entamer sérieusement ses unités offensives. Raté. Les unités de mon adversaire sont aussi puissantes, plus nombreuses, et leur contre attaque met à mal le Corps de Vandamme.
Lannes aussi lance une attaque. Le pari est très risqué. Mais l'idée est de forcer mon adversaire soit à reculer, soit à dévoiler ses unités d'élite sous Bagration (Cavalerie lourde, et, pourquoi pas, la dernière unité de la Garde). Mon adversaire choisit de n'utiliser que ses unités d'infanterie pour sa défense. En effet, il ne pense pas que j'ai fort à lui offrir. Le résultat, c'est une brillante réussite du Maréchal français, repoussant les forces de Bagration. Qui fait la moue. "Fichtre, nous nous attendions point à être ainsi tourné en dérision par si peu !" s'écria-t-il, mécontent d'être repoussé par deux unités d'infanterie, et une d'artillerie. Et Bagration de devoir perdre quelques troupes supplémentaires du à sa retraite précipitée imprévue. Mais cela lui permet également de se mettre dans une belle formation aux côtés de Constantin.
Alors que le Corps de Vandamme n'est que l'ombre de ce qu'il fut, j'envoie Bernadotte pour le soutenir, et faire en sorte que le centre ne s'effondre pas. Pendant ce temps, j'envoie Davout faire face à Kollowrath. Davout est mon Corps principal...J'escompte bien qu'il m'obtienne la décision. Pendant ce temps, j'ordonne à Murat de venir se poster sur les arrières de Lanne, afin d'appuyer sa défense contre une éventuelle contre-offensive de Bagration, qui serait bien plus meurtrière. Mais celle-ci ne vient pas. Il faut dire que mon attaque l'a bien désorganisé, et qu'il faut tout d'abord qu'il rassemble son corps. Chose qu'il fait, mais au détriment de toute autre action pour le tour.
Pendant ce temps, Bessière s'avance, mais son adversaire se replie, sans chercher à savoir si la Garde impériale est bien là, ou si je bluff. Un peu déçu au premier abord, je suis finalement satisfait : il ne saura jamais où se trouve ma garde.
Davout lance alors son attaque, et écrase la Colonne de Kollowrath. Le combat est une déroute totale, et Constantin sera envoyé rapidement pour essayer de colmater la brêche et de repousser Davout, dont les unités principales ont tout de même souffert dans l'attaque. Au centre, c'est Bernadotte qui lance une offensive sur les troupes russes de Miloradovitch qui avaient repoussées Vandamme. La victoire sourira au traître en puissance, mais son Corps perd également toute capacité offensive. C'est alors que Lichtenstein fait son apparition, avec ce qui me semble être la réserve tactique Coalisée. Je vois déjà l'anéantissement du Corps de Bernadotte en rase campagne, et la destruction rapide de mon centre, surtout si les Colonnes qui se trouvent sur le Pratzen viennent jouer aussi.
Le moment décisif ! Kutuzov envoie la Garde impériale russe sous les ordres de Constantin pour repousser Davout. Ses chances sont très bonnes. Car il pense en effet que Davout ne dispose plus que de deux unités à 2 points chacun, et non pas une à 3. Hors, une attaque de la Garde réduit la force de combat de 1 des unités de force 1 à 2. Pour faire simple : Les 2 unités de la garde, qu'il met en attaque en pointe, totalisent 6 PF. Il s'attends à ce que j'ai 2 * 2 PF...Réduits de 1 chacun, soit 2, +1 pour la défense des approches. Lui laissant donc un beau +3. Et il sait que +3, je ne peux pas le récupérer : et donc, repli, déroute, massacre.
Sauf que. L'une de mes unités a toujours 3 PF, et donc, le pouvoir mystérieux de la Garde ne fonctionne pas sur elle. Je me défend donc à 3 + 1 (l'unité à 2 -1 pour la Garde) +1 pour la défense des approches. Je perd donc le combat initial. Mais +1 se rattrape facilement. +3, c'est presque impossible. Je lance donc la contre-attaque avec la cavalerie lourde (3 PF) prêtée par Murat. Elle prend une perte automatiquement (passant à 2 PF), et le score final passe donc à -1. La Garde impériale russe est repoussée ! Je perds 2 malheureux points de moral pour avoir utilisé la Cavalerie lourde. Mon adversaire perd 4 pts pour utiliser la garde, 3 pts pour perdre le combat avec la garde, et 3 pts pour les pertes subies.
