Bonjour,
Comme indiqué dans le sujet sur le jeu de Fred59, nous avons débuté une partie sur la bataille de Minden à partir de règles amandées d'Age of Reason en 15mm.
Chaque camp est joué par 3 joueurs, le niveau étant relativement équilibré entre les deux camps. Une liberté a été prise sur l'ordre de bataille qui a été en gros divisé par deux et dont les bataillons ont été choisis un peu au hasard sauf pour les Anglais. De même, quelques terrains ont été ajoutés pour faire beau.
Voici donc quelques photos...
L'aile de cavalerie en trois lignes avec un total de 30 escadrons - excusez du peu. En arrière, la Gendarmerie de France. Au delà, on devine les troupes du Chevalier de Nicholaï qui font l'angle de la ligne française.
La gauche de Broglie et la droite de Nicholaï, face aux forces de Wangenheim.
L'infanterie du corps de Broglie, grenadiers en tête, s'avancent vers la gauche alliée.
Le centre allié, appuyé sur les villages du nord. L'avancée sera certainement difficile au vu de la formation initiale adoptée et de la présence de quelques marais.
Broglie poursuit son avance. En face, la ligne de Wangenheim reste immobile et se prépare au choc, appuyée par ses 8 pièces de 12 et 4 pièces légères - sans compter l'artillerie de bataillon.
Une brigade de cavalerie lourde française vient se placer de manière à menacer le flanc de von Spörcken pendant son avancée.
Le chevalier de Nicholaï fait avancer la brigade Picardie en soutien de Broglie.
LE centre allié. Le général fait preuve d'une grande mollesse dans son mouvement et il risque de se passer du temps avant que le corps soit paré à entrer en action en soutien de von Spörcken ou de Wangenheim.
Justement, voici von Spörcken et ses bataillons d'élite. Ils s'avancent résolument, sans aucun soutien, vers les lignes françaises. L'artillerie de cette aile a fait taire les canons français, dont une bonne partie n'est constituée que de canons légers. Autrement dit, les Français sont totalement surclassés en terme de bouches à feu dans ce secteur. Les deux lignes de von Spörcken comprennent 2 bataillons de ligne britannique au moral élevé et à la discipline de feu extraordinaire, ainsi que de bataillons hanovriens.
Une vue d'ensemble du combat. La brigade de cavalerie lourde se prépare à charger, mais l'infanterie alliée n'a même pas été amoindrie par les canons français, le choc risque d'être rude.
Prête à charger...
A 30 mètres, les Hanovriens ouvrent le feu. 50 cavaliers tombent, le reste poursuit sa course. A 10 mètres, les quelques anglais ciblés par la charge ouvrent le feu par peloton. 50 français sont désarçonnés. Le reste de la cavalerie arrive au contact malgré le feu défensif nourrit.
Pendant que la brigade de cavalerie charge, Broglie est au contact avec Wangenheim. Sa ligne de Grenadiers échange le feu avec l'infanterie alliée et prend le dessus, petit à petit, aidé notamment par l'artillerie légère, qui décharge sa mitraille sur les Grenadiers de Wangenheim qui sont hachés menu. Une partie de l'infanterie est démoralisée et débute son repli. Mais le bataillon le plus à gauche de la ligne de Broglie subit des pertes lourdes face aux canons ennemis et face à deux bataillons de ligne. Cela sans même parler du 4ème bataillon de la brigade Picardie qui subit 50% de pertes et prend la fuite sans demander son reste.
Alors que les cuirassiers sont engagés en combat avec les troupes anglo-hanovriennes, les cavaliers de Lord Sackville ont fini par débouler sur le champ de bataille, avec quelque peu de retard.
Lors de la charge, 150 anglo-hanovriens sont tués et blessés face à 100 cuirassiers. Les pertes totales de la cavalerie sont donc de 200 hommes soit 1/3 de la brigade engagée, le reste des cuirassiers est repoussé en désordre...
Voici la fin de la première soirée...Suite la semaine prochaine.
