Colonies du nouveau monde:
Fin 1776, les généraux britanniques s'interrogent sur la stratégie à adopter en 1777:
Ils ont deux armées, l'une à New York, commandée par Le général Howe qui a chassé les insurgés de la ville
l'autre au Québec commandée par Le général Burgoyne "gentleman Johnny".
Ce dernier a un plan: faire converger ces deux armées (+ un contingent venant d'Oswego à l'ouest) sur Albany pour isoler la Nouvelle Angleterre.
Les insurgés devront accepter enfin la bataille au lieu de l'éviter, une victoire mettrait fin à la rébellion.
Mais William Howe, général en chef des troupes britanniques dans les colonies, avait un autre plan: prendre Philadelphie, la ville originelle de la rébellion.
Malentendu ? Problème de communications du aux distances et difficultés du terrain ? Lutte d'ego entre Burgoyne et lui ?
John Burgoyne ne sera pas averti de la décision de Howe.
Il se lance en Juin 1777 avec environ 7 à 8 000 hommes de troupes régulières
britanniques
et germaniques, de Hesse Hanau et de Hesse Cassel, ainsi que de Brunswick
Et de l'artillerie, beaucoup d'artillerie.
plus un nombre d'auxiliaires indiens (autour de 500 à 1000) issus de plusieurs tribus.
Ces derniers s'étaient ralliés aux français lors de la guerre entre la Grande bretagne et la France de 1754 à 1763 qui s'était soldé par une défaite
française.
Les indigènes avaient compris depuis longtemps que le danger mortel, pour eux, résidait dans le refus des colons d'origine britannique d'accepter
une frontière définitive, stable et respectée entre les colonies et les terres encore indiennes.
Les tribus originaires des terres proches des côtes atlantiques, du moins ce qu'il en restait, avaient été forcées de les quitter, après nombre combats et massacres.
Les colons allaient prendre de nouvelles terres, repoussant sans cesse la "frontière" toujours plus vers l'ouest, n'hésitant pas à exterminer tous les amérindiens qui voudraient défendre leurs terres ancestrales.
Cela allait bientôt être le tour des tribus indigènes des grands lacs et des montagnes …
Aider les britanniques était une question de survie.
Leur rôle d'éclaireurs va être très utile,
ainsi que leur férocité pour effrayer les unités de milices des insurgés
(chaque "tir" avec un D6 de 1 ou 2, au lieu d'1 seulement pour les troupes régulières, fait retraiter une unité de milice).
Mais les unités indiennes ne sont pas faites pour des batailles, seulement pour des skirmish
elles ne combattent qu'un round, elles passent en réserve ensuite et sont "off" pour la bataille).
Elles se lassent aussi d'une campagne qui dure:
3 unités indiennes quitteront la carte successivement lors de la 2e partie du jeu.
En haut à gauche, l'armée venue du Québec de Burgoyne, avec deux autres leaders, Fraser qui est le seul à pouvoir bouger de 2, et Riedesel un général Hessois.
Soit 9 unités régulières britanniques et 7 allemandes, plus 4 unités d'artillerie dont la majorité ne peut bouger que le long de la rivière ("chemin " bleu) .
En bas à Gauche, venant d'Oswego, le détachement de Barry St Léger avec environ 700 h, 4 unités régulières britanniques +1 artillerie, qui arriveront plus tard.
En bas "hors carte", des rumeurs de l'arrivée prochaine de l'armée de Howe peuvent obliger les insurgés de détacher provisoirement 4 unités.
(Le joueur British doit dépenser un PA lors de chaque tour pour que ces rumeurs se déclenchent.)
Pour être victorieux : le joueur BR doit occuper
1 Fort Ticonderoga (2e fort en partant du Nord) + Albany (dernier village au sud à gauche de la rivière)
ou
2 Fort Ticonderoga + Manchester et Bennington (villages à droite , Est de la carte, le 1er sous le 1777, le 2nd avant dernier en bas à droite).
Faute de quoi les insurgés seront vainqueurs...et la France interviendra à leurs cotés.
Cette campagne fut décisive.
Comment on active les unités ?
chaque camp à 2 PA + 1, 2 ou 3 PA selon un D6 (avec les insurgés ayant un petit avantage )
Un PA permet d'activer soit une unité seule, soit un général + SA capacité de commandement (entre 5 et 9)
ou tous les indiens (5 unités en tout), pas forcément ensemble qui bougent de 2.
Un wargame c'est avant tout un challenge: quel est il dans ce jeu ?
