Juillet 1806,
l'Autriche et son alliée la Russie viennent d'être vaincues il y a 8 mois par Napoléon et sa grande Armée que l'on dit invincible.
L'Angleterre se retrouve seule face à l'Ogre.
Mais depuis Octobre 1805 et la victoire de Trafalgar, elle domine les mers.
Cela lui permet de prendre le contrôle de la Méditerranée et de disputer à la France les régions sud de l'Italie.
Mais son allié Napolitain Roger de Damas a été vaincu en mars 1806 et contraint d'embarquer pour fuir en Sicile tenue par les troupes de sa gracieuse Majesté.
Les français font la conquête de la Calabre mais attisent les ressentiments de la population ce qui contraint le général Reynier à disperser ses forces pour assurer la main mise des territoires conquis et sécuriser ses lignes de ravitaillement.
Napoleon, toujours plus exigeant, demande la capture de la Sicile, deux cents navires de pêches sont réquisitionnés pour le transport et le débarquement de 5 000 hommes, malgré les vaisseaux de la Royal Navy qui contrôlent le détroit de Messine.
Le général Stuart voyant la situation précaire de Reynier planifie un débarquement en Calabre, pour retarder les projets français et soutenir les mouvements de résistance.
Le 30 juin les britanniques et leurs auxiliaires corses et siciliens débarquent dans la Baie de Sainte Euphemia, repoussent quelques compagnies de polonais et récupèrent le ravitaillement stockés dans les navires.
Averti depuis le début par ses vigies, Reynier rassemble ses unités dispersées et vient chercher une bataille décisive dans la plaine de Maïda.
Ses officiers lui suggèrent d'attendre des renforts et l'attaque des anglais.
Mais les renforts mettront deux semaines à venir.
Sans compter les risques de soulèvement des populations et les manœuvres d'un régiment britannique , le 20th, débarqué récemment près de Reggio, pourraient mettre en danger ses communications.
Le 4 juillet, confiant, Reynier avec ses 7 000 h , ses 300 chasseurs à cheval et ses quatre canons avance vers l'ennemi.
Stuart, avec 5000h se met en marche.
Cette bataille en terrain découvert , va mettre face à face, pour la 1ere fois en Europe,
les vainqueurs d'Austerlitz et les fantassins britanniques.
Les anglais privilégient la puissance de feu de leur infanterie, en ligne, sur deux rangs dit on,
se déplacent en colonne mais rechignent à charger dans cette formation.
Ils n'ont pas débarqué de cavalerie, ce qui aurait pris trop de place dans les navires.
Les français et leurs auxiliaires suisses et polonais, attaquent en colonne de division (deux compagnies de front sur trois de profondeur), avec une ample utilisation de tirailleurs, c'est rapide et efficace pour charger à la baïonnette et effrayer l'ennemi qui souvent fuit avant le choc (qu'au fond personne ne souhaite).
Un peu de cavalerie les accompagnent, plus aurait été peut être souhaitable...
Cette bataille, méconnue, au delà des enjeux stratégiques locaux mineurs.
va être l'occasion de tester les tactiques terrestres des deux grandes puissances.
l'Autriche et son alliée la Russie viennent d'être vaincues il y a 8 mois par Napoléon et sa grande Armée que l'on dit invincible.
L'Angleterre se retrouve seule face à l'Ogre.
Mais depuis Octobre 1805 et la victoire de Trafalgar, elle domine les mers.
Cela lui permet de prendre le contrôle de la Méditerranée et de disputer à la France les régions sud de l'Italie.
Mais son allié Napolitain Roger de Damas a été vaincu en mars 1806 et contraint d'embarquer pour fuir en Sicile tenue par les troupes de sa gracieuse Majesté.
Les français font la conquête de la Calabre mais attisent les ressentiments de la population ce qui contraint le général Reynier à disperser ses forces pour assurer la main mise des territoires conquis et sécuriser ses lignes de ravitaillement.
Napoleon, toujours plus exigeant, demande la capture de la Sicile, deux cents navires de pêches sont réquisitionnés pour le transport et le débarquement de 5 000 hommes, malgré les vaisseaux de la Royal Navy qui contrôlent le détroit de Messine.
Le général Stuart voyant la situation précaire de Reynier planifie un débarquement en Calabre, pour retarder les projets français et soutenir les mouvements de résistance.
Le 30 juin les britanniques et leurs auxiliaires corses et siciliens débarquent dans la Baie de Sainte Euphemia, repoussent quelques compagnies de polonais et récupèrent le ravitaillement stockés dans les navires.
Averti depuis le début par ses vigies, Reynier rassemble ses unités dispersées et vient chercher une bataille décisive dans la plaine de Maïda.
Ses officiers lui suggèrent d'attendre des renforts et l'attaque des anglais.
Mais les renforts mettront deux semaines à venir.
Sans compter les risques de soulèvement des populations et les manœuvres d'un régiment britannique , le 20th, débarqué récemment près de Reggio, pourraient mettre en danger ses communications.
Le 4 juillet, confiant, Reynier avec ses 7 000 h , ses 300 chasseurs à cheval et ses quatre canons avance vers l'ennemi.
Stuart, avec 5000h se met en marche.
Cette bataille en terrain découvert , va mettre face à face, pour la 1ere fois en Europe,
les vainqueurs d'Austerlitz et les fantassins britanniques.
Les anglais privilégient la puissance de feu de leur infanterie, en ligne, sur deux rangs dit on,
se déplacent en colonne mais rechignent à charger dans cette formation.
Ils n'ont pas débarqué de cavalerie, ce qui aurait pris trop de place dans les navires.
Les français et leurs auxiliaires suisses et polonais, attaquent en colonne de division (deux compagnies de front sur trois de profondeur), avec une ample utilisation de tirailleurs, c'est rapide et efficace pour charger à la baïonnette et effrayer l'ennemi qui souvent fuit avant le choc (qu'au fond personne ne souhaite).
Un peu de cavalerie les accompagnent, plus aurait été peut être souhaitable...
Cette bataille, méconnue, au delà des enjeux stratégiques locaux mineurs.
va être l'occasion de tester les tactiques terrestres des deux grandes puissances.