Tour 8.
Que dire ?
La situation devient confuse.
Bach est venu à la rescousse au centre. Il a pu bousculer quelque peu la garde, tentant ainsi de colmater la brèche béante causée par les grognards.
Au centre également, Spleeny peut encore tenter quelque action.
Sur le flanc droit, Trautenberg mène une attaque pour le moins courageuse contre Victor et parvient à faire reculer celui-ci, sans pour autant lui causer de pertes significatives. Ni désorganisé, ni dérouté, Victor tient la ligne.
Sur le flanc gauche, les cavaliers et fantassins austro-bavarois forment une ligne hétéroclite, sans grande cohérence, à la lisière de la forêt. On fait ce qu'on peut avec ce qu'on a, face à la menace de la garde.
Sébastiani, épaulé par les puissants escadrons de Nansouty, a pu se rallier et repartir au combat.
Le dispositif austro-bavarois s'avère trop étiré ; les formations ont dû s'éparpiller et se diviser en groupes tactiques différents, ce qui complique et ralentit la chaîne de commandement, ces troupes ne pouvant recevoir d'ordres. Elles devront se contenter de rester sur place et de se défendre comme elle pourront. Ce n'est pas la paralysie, mais presque.
Car à force d'attrition, les troupes austro-bavaroises s'épuisent petit à petit. Si Lamotte parvient tant bien que mal à rallier certains de ses hommes, les autres formations comportent de plus en plus d'unités désorganisées, alors que l'état des pertes fait nettement pencher la balance du côté français.
Au fond, de Wrede sait très bien que la plupart de ses troupes ne sont pas en mesure de rivaliser avec la garde, qui seule peut faire la différence.
Encore un peu de temps, monsieur le bourreau !