Burgoyne doit affronter plusieurs difficultés:
1 Le temps:
il joue contre Burgoyne: les insurgés vont recevoir des renforts au tour 5 (4 milices)
au tour 10 (Deux très bons généraux, Gates et Bénédict Arnold,
deux unités d'élite de riflemen qui font des hits à 5 et 6 au lieu de 6 comme toutes les autres unités, et deux unités régulières)
au tour 12 (7 unités régulière et 2 artilleries).
2 L'espace et le terrain:
les chemins "blancs" sont de mauvaises pistes dans des forêts, souvent obstruées par des arbres abattus par les insurgés.
L'artillerie, sauf la légère, ne peut les emprunter.
7 unités seulement peuvent emprunter chaque tronçon lors de chaque tour.
Hormis le général Fraser qui bouge de 2, tous les autres (Burgoyne , Riedesel , St léger) bougent seulement de 1, on peut faire une marche forcée mais cela ne réussit pas toujours et cela peut couter un pas de perte à chaque unité (50% de probabilité).
Les indiens et les milices de colons bougent de 2, individuellement.
Les chemins bleus sont en fait un mélange de chemins bordant la rivière et de transport par petits bateaux.
Pas de limite de nombre d'unités pouvant emprunter chaque tronçon chaque tour.
Prendre le fort Ticonderoga sera aisé, mais prendre les objectifs plein sud et sud est sera une autre affaire.
3 Le supply
Si out of supply, l'activation passe à 2 PA au lieu de 1.
Les britanniques doivent avoir une ligne de ravitaillement joignant les bases du nord ouest ou du sud ouest
Les milices des insurgés sont déjà et peuvent apparaitre dans les forêts à l'est de la rivière (chemins blancs).
Ce qui leur permet de venir couper la ligne de Burgoyne.
Quant à mettre une garnison sur chaque point de la ligne …
4 Les cmbats
Les insurgés peuvent combattre en défense sur des points fortifiés, ce qui enlève un D6 de tir à chaque unité attaquante lors du 1er round.
Ils ont 3 unités de riflemen très efficaces (hits sur 5 Et 6)
Mais Burgoyne a deux atouts:
1 les milices des insurgés sont "effrayées" sur D6 de 1 lors d'un tir d'infanterie et d'artillerie, ou de 1et 2 lors d'un tir d'indiens.
2 L'artillerie britannique plus nombreuse (faisant des hits à 5 et 6 au lieu de 6).
3 Il a la supériorité numérique (et qualitative) durant les 11 premiers tours.
Fin 1776, les généraux britanniques s'interrogent sur la stratégie à adopter en 1777:
Ils ont deux armées, l'une à New York, commandée par Le général Howe qui a chassé les insurgés de la ville
l'autre au Québec commandée par Le général Burgoyne "gentleman Johnny".
Ce dernier a un plan: faire converger ces deux armées (+ un contingent venant d'Oswego à l'ouest) sur Albany pour isoler la Nouvelle Angleterre.
Les insurgés devront accepter enfin la bataille au lieu de l'éviter, une victoire mettrait fin à la rébellion.
Mais William Howe, général en chef des troupes britanniques dans les colonies, avait un autre plan: prendre Philadelphie, la ville originelle de la rébellion.
Malentendu ? Problème de communications du aux distances et difficultés du terrain ? Lutte d'ego entre Burgoyne et lui ?
John Burgoyne ne sera pas averti de la décision de Howe.
Il se lance en Juin 1777 avec environ 7 à 8 000 hommes de troupes régulières
britanniques
et germaniques, de Hesse Hanau et de Hesse Cassel, ainsi que de Brunswick
Et de l'artillerie, beaucoup d'artillerie.
plus un nombre d'auxiliaires indiens (autour de 500 à 1000) issus de plusieurs tribus.
Ces derniers s'étaient ralliés aux français lors de la guerre entre la Grande bretagne et la France de 1754 à 1763 qui s'était soldé par une défaite
française.
Les indigènes avaient compris depuis longtemps que le danger mortel, pour eux, résidait dans le refus des colons d'origine britannique d'accepter
une frontière définitive, stable et respectée entre les colonies et les terres encore indiennes.
Les tribus originaires des terres proches des côtes atlantiques, du moins ce qu'il en restait, avaient été forcées de les quitter, après nombre combats et massacres.
Les colons allaient prendre de nouvelles terres, repoussant sans cesse la "frontière" toujours plus vers l'ouest, n'hésitant pas à exterminer tous les amérindiens qui voudraient défendre leurs terres ancestrales.
Cela allait bientôt être le tour des tribus indigènes des grands lacs et des montagnes …
Aider les britanniques était une question de survie.
Leur rôle d'éclaireurs va être très utile,
ainsi que leur férocité pour effrayer les unités de milices des insurgés
(chaque "tir" avec un D6 de 1 ou 2, au lieu d'1 seulement pour les troupes régulières, fait retraiter une unité de milice).
