Austerlitz, 2 Décembre 1805, 9h:
Le Tsar Alexandre est entouré de jeunes officiers aussi enthousiastes qu'arrogants.
Pour lui plaire, ils l'ont convaincu que ce diable de Napoléon craignait de livrer bataille, qu'il était à la merci d'une attaque audacieuse sur son coté droit
peu défendu.
Fort de près de 90 000 hommes contre 70 000 à son adversaire, Alexandre a décidé d'en finir avec l'hégémonie française avec une bataille décisive.
Ses colonnes sont descendues dans le vallon pour submerger le corps esseulé de Davout.
Le plateau de Pratzen, au centre n'est alors garni que de la 4e colonne de Kollowrath, de la brigade Kaminski laissée par Langeron (un émigré français qui s'est mis au service de la sainte Russie) et de l'ultime réserve de la Garde Russe.
La veille, à dix heures du soir, un conseil de guerre avait eu lieu au domicile de Koutouzov, lequel, renfrogné et somnolent, laissait échapper des ronflements, tant son opposition au plan mis au point par Weirother était totale.
Il avait plaidé, vainement, pour qu'on retraite , en entrainant Bonaparte toujours plus à l'est jusqu'à ce qu'il s'épuise faute de ravitaillement.
Mais personne ne prit au sérieux ce qu'il proposait...retraiter ? Alors que la victoire tendait ses bras à qui voudrait bien la prendre !
Le Tsar Alexandre est entouré de jeunes officiers aussi enthousiastes qu'arrogants.
Pour lui plaire, ils l'ont convaincu que ce diable de Napoléon craignait de livrer bataille, qu'il était à la merci d'une attaque audacieuse sur son coté droit
peu défendu.
Fort de près de 90 000 hommes contre 70 000 à son adversaire, Alexandre a décidé d'en finir avec l'hégémonie française avec une bataille décisive.
Ses colonnes sont descendues dans le vallon pour submerger le corps esseulé de Davout.
Le plateau de Pratzen, au centre n'est alors garni que de la 4e colonne de Kollowrath, de la brigade Kaminski laissée par Langeron (un émigré français qui s'est mis au service de la sainte Russie) et de l'ultime réserve de la Garde Russe.
La veille, à dix heures du soir, un conseil de guerre avait eu lieu au domicile de Koutouzov, lequel, renfrogné et somnolent, laissait échapper des ronflements, tant son opposition au plan mis au point par Weirother était totale.
Il avait plaidé, vainement, pour qu'on retraite , en entrainant Bonaparte toujours plus à l'est jusqu'à ce qu'il s'épuise faute de ravitaillement.
Mais personne ne prit au sérieux ce qu'il proposait...retraiter ? Alors que la victoire tendait ses bras à qui voudrait bien la prendre !