"
When Robert E. Lee's Army of Northern Virginia launched its invasion of the North in 1863, it was not the culmination of a carefully planned strategy to reverse the tide of war.
Instead, it can be seen to be a result of the lack of any such strategy
...
But The real problem for the south was the lack of scheme of defense for the nation as a whole."
Chris Perello, "the failure of confederate strategy in 1863" Command magazine N°30 sept-October 1994
La Confédération était divisée en plusieurs départements géographiques dont chaque commandant avait autorité sur toutes les troupes dans leur secteur et faisaient tous face à une force supérieure en nombre.
Jefferson Davis n'interférait que rarement dans leurs décisions.
Son système de défense marchait bien à l'intérieur des limites de chaque département, mais il échouait par son incapacité ou son absence de volonté lorsqu'il s'agissait d'établir des priorités.
Chaque point menacé était aussi important militairement, politiquement et économiquement à la Confédération.
Dégarnir de troupes un département pour renforcer un autre pouvait se révéler risqué, les renforts pouvant manquer aux deux secteurs.
Mais au printemps 163 Davis voulut que Lee envoie une ou deux divisions à l'ouest, renforcer soit Bragg face à Rosecrans dans le Tennessee ou Pemberton dans le Mississipi qui faisait face à un certain Grant.
R.E Lee voulait reprendre l'initiative et forcer l'Armée du Potomac à réagir à ses mouvements.
Surtout, l'hiver avait été difficile sur le plan du ravitaillement, en envahissant le nord, Lee voulait que les fermiers de Virginie du Nord puissent faire une pleine récolte cet été et que son armée puisse vivre
sur les fermes du nord en réquisitionnant nourriture et fourrage.
L'inconvénient était qu'il ne pourrait être que difficilement être ravitaillé en munitions, il n'aurait que les convois qu'il emporterait.
Il espérait obtenir une reconnaissance de la Confédération par L'Angleterre et la France de la Confédération (mais c'était trop tard, il ne pouvait le savoir).
Il n'envisageait pas, cependant, de rechercher une grande bataille qui l'aurait dangereusement affaibli, qu'elle fut victorieuse ou non.
Cette campagne ne faisait donc pas partie d'un plan bien pensé dans le cadre d'une stratégie globale de la Confédération
Mais la seule chose à faire, plutôt que d'attendre que l'ennemi viennent ravager la Virginie du Nord.
Chaque Commandant de département allait devoir se débrouiller comme il pouvait avec les forces qu'il avait.
Regardons les cartes :
Carte nord, la Pennsylvanie
Deux D6 rouge pour désigner deux points clefs
Au sud un D6=6 : Gettysburg....
Ce n'est pas un objectif majeur de l'armée du Virginie du nord, mais cette petite ville est traversée par six routes majeures, un véritable carrefour routier.
Elle est au centre du county Adams, qui est au centre de la carte.
En plus, pas l'ombre d'un blue belly, pas de milice...
Au nord un D6=1 : Harrisburg, lui imposer un impôt de guerre rapporterait pas mal de points.
Mais la ville et ses abords semblent bien défendus par de nombreuses unités de milices locales, qui peuvent se replier derrière le pont en cas de danger.
Un aperçu de l'ensemble des carte nord et sud, deux cartes A1.
La Pennsylvanie est une coquille vide, une poignée de miliciens sont à Chambersburg, le reste est sans troupes fédérales.
Et tout au sud ouest , en rouge et en vert les corps de Ewell (II) et de Hill (III) qui franchissent le Potomac
Un peu plus au nord, Lee avec le Ier corps de Longstreet qui vient de franchir le fleuve à Williamsport.
Juste au sud de l'armée confédérée, des unités de milice qui ne peuvent faire grand chose...
Des trois corps confédérés, seul le corps de Ewell est libre d'être activé et de foncer vers le nord, les deux autres vont devoir patienter quelques tours avant de bouger.