Mais les unités indiennes ne sont pas faites pour des batailles, seulement pour des skirmish
elles ne combattent qu'un round, elles passent en réserve ensuite et sont "off" pour la bataille).
Elles se lassent aussi d'une campagne qui dure:
3 unités indiennes quitteront la carte successivement lors de la 2e partie du jeu.
En haut à gauche, l'armée venue du Québec de Burgoyne, avec deux autres leaders, Fraser qui est le seul à pouvoir bouger de 2, et Riedesel un général Hessois.
Soit 9 unités régulières britanniques et 7 allemandes, plus 4 unités d'artillerie dont la majorité ne peut bouger que le long de la rivière ("chemin " bleu) .
En bas à Gauche, venant d'Oswego, le détachement de Barry St Léger avec environ 700 h, 4 unités régulières britanniques +1 artillerie, qui arriveront plus tard.
En bas "hors carte", des rumeurs de l'arrivée prochaine de l'armée de Howe peuvent obliger les insurgés de détacher provisoirement 4 unités.
(Le joueur British doit dépenser un PA lors de chaque tour pour que ces rumeurs se déclenchent.)
Pour être victorieux : le joueur BR doit occuper
1 Fort Ticonderoga (2e fort en partant du Nord) + Albany (dernier village au sud à gauche de la rivière)
ou
2 Fort Ticonderoga + Manchester et Bennington (villages à droite , Est de la carte, le 1er sous le 1777, le 2nd avant dernier en bas à droite).
Faute de quoi les insurgés seront vainqueurs...et la France interviendra à leurs cotés.
Cette campagne fut décisive.
Comment on active les unités ?
chaque camp à 2 PA + 1, 2 ou 3 PA selon un D6 (avec les insurgés ayant un petit avantage )
Un PA permet d'activer soit une unité seule, soit un général + SA capacité de commandement (entre 5 et 9)
ou tous les indiens (5 unités en tout), pas forcément ensemble qui bougent de 2.
Un wargame c'est avant tout un challenge: quel est il dans ce jeu ?
Burgoyne doit affronter plusieurs difficultés:
1 Le temps:
il joue contre Burgoyne: les insurgés vont recevoir des renforts au tour 5 (4 milices)
au tour 10 (Deux très bons généraux, Gates et Bénédict Arnold,
deux unités d'élite de riflemen qui font des hits à 5 et 6 au lieu de 6 comme toutes les autres unités, et deux unités régulières)
au tour 12 (7 unités régulière et 2 artilleries).
2 L'espace et le terrain:
les chemins "blancs" sont de mauvaises pistes dans des forêts, souvent obstruées par des arbres abattus par les insurgés.
L'artillerie, sauf la légère, ne peut les emprunter.
7 unités seulement peuvent emprunter chaque tronçon lors de chaque tour.
Hormis le général Fraser qui bouge de 2, tous les autres (Burgoyne , Riedesel , St léger) bougent seulement de 1, on peut faire une marche forcée mais cela ne réussit pas toujours et cela peut couter un pas de perte à chaque unité (50% de probabilité).
Les indiens et les milices de colons bougent de 2, individuellement.
Les chemins bleus sont en fait un mélange de chemins bordant la rivière et de transport par petits bateaux.
Pas de limite de nombre d'unités pouvant emprunter chaque tronçon chaque tour.
Prendre le fort Ticonderoga sera aisé, mais prendre les objectifs plein sud et sud est sera une autre affaire.
3 Le supply
Si out of supply, l'activation passe à 2 PA au lieu de 1.
Les britanniques doivent avoir une ligne de ravitaillement joignant les bases du nord ouest ou du sud ouest
Les milices des insurgés sont déjà et peuvent apparaitre dans les forêts à l'est de la rivière (chemins blancs).
Ce qui leur permet de venir couper la ligne de Burgoyne.
Quant à mettre une garnison sur chaque point de la ligne …
4 Les cmbats
Les insurgés peuvent combattre en défense sur des points fortifiés, ce qui enlève un D6 de tir à chaque unité attaquante lors du 1er round.
Ils ont 3 unités de riflemen très efficaces (hits sur 5 Et 6)
Mais Burgoyne a deux atouts:
1 les milices des insurgés sont "effrayées" sur D6 de 1 lors d'un tir d'infanterie et d'artillerie, ou de 1et 2 lors d'un tir d'indiens.
2 L'artillerie britannique plus nombreuse (faisant des hits à 5 et 6 au lieu de 6).
3 Il a la supériorité numérique (et qualitative) durant les 11 premiers tours.