Cette terrible défaite, combinée avec les autres victoires que je totalise contre ses corps de Miloradovitch et de Kollowrath, sonne rapidement le glas de son armée, qui tombe à moins de 10 de moral.
Heureusement, car l'avance de Lichtenstein au centre transforme le Corps de Bernadotte en gruyère rapé.
Je me dois de faire vite. Profitant de la défaite de la garde russe, je décide de lancer une glorieuse charge de cavalerie avec Murat. La boucherie qui s'en suit, dantesque, est incommensurable. Les gardes impériaux sont massacrés et sabrés jusqu'au dernier, Constantin est tué au milieu de ses troupes. Et rapidement, Murat, suivit par Davout, est en mesure de menacer le flanc de Bagration, qui n'en fout pas une. Devant le Pratzen, Saint-Hilaire s'avance (pas vraiment utile, mais ça a bien fait flipper le russkof.).
C'est la curée. Bagration se place en formation défensive sur tous les côtés, et ne dispose plus d'une seule réserve. Mais bon...Il faut passer les défenses aussi. Saint-Hilaire rate magnifiquement son attaque d'une Colonne russe qui s'était approchée de mon centre depuis un moment, mais n'avait rien tenté depuis. Toutefois, la colonne est décimée, et est mise en déroute par l'attaque de front d'une division française détachée du Corps de Vandamme.
Il ne reste alors à l'Austrorusse qu'un unique point de moral. Mon attaque finale sera l'assaut de la forteresse Bagration.
C'est Murat qui dirige l'attaque avec la Cavalerie lourde, appuyé par Davout, dans sa roue. Le combat est gagné de peu...Mais cela suffit. Ce qui commence par une légère retraite avec des pertes similaires (2 pertes pour moi, 2 pertes pour le Russe), se termine en déroute absolue (2 pertes de plus sur chaque flanc du Corps de Bagration...), et le moral tombe à 0. Bientôt, l'armée russe évacue le Pratzen, Lichtenstein, de peur d'être pris de flanc, stoppe son offensive et se replie. C'est la victoire !
Voici un compte-rendu d'une partie de Napoleon's Triumph, présenté dans un autre "thread", consacré à la bataille des 3 empereurs, Austerlitz. Tout d'abord, admirez-moi un peu la carte (je la trouve très agréable à l'oeil, et elle est sur du carton très fort) :
[IMG=https://2img.net/r/ihimizer/img571/4606/176d0.jpg][/IMG]
La partie commence par le déploiement de ses troupes. Si les généraux et maréchaux sont déployés selon le plan indiqué sur la carte, la composition de leurs corps reste entre les mains du joueur. C'est ainsi qu'on peut chambouler royalement l'Histoire. Et c'est bien ce qu'il va se passer. Le Russe (et sa chair à canon Autrichienne) se déploie en premier, sous l'oeil attentif du Français...qui ne sait toutefois pas qu'elle est la composition des corps. Ainsi, on peut voir 5 unités derrière un général, mais si elles sont toutes de force 1 ou 2, ce n'est pas la même chose que 2 ou 3...
Voici donc l'armée russe dévoilée (quand j'ai vu cette photo, j'ai compris pourquoi j'avais du changer mes plans avec les Français) 1. La gauche, 2. la droite ! :
Puis, le Français met en place ses Corps et Divisions. Divisions car il y a les Divisions Legrand et Saint-Hilaire. Le plan Français est le suivant : Devant le flanc gauche de l'armée austro-russe si faible, il est décidé de lancer l'attaque dans ce secteur, avec l'arrivée des Corps de Davout et Bernadotte. Sur le flanc gauche, le but sera de résister au maximum, et d'utiliser la Garde et la Cavalerie lourde de Murat pour contre-attaquer en cas de problème. Mais afin de résister suffisament longtemps à la horde austro-russe, je décide de gonfler un peu la puissance du Corps de Lannes. Ainsi, avec de nombreuses unités sur le flanc gauche (mais de qualité inégales), mon adversaire ne se doutera pas que l'attaque réelle se situera sur son flanc gauche. Et vous verrez qu'il avait raison, le bougre.