When Robert E. Lee's Army of Northern Virginia launched its invasion of the North in 1863, it was not the culmination of a carefully planned strategy to reverse the tide of war.
Instead, it can be seen to be a result of the lack of any such strategy
...
But The real problem for the south was the lack of scheme of defense for the nation as a whole."
Chris Perello, "the failure of confederate strategy in 1863" Command magazine N°30 sept-October 1994
La Confédération était divisée en plusieurs départements géographiques dont chaque commandant avait autorité sur toutes les troupes dans leur secteur et faisaient tous face à une force supérieure en nombre.
Jefferson Davis n'interférait que rarement dans leurs décisions.
Son système de défense marchait bien à l'intérieur des limites de chaque département, mais il échouait par son incapacité ou son absence de volonté lorsqu'il s'agissait d'établir des priorités.
Chaque point menacé était aussi important militairement, politiquement et économiquement à la Confédération.
Dégarnir de troupes un département pour renforcer un autre pouvait se révéler risqué, les renforts pouvant manquer aux deux secteurs.
Mais au printemps 163 Davis voulut que Lee envoie une ou deux divisions à l'ouest, renforcer soit Bragg face à Rosecrans dans le Tennessee ou Pemberton dans le Mississipi qui faisait face à un certain Grant.
R.E Lee voulait reprendre l'initiative et forcer l'Armée du Potomac à réagir à ses mouvements.
Surtout, l'hiver avait été difficile sur le plan du ravitaillement, en envahissant le nord, Lee voulait que les fermiers de Virginie du Nord puissent faire une pleine récolte cet été et que son armée puisse vivre
sur les fermes du nord en réquisitionnant nourriture et fourrage.
L'inconvénient était qu'il ne pourrait être que difficilement être ravitaillé en munitions, il n'aurait que les convois qu'il emporterait.
Il espérait obtenir une reconnaissance de la Confédération par L'Angleterre et la France de la Confédération (mais c'était trop tard, il ne pouvait le savoir).
Il n'envisageait pas, cependant, de rechercher une grande bataille qui l'aurait dangereusement affaibli, qu'elle fut victorieuse ou non.
Cette campagne ne faisait donc pas partie d'un plan bien pensé dans le cadre d'une stratégie globale de la Confédération
Mais la seule chose à faire, plutôt que d'attendre que l'ennemi viennent ravager la Virginie du Nord.
Chaque Commandant de département allait devoir se débrouiller comme il pouvait avec les forces qu'il avait.
Regardons les cartes :
Carte nord, la Pennsylvanie
Deux D6 rouge pour désigner deux points clefs
Au sud un D6=6 : Gettysburg....
Ce n'est pas un objectif majeur de l'armée du Virginie du nord, mais cette petite ville est traversée par six routes majeures, un véritable carrefour routier.
Elle est au centre du county Adams, qui est au centre de la carte.
En plus, pas l'ombre d'un blue belly, pas de milice...
Au nord un D6=1 : Harrisburg, lui imposer un impôt de guerre rapporterait pas mal de points.
Mais la ville et ses abords semblent bien défendus par de nombreuses unités de milices locales, qui peuvent se replier derrière le pont en cas de danger.
Un aperçu de l'ensemble des carte nord et sud, deux cartes A1.
La Pennsylvanie est une coquille vide, une poignée de miliciens sont à Chambersburg, le reste est sans troupes fédérales.
Et tout au sud ouest , en rouge et en vert les corps de Ewell (II) et de Hill (III) qui franchissent le Potomac
Un peu plus au nord, Lee avec le Ier corps de Longstreet qui vient de franchir le fleuve à Williamsport.
Juste au sud de l'armée confédérée, des unités de milice qui ne peuvent faire grand chose...
Des trois corps confédérés, seul le corps de Ewell est libre d'être activé et de foncer vers le nord, les deux autres vont devoir patienter quelques tours avant de bouger.