DELIUM (424 avant JC)
Introduction :
En 424, en pleine guerre du Péloponnèse, les armées d’Athènes et de Thèbes, cités à la rivalité ancienne, se font face à Delium (ou Délion) en Béotie. Les Athéniens ont en effet envahie la Béotie, alliée de Sparte. Les Thébains et leurs alliés de la Confédération béotienne font face à l’envahisseur.
Delium est la troisième bataille que Philip Sabin nous invite à étudier dans Lost Battles. C’est un choc hoplitique par excellence, bien que déséquilibré en faveur des Béotiens : meilleur général, meilleure position, supériorité en cavalerie et en troupes légères.
Les forces en présence :
Thébains :
TOTAL : 9 500 hommes représentés par 20 unités pour une valeur de combat de 65.
Athéniens :
TOTAL : 7 750 hommes représentés par 17 unités pour une valeur de combat de 54.
Le champ de bataille :
Les 20 zones représentent un rectangle de 1 500 mètres sur 1 200. Chaque zone représente donc un carré de 300 m de côté : c’est un espace assez étroit dans lequel seul l’équivalent de trois unités d’hoplites de qualité moyenne (1 500 combattants) peuvent combattre à la fois. A cette échelle, chaque tour de jeu représente à peu près 10 minutes de temps réel.
Le terrain favorise les Thébains : leur ligne d’infanterie peut s’avancer et appuyer son centre et son aile droite sur une colline. Deux cours d’eau gênent les mouvements sur les flancs.
Les Key Zone sont situés sur l’aile droite des deux armées, ce qui pousse chaque camp à donner la priorité à son aile droite, simulant la traditionnelle déviation des phalanges en faveur de cette aile.
Comme pour chaque bataille, Philip Sabin propose un déploiement historique censé avoir eu lieu lors du 1er tour de la partie (le joueur a toujours la possibilité de tester un déploiement inédit en jouant la bataille depuis son début, c’est-à-dire le 1er tour et l’arrivée des armées sur le champ de bataille). Les Béotiens ont une aile droite forte (7 unités contre 4 pour les Athéniens) avec une supériorité en cavalerie (2 unités contre 1). Les Athéniens ont un centre un peu plus fourni (5 unités contre 4) mais cet avantage est réduit par la présence de la colline. La meilleure chance des Athéniens réside en leur aile droite un peu plus fournie en hoplites (5 unités contre 4, bien que ces derniers soient accompagnés d’une unité d’infanterie légère) et couverte par une cavalerie équivalente à celle des Béotiens (2 unités contre 2).
Introduction :
En 424, en pleine guerre du Péloponnèse, les armées d’Athènes et de Thèbes, cités à la rivalité ancienne, se font face à Delium (ou Délion) en Béotie. Les Athéniens ont en effet envahie la Béotie, alliée de Sparte. Les Thébains et leurs alliés de la Confédération béotienne font face à l’envahisseur.
Delium est la troisième bataille que Philip Sabin nous invite à étudier dans Lost Battles. C’est un choc hoplitique par excellence, bien que déséquilibré en faveur des Béotiens : meilleur général, meilleure position, supériorité en cavalerie et en troupes légères.
Les forces en présence :
Thébains :
- Pagondas est représenté comme un général de qualité moyenne (AL) attaché à une unité d’hoplites thébains
- Hoplites béotiens (Thébains et alliés) : 7 000 hommes représentés par 14 unités d’hoplites de qualité moyenne (AHO)
- Peltastes : 500 hommes représentés par une unité d’infanterie légère de qualité moyenne (ALI)
- Psiloi : 1 000 hommes représentés par une unité d’infanterie légère de qualité faible (LLI) (Thucydide évoque la présence de 10 000 fantassins légers béotiens, mais comme ils ne semblent pas avoir joué de rôle particulier dans la bataille, Sabin se contente de les représenter de façon symbolique par cette unique unité)
- Cavalerie béotienne : 1 000 cavaliers représentés par 4 unités de cavalerie lourde de qualité moyenne (AHC)
TOTAL : 9 500 hommes représentés par 20 unités pour une valeur de combat de 65.
Athéniens :
- Hippocratès est représenté comme un général peu inspiré (UL) attaché à une unité d’hoplites athéniens
- Hoplites athéniens : 7 000 hommes représentés par 14 unités d’hoplites de qualité moyenne (AHO)
- Cavalerie athénienne : 750 hommes représentés par 3 unités de cavalerie lourde de qualité moyenne (AHC)
TOTAL : 7 750 hommes représentés par 17 unités pour une valeur de combat de 54.
Le champ de bataille :
Les 20 zones représentent un rectangle de 1 500 mètres sur 1 200. Chaque zone représente donc un carré de 300 m de côté : c’est un espace assez étroit dans lequel seul l’équivalent de trois unités d’hoplites de qualité moyenne (1 500 combattants) peuvent combattre à la fois. A cette échelle, chaque tour de jeu représente à peu près 10 minutes de temps réel.
Le terrain favorise les Thébains : leur ligne d’infanterie peut s’avancer et appuyer son centre et son aile droite sur une colline. Deux cours d’eau gênent les mouvements sur les flancs.
Les Key Zone sont situés sur l’aile droite des deux armées, ce qui pousse chaque camp à donner la priorité à son aile droite, simulant la traditionnelle déviation des phalanges en faveur de cette aile.
Comme pour chaque bataille, Philip Sabin propose un déploiement historique censé avoir eu lieu lors du 1er tour de la partie (le joueur a toujours la possibilité de tester un déploiement inédit en jouant la bataille depuis son début, c’est-à-dire le 1er tour et l’arrivée des armées sur le champ de bataille). Les Béotiens ont une aile droite forte (7 unités contre 4 pour les Athéniens) avec une supériorité en cavalerie (2 unités contre 1). Les Athéniens ont un centre un peu plus fourni (5 unités contre 4) mais cet avantage est réduit par la présence de la colline. La meilleure chance des Athéniens réside en leur aile droite un peu plus fournie en hoplites (5 unités contre 4, bien que ces derniers soient accompagnés d’une unité d’infanterie légère) et couverte par une cavalerie équivalente à celle des Béotiens (2 unités contre 2).