Serie Imperator - VV

Tristan a écrit:Je m’adresse à Léonidas pour l’inviter à nous dire plus de son entretien avec Frédéric Bey à propos de la V. 2 de Imperator.

Est-ce que tu as déja des idées? Tu penses, selon tes doctrines, à une évolution en JàCA?

Le problème est que Imperator est un jeu assez long, seulement les scenarios permettent de terminer une partie dans un temps de jeu raisonnable, mais les JàCA en géneral (à quelques exceptions près) se prêtent mal à être joués par scenarios.

Je m’intéresse en particulier au rendu historique des règles et je crois comme toi que le jeu a le potentiel pour devenir la référence pour la période.

Je serais très interessé à une reflexion partagée sur le forum. Même si cela restera une discussion académique je crois qu’elle séra intéressante pour tous.

Pas trop le temps là, j'essaie de te répondre dans la journée, mais effectivement, j'ai en tête le point que tu soulèves.

Je suis heureux, Frédéric, de voir que tu ne cesses de t‘intéresser au sujet. Je sais que ton temps est toujours bien rempli de projets.

Santino, je suis d’accord avec toi: une série avec une règle comune simplifiée et des règles spécifiques pour chaque periode (mieux si jusqu’à Byzance…) serait l‘idéal. Franchement l’idéé d’une carte qui mêle la géographie du haut et du bas empire ne me plaît pas du tout: on perdrait énormement en immersion dans le contexte historique, d’autant plus que la carte, à cause du format revue, est dans ce jeu l’élement le plus susceptible d'être amélioré.

Pour ce qui concerne le passage au JàCA/CDG, je suis perplexe moi aussi, je l’ai déjà dit avant. Selon moi les JàCA sont très difficiles à équilibrer. Mais je ne crois absolument pas que le choix du Card Driven signifie en soi un déclassement. Il existe des JàCA complexes et raffinés (meme trop: voir Empire of the Sun) et je crois qu'une bonne règle peut garder la capacité du système d’intégrer avec simplicité plusieurs élements historiques et éviter en même temps les limitations qui ne sont pas acceptables.

D’ailleurs, combien des fois un empereur ou un magister militum n’a pas pu réagir à l’invasion qui passait sous son nez…

Merci à Leonidas qui a voulu répondre si tôt. Ne te presse pas, on a tous nos occupations; d'ailleurs je crois que la discussion va s’étendre dans le temps. Quoi de mieux?

...

C'est sûr qu'une petite réforme de la carte, ce serait pas mal

Allalalai a écrit:C'est sûr qu'une petite réforme de la carte, ce serait pas mal

c'est clair

C’est bien dit Santino, je comprend ton “purisme”. Mais je dois avouer que j’ai une conception un peu esthétique et didactique du jeu d’histoire: le grand et vivant tableau d’Hérodote me fascine plus que la sèche analyse de Thucydide.

En géneral je crois qu’on peut tirer le bon de l’emploi des cartes sans conditionner le développement des règles. Il est vrai que les cartes remplacent avant tout les marqueurs, comme ceux que Joseph Miranda a utilisé dans ses jeux stratégiques (Belisarius et autres). Les deux sont des manières de resoudre la difficulté du jeux d’histoire traditionnel à intégrer la complexité historique, au délà des côtés strictements militares, sans des regles complexes et interminabiles.

Mais l’idée géniale de M.Herman (avec l’ancêtre We the people) a été l’intégration des évenements dans le système de jeu, pour obtenir un bon rendu historique dans un jeu qui reste simple. Sur ce plan les JàCA/CDG n’ont pas de concurrents à leur niveau.

Cette idée a été ensuite développée dans des formes differentes, ayant aussi plus d’ambition (plusieurs sous-genres de CDG), et là elle a souvent rencontré ses limites. Mais je crois que son potentiel n’est pas encore épuisé.

Mais pour analyser cela il faudrait un sujet à part.

A nouveau si je peux jeter un coup de main a ce projet, vous n'avez qu'a demander.

Laisse moi bouvler Ocana déjà...

Et pourquoi pas un 4° opus? par exemple sur la période 350 - 395 AD, qui précède Ultimus Romanorum (le module que je préfère)? C'est qu'il s'en est passé des choses pendant ce demi-siècle, à commencer par Adrianople (378)!

Ah, nous n'en sortirons jamais!

Piove sul bagnato (G. Pascoli. "Il pleut où il est déjà trempé". C'est à dire: il ne manquait que cela)

Je plaisante, Nancy, bienvenue dans le club des rêveurs de l'empire (le romain, bien sûr, car on m'a dit qu'il y en a d'autres...)

Mais en tout cas le 4° opus est déjà pour Byzance.