Je crois moi aussi que la stratégie d'Hannibal, tout brillante qu'elle était (on n'avait rien vu de comparable depuis Alexandre) n'avait probablement aucune possibilité de réussite.
LA 2ème fut réellement "a war like no other". Hannibal fut comme un grand joueur d'échecs qui essaie une série de coups inattendus mais finit par se rendre compte qu'il a crée une situation dont lui-même n'a pas prévu les développements. La meilleure stratégie d'un général qui s'inspire de l'école des stratèges ellenistiques (rappelez sa liste des meilleurs généraux selon Plutarque: Alexandre, Pyrrhus et.. lui-même) ne suffit pas dans un conflit que présente un adversaire de nouveau genre (Rome: ville-état et fédération, aristocratique et républicaine) et un conflit de dimension impresionnantes (20 ans de guerres, des pertes à Cannae comparables à une guerre moderne et pourtant non décisives).
Il est intéressant que cruchot avance justement une idée de stratégie alternative, comme on fait souvent pour Napoléon en Russie (approche plus graduel, crèation d'une forte Pologne), mais ces solutions sont difficiles à concilier avec la vision et les doctrines de ce genre de personnages. Et en tout cas le resultat était une guerre d'usure et je crois que ce n'était pas le terrain pour Hannibal.
LA 2ème fut réellement "a war like no other". Hannibal fut comme un grand joueur d'échecs qui essaie une série de coups inattendus mais finit par se rendre compte qu'il a crée une situation dont lui-même n'a pas prévu les développements. La meilleure stratégie d'un général qui s'inspire de l'école des stratèges ellenistiques (rappelez sa liste des meilleurs généraux selon Plutarque: Alexandre, Pyrrhus et.. lui-même) ne suffit pas dans un conflit que présente un adversaire de nouveau genre (Rome: ville-état et fédération, aristocratique et républicaine) et un conflit de dimension impresionnantes (20 ans de guerres, des pertes à Cannae comparables à une guerre moderne et pourtant non décisives).
Il est intéressant que cruchot avance justement une idée de stratégie alternative, comme on fait souvent pour Napoléon en Russie (approche plus graduel, crèation d'une forte Pologne), mais ces solutions sont difficiles à concilier avec la vision et les doctrines de ce genre de personnages. Et en tout cas le resultat était une guerre d'usure et je crois que ce n'était pas le terrain pour Hannibal.
Dernière édition par Tristan le Mar 20 Juil 2010 - 23:55, édité 3 fois