Je soutien tout à fait la démarche d'Amaury, et c'est vrai qu'en effet des messages ont été totalement supprimés (encore et comme toujours) sur le forum du Strategikon.
Et évidemment les nouveaux lecteurs n'y comprendront plus rien.
Bref, ils persistent dans leurs erreurs, laissont les...
Comme reflexions et infos pour Amaury, je trouve qu'il y a eu quand même pas mal d'erreurs du côté de la hiérarchie et certains aspects de cette embuscade n'ont pas même été abordés : Même de jeunes officiers aspirants sortants de l'école n'auraient pas faits les mêmes fautes.
Même à la limite tous bons wargamers à l'échelle tactique !
- un guide Afghan dans le camp de base, (la veille) reste à son téléphone portable durant plusieurs heures sans que personne n'y trouve à redire : bizarre. (bien sûr qu'il donnait des infos aux Talibans car une telle embuscade sur un itinéraire si précis et si choisit, devait avoir forcément des complicitées).
- aucune reconnaissance dans la nuit d'avant n'a été faite par un simple petit groupe de force spéciale, et nous en avions de disponible dans le secteur.
- aucune reconnaissance aérienne sur cet itinéraire par le moindre hélico dans la matinée ! avec la vision de déection de chaleur c'est pourtant facile à imaginer et à faire.
- pour finir, aucune reconnaissance avec le moindre petit véhicule blindé (style automitrailleuse) sur la montée du col. Si accrochage : un recul précipité ou demi tour aurait pu encore être fait.
- Pourquoi la section de mortiers lourds en appuis n'a t elle pas tirée ou ripostée sur les sommets et les crêtes d'ou partaient les tirs. Ces derniers étaient facilent à localiser !
- une dernière faute : laisser la section de tête monter seule A PIED avec tous leurs packtages (40 kg), en ayant laissé à l'arrière et très en bas et en arrière leurs véhiciles de transports !
Incroyable !
Pas d'appuis aérien d'hélico à proximité aussi.
Les effectifs et les pertes réelles maintenant :
Apparement nous avons engagés une soixantaine d'hommes minimum, dont évidemment les éléments de tête d'infanterie à pied, (surement 30) ont été acceuillis sous une grêle de balles.
les Talibans se dévoillants au dernier moment. C'est là que nous avons eu hélas, grand hélas, nos 10 tués et 21 blessés.
Apparement en face il devait y avoir 80 ou 100 rebelles, protégés par des petits murets de pierre dans certains cas. Preuve que cela avait été installé à l'avance ou dans la nuit précédent l'embuscade.
Ce que ne dit pas le documentaire, c'est ce qui c'est passé le lendemain et dans la nuit.
Juste que l'aviation US (merci à eux) est finalement intervenue pour nous sauver, et il y a eu de nombreues opérations anti guerilla faite toute la nuit et dans toute la matinée du lendemain, après que la colonne de Talibans en retraite se soit fait repèrer par les hélico d'attaque Cobra us.
Et là ils en ont pris "plein la g u . . l e" !
Je ne comprends pas pourquoi le documentaire n'en parle pas ? ! ?
Le Ministère des Armés avait transmis aux médias l'ensemble de ces informations, je me rappelle les avoir vu sur certaines chaînes, mais elles n'y sont restées que très peu de temps et que 24 heures à l'époque.
Bilan de leurs pertes : déjà une quinzaine de corps de tués ont été retrouvés sur le terrain même, avec les emplacements des murets, et des tubes de RPG x5 vides et abandonnés.
Et dans leurs fuites 42 corps ont été retrouvés après 48 heures dans le secteur arrière de la montagne de l'embuscade et donc dans la fuite ou retraite des Talibans. Leurs pertes à eux ont donc été très sévères ! car pour les blessés nous n'en savons pas le nombre.
Le Ministère annonçait un peu plus tard (3 ou 4 jours) la destruction pratiquement complète de cette compagnie / groupes de Talibans.
Enfin pour finir, et je comprends tout à fait la douleur des familles et les coups de colère de certains membres ; c'est au sujet de la grosse polémique sur des soupçons de trâces d'égorgements au couteau sur certains de nos soldats après que les Talibans les aient dépouillés de tous leurs équipements (certains étaient presque nus).
Mais bon les médecins militaires, ont apparement dis que les égorgements avaient été faits post mortels, ce qui est tout à fait possible.
Ces "chiens enragés" ont voulu faire monter la pression un cran encore de plus, malgré qu'ils ne respectent même pas les corps de leurs adversaires.
Par contre chez eux il faut à tout prix les respecter ! pfff
Bref.
L é o