Une fois les troupes positionnées, on engage le combat. Le tour est divisé en deux phases : celle du coalisé, celle du français. Chaque joueur va donc donner des ordres de mouvement ou de réorganisation à ses Corps (limite de 5 ordres pour le coalisé, aucune pour les français), ou à ses unités individuelles (limites de 3 ordres pour le coalisé, 4 pour le français). Au premier tour, l'Austro-Russe s'avance sous la brume matinale de ce radieu 2 Décembre. Le Corps de Bagration effectue un rapide mouvement sur route, et arrive juste devant le Corps de Lannes. Bigre. Il est costaud, le Corps de Bagration. Surtout s'il s'avance seul, sans aucun autre soutien.
Pendant mon activation, je rameute tout ce que je peux pour former une ligne de bataille correcte.
Le tour suivant, d'autres Colonnes Austro-russes s'approchent. Là, je commence à penser "ouille, ça va pas tenir longtemps". Et je change donc mes plans. Davout accourt à toute berzingue pour appuyer Lannes, pendant que Bernadotte attends de voir si quelqu'un aura besoin de lui, près du centre.
Bon, il n'y a toujours pas eut de combats, et l'ennemi poursuit son approche. Constantin, dans la roue de Bagration, doit apporter le gros de la Garde impériale russe. Et pourtant, les Coalisés n'ont toujours déclenché aucune bagarre.
Alors, je passe à l'attaque. En effet, Vandamme fait face à fort partie (sous Miloradovitch), mais il dispose de très bonnes troupes. Je pense pouvoir surprendre mon adversaire en infériorité, et entamer sérieusement ses unités offensives. Raté. Les unités de mon adversaire sont aussi puissantes, plus nombreuses, et leur contre attaque met à mal le Corps de Vandamme.
Lannes aussi lance une attaque. Le pari est très risqué. Mais l'idée est de forcer mon adversaire soit à reculer, soit à dévoiler ses unités d'élite sous Bagration (Cavalerie lourde, et, pourquoi pas, la dernière unité de la Garde). Mon adversaire choisit de n'utiliser que ses unités d'infanterie pour sa défense. En effet, il ne pense pas que j'ai fort à lui offrir. Le résultat, c'est une brillante réussite du Maréchal français, repoussant les forces de Bagration. Qui fait la moue. "Fichtre, nous nous attendions point à être ainsi tourné en dérision par si peu !" s'écria-t-il, mécontent d'être repoussé par deux unités d'infanterie, et une d'artillerie. Et Bagration de devoir perdre quelques troupes supplémentaires du à sa retraite précipitée imprévue. Mais cela lui permet également de se mettre dans une belle formation aux côtés de Constantin.
Alors que le Corps de Vandamme n'est que l'ombre de ce qu'il fut, j'envoie Bernadotte pour le soutenir, et faire en sorte que le centre ne s'effondre pas. Pendant ce temps, j'envoie Davout faire face à Kollowrath. Davout est mon Corps principal...J'escompte bien qu'il m'obtienne la décision. Pendant ce temps, j'ordonne à Murat de venir se poster sur les arrières de Lanne, afin d'appuyer sa défense contre une éventuelle contre-offensive de Bagration, qui serait bien plus meurtrière. Mais celle-ci ne vient pas. Il faut dire que mon attaque l'a bien désorganisé, et qu'il faut tout d'abord qu'il rassemble son corps. Chose qu'il fait, mais au détriment de toute autre action pour le tour.
Pendant ce temps, Bessière s'avance, mais son adversaire se replie, sans chercher à savoir si la Garde impériale est bien là, ou si je bluff. Un peu déçu au premier abord, je suis finalement satisfait : il ne saura jamais où se trouve ma garde.
