Après une affreuse nuit,
douchés par les pluies froides, pataugeant dans la boue, ils attendaient des renforts qui ne vinrent jamais.
Ils étaient 15 000, peut être 20 000, nul ne saurait le dire, près de 5 000 hommes d'armes montés, plus de 10 000 à pied, vétérans et levées.
Ils avaient bloqués la retraite de l'Armée Anglaise de Henry V vers Calais son port de rembarquement vers l'Angleterre.
L'armée anglaise était épuisée, empestée par la dysenterie.
Henry V avait seulement 1500 hommes d'armes et chevaliers et 6 à 7 000 archers armés de leur fameux arc long, tous vétérans et disciplinés.
Au début de la campagne il en avait 24 000, son Ost actuel n'en avait plus que le tiers après les nombreux détachements laissés dans des villes et les pertes dues à la dysentery.
Le soir dernier, dans la tente du Connétable Charles d'Albret où il tint conseil avec tout un aréopage de grands nobles, vous avez essayé de les convaincre de négocier avec le roi Henry V.
"Il est aux abois, il ne pourra plus prétendre au trône de France désormais.
Il acceptera de rendre les villes prises si nous le laissons voguer vers l'Angleterre."
Mais ils ne vous ont pas écouté.
Dans un brouhaha, c'était à celui qui montrerait le plus sa bravoure
"Il est piégé ! ils sont dans un cul de sac, nous sommes bien plus nombreux, cette bataille est nôtre Mes seigneurs !"
Le Connétable lui même ne parvenait pas à se faire entendre au milieu d'un tel tumulte.
La nuit ne fut que beuveries et bavardages inconsistants.
L'armée Anglaise a avancé vers nous pour prendre position au passage le plus étroit entre deux forêts.
C'était le moment de les attaquer avec notre cavalerie, de les surprendre en flagrant délit…
Mais les chevaliers et les grands nobles cuvaient encore leur vin, aucun chef de guerre ne prit cette initiative, laissant les archers anglais se retrancher calmement derrière leurs pieux de bois acérés.
Puis , calmement ils lâchèrent une volée de flèches qui s'abattit sur une partie de nos hommes.
Piqués au vif, ils s'harnachèrent enfin et se mirent en ordre de bataille.
Mais c'est VOUS ! Qui allez mener cette bataille sur le pire terrain de bataille qui soit, glissant, boueux, montant droit vers l'ennemi retranché, sous une pluie de traits meurtriers.
Vous ne pouvez éviter cette folie !
Vous être aux commandes d'une horde sauvage décérébrée...
Y a t'il encore une chance d'éviter le désastre et le massacre de la noblesse française ?
Pourrez vous arracher la victoire des mâchoires de la défaite ?
Il est temps de combattre...près des forêts du village de Agincourt, 25 Octobre 1415.
douchés par les pluies froides, pataugeant dans la boue, ils attendaient des renforts qui ne vinrent jamais.
Ils étaient 15 000, peut être 20 000, nul ne saurait le dire, près de 5 000 hommes d'armes montés, plus de 10 000 à pied, vétérans et levées.
Ils avaient bloqués la retraite de l'Armée Anglaise de Henry V vers Calais son port de rembarquement vers l'Angleterre.
L'armée anglaise était épuisée, empestée par la dysenterie.
Henry V avait seulement 1500 hommes d'armes et chevaliers et 6 à 7 000 archers armés de leur fameux arc long, tous vétérans et disciplinés.
Au début de la campagne il en avait 24 000, son Ost actuel n'en avait plus que le tiers après les nombreux détachements laissés dans des villes et les pertes dues à la dysentery.
Le soir dernier, dans la tente du Connétable Charles d'Albret où il tint conseil avec tout un aréopage de grands nobles, vous avez essayé de les convaincre de négocier avec le roi Henry V.
"Il est aux abois, il ne pourra plus prétendre au trône de France désormais.
Il acceptera de rendre les villes prises si nous le laissons voguer vers l'Angleterre."
Mais ils ne vous ont pas écouté.
Dans un brouhaha, c'était à celui qui montrerait le plus sa bravoure
"Il est piégé ! ils sont dans un cul de sac, nous sommes bien plus nombreux, cette bataille est nôtre Mes seigneurs !"
Le Connétable lui même ne parvenait pas à se faire entendre au milieu d'un tel tumulte.
La nuit ne fut que beuveries et bavardages inconsistants.
L'armée Anglaise a avancé vers nous pour prendre position au passage le plus étroit entre deux forêts.
C'était le moment de les attaquer avec notre cavalerie, de les surprendre en flagrant délit…
Mais les chevaliers et les grands nobles cuvaient encore leur vin, aucun chef de guerre ne prit cette initiative, laissant les archers anglais se retrancher calmement derrière leurs pieux de bois acérés.
Puis , calmement ils lâchèrent une volée de flèches qui s'abattit sur une partie de nos hommes.
Piqués au vif, ils s'harnachèrent enfin et se mirent en ordre de bataille.
Mais c'est VOUS ! Qui allez mener cette bataille sur le pire terrain de bataille qui soit, glissant, boueux, montant droit vers l'ennemi retranché, sous une pluie de traits meurtriers.
Vous ne pouvez éviter cette folie !
Vous être aux commandes d'une horde sauvage décérébrée...
Y a t'il encore une chance d'éviter le désastre et le massacre de la noblesse française ?
Pourrez vous arracher la victoire des mâchoires de la défaite ?
Il est temps de combattre...près des forêts du village de Agincourt, 25 Octobre 1415.