Comme indiqué dans le sujet sur le jeu de Fred59, nous avons débuté une partie sur la bataille de Minden à partir de règles amandées d'Age of Reason en 15mm.
Chaque camp est joué par 3 joueurs, le niveau étant relativement équilibré entre les deux camps. Une liberté a été prise sur l'ordre de bataille qui a été en gros divisé par deux et dont les bataillons ont été choisis un peu au hasard sauf pour les Anglais. De même, quelques terrains ont été ajoutés pour faire beau.
Voici donc quelques photos...
L'aile de cavalerie en trois lignes avec un total de 30 escadrons - excusez du peu. En arrière, la Gendarmerie de France. Au delà, on devine les troupes du Chevalier de Nicholaï qui font l'angle de la ligne française.
La gauche de Broglie et la droite de Nicholaï, face aux forces de Wangenheim.
L'infanterie du corps de Broglie, grenadiers en tête, s'avancent vers la gauche alliée.
Le centre allié, appuyé sur les villages du nord. L'avancée sera certainement difficile au vu de la formation initiale adoptée et de la présence de quelques marais.
Broglie poursuit son avance. En face, la ligne de Wangenheim reste immobile et se prépare au choc, appuyée par ses 8 pièces de 12 et 4 pièces légères - sans compter l'artillerie de bataillon.
Une brigade de cavalerie lourde française vient se placer de manière à menacer le flanc de von Spörcken pendant son avancée.
Le chevalier de Nicholaï fait avancer la brigade Picardie en soutien de Broglie.
LE centre allié. Le général fait preuve d'une grande mollesse dans son mouvement et il risque de se passer du temps avant que le corps soit paré à entrer en action en soutien de von Spörcken ou de Wangenheim.
Justement, voici von Spörcken et ses bataillons d'élite. Ils s'avancent résolument, sans aucun soutien, vers les lignes françaises. L'artillerie de cette aile a fait taire les canons français, dont une bonne partie n'est constituée que de canons légers. Autrement dit, les Français sont totalement surclassés en terme de bouches à feu dans ce secteur. Les deux lignes de von Spörcken comprennent 2 bataillons de ligne britannique au moral élevé et à la discipline de feu extraordinaire, ainsi que de bataillons hanovriens.
Une vue d'ensemble du combat. La brigade de cavalerie lourde se prépare à charger, mais l'infanterie alliée n'a même pas été amoindrie par les canons français, le choc risque d'être rude.
Prête à charger...
A 30 mètres, les Hanovriens ouvrent le feu. 50 cavaliers tombent, le reste poursuit sa course. A 10 mètres, les quelques anglais ciblés par la charge ouvrent le feu par peloton. 50 français sont désarçonnés. Le reste de la cavalerie arrive au contact malgré le feu défensif nourrit.
Pendant que la brigade de cavalerie charge, Broglie est au contact avec Wangenheim. Sa ligne de Grenadiers échange le feu avec l'infanterie alliée et prend le dessus, petit à petit, aidé notamment par l'artillerie légère, qui décharge sa mitraille sur les Grenadiers de Wangenheim qui sont hachés menu. Une partie de l'infanterie est démoralisée et débute son repli. Mais le bataillon le plus à gauche de la ligne de Broglie subit des pertes lourdes face aux canons ennemis et face à deux bataillons de ligne. Cela sans même parler du 4ème bataillon de la brigade Picardie qui subit 50% de pertes et prend la fuite sans demander son reste.
Alors que les cuirassiers sont engagés en combat avec les troupes anglo-hanovriennes, les cavaliers de Lord Sackville ont fini par débouler sur le champ de bataille, avec quelque peu de retard.
Lors de la charge, 150 anglo-hanovriens sont tués et blessés face à 100 cuirassiers. Les pertes totales de la cavalerie sont donc de 200 hommes soit 1/3 de la brigade engagée, le reste des cuirassiers est repoussé en désordre...
Voici la fin de la première soirée...Suite la semaine prochaine.