Davout lance alors son attaque, et écrase la Colonne de Kollowrath. Le combat est une déroute totale, et Constantin sera envoyé rapidement pour essayer de colmater la brêche et de repousser Davout, dont les unités principales ont tout de même souffert dans l'attaque. Au centre, c'est Bernadotte qui lance une offensive sur les troupes russes de Miloradovitch qui avaient repoussées Vandamme. La victoire sourira au traître en puissance, mais son Corps perd également toute capacité offensive. C'est alors que Lichtenstein fait son apparition, avec ce qui me semble être la réserve tactique Coalisée. Je vois déjà l'anéantissement du Corps de Bernadotte en rase campagne, et la destruction rapide de mon centre, surtout si les Colonnes qui se trouvent sur le Pratzen viennent jouer aussi.
Le moment décisif ! Kutuzov envoie la Garde impériale russe sous les ordres de Constantin pour repousser Davout. Ses chances sont très bonnes. Car il pense en effet que Davout ne dispose plus que de deux unités à 2 points chacun, et non pas une à 3. Hors, une attaque de la Garde réduit la force de combat de 1 des unités de force 1 à 2. Pour faire simple : Les 2 unités de la garde, qu'il met en attaque en pointe, totalisent 6 PF. Il s'attends à ce que j'ai 2 * 2 PF...Réduits de 1 chacun, soit 2, +1 pour la défense des approches. Lui laissant donc un beau +3. Et il sait que +3, je ne peux pas le récupérer : et donc, repli, déroute, massacre.
Sauf que. L'une de mes unités a toujours 3 PF, et donc, le pouvoir mystérieux de la Garde ne fonctionne pas sur elle. Je me défend donc à 3 + 1 (l'unité à 2 -1 pour la Garde) +1 pour la défense des approches. Je perd donc le combat initial. Mais +1 se rattrape facilement. +3, c'est presque impossible. Je lance donc la contre-attaque avec la cavalerie lourde (3 PF) prêtée par Murat. Elle prend une perte automatiquement (passant à 2 PF), et le score final passe donc à -1. La Garde impériale russe est repoussée ! Je perds 2 malheureux points de moral pour avoir utilisé la Cavalerie lourde. Mon adversaire perd 4 pts pour utiliser la garde, 3 pts pour perdre le combat avec la garde, et 3 pts pour les pertes subies.
Cette terrible défaite, combinée avec les autres victoires que je totalise contre ses corps de Miloradovitch et de Kollowrath, sonne rapidement le glas de son armée, qui tombe à moins de 10 de moral.
Heureusement, car l'avance de Lichtenstein au centre transforme le Corps de Bernadotte en gruyère rapé.
Je me dois de faire vite. Profitant de la défaite de la garde russe, je décide de lancer une glorieuse charge de cavalerie avec Murat. La boucherie qui s'en suit, dantesque, est incommensurable. Les gardes impériaux sont massacrés et sabrés jusqu'au dernier, Constantin est tué au milieu de ses troupes. Et rapidement, Murat, suivit par Davout, est en mesure de menacer le flanc de Bagration, qui n'en fout pas une. Devant le Pratzen, Saint-Hilaire s'avance (pas vraiment utile, mais ça a bien fait flipper le russkof.).
C'est la curée. Bagration se place en formation défensive sur tous les côtés, et ne dispose plus d'une seule réserve. Mais bon...Il faut passer les défenses aussi. Saint-Hilaire rate magnifiquement son attaque d'une Colonne russe qui s'était approchée de mon centre depuis un moment, mais n'avait rien tenté depuis. Toutefois, la colonne est décimée, et est mise en déroute par l'attaque de front d'une division française détachée du Corps de Vandamme.
Il ne reste alors à l'Austrorusse qu'un unique point de moral. Mon attaque finale sera l'assaut de la forteresse Bagration.
C'est Murat qui dirige l'attaque avec la Cavalerie lourde, appuyé par Davout, dans sa roue. Le combat est gagné de peu...Mais cela suffit. Ce qui commence par une légère retraite avec des pertes similaires (2 pertes pour moi, 2 pertes pour le Russe), se termine en déroute absolue (2 pertes de plus sur chaque flanc du Corps de Bagration...), et le moral tombe à 0. Bientôt, l'armée russe évacue le Pratzen, Lichtenstein, de peur d'être pris de flanc, stoppe son offensive et se replie. C'est la victoire !