Bonjour,
J'ai reçu avant hier des Etats-Unis un exemplaire pratiquement neuf (unpunched, carte certainement non dépliée mais pas sous cello) de Zorndorf de Clash of Arms. La première fois que j'avais vu la bête c'était dans un article de Vae Victis. J'avais été frappé par les pions et par les graphismes de la carte. Etant en permissions et ayant les clés du club (Jeux d'Histoire du Ponant) je décide de profiter de nos vastes tables et de plusieurs journées tranquille pour déployer du pion...Et je choisis finalement Zorndorf (mon premier choix ayant été Three Days of Gettysburg).
La lecture des règles est assez aisée en réalité. Surtout que j'en survole certaines, non historiques (mise en carré par exemple et donc toutes les règles relatives aux carrés). Mais avec des activations au niveau de la brigade (bizarrement appelées "Command", pas génial pour l'immersion, mais bon, passons) on sent bien que le tour de jeu sera long.
En tout cas, une fois déployée, la carte est belle. En fait c'est bien peu de le dire :
Après un long dépunchage et clippage...J'ai enfin mes ordres de bataille parés...
Tout d'abord l'armée russe du Comte Fermor :
Deux gros "corps" (lignes), un petit corps d'observation déployé sur deux lignes sur la gauche des deux corps et un gros corps de cavalerie. Une petite réserve de cavalerie est également empêtrée entre les deux lignes principales à droite. Les flancs sont en partie gardés par les Cosaques. L'artillerie est nombreuse mais répartie en petites batteries avec beaucoup d'obusiers et finalement pas tant de pièces de campagne que ça.
L'armée prussienne de Frédéric le Gros :
Une avant-garde, deux ailes d'infanterie, deux ailes de cavalerie. Une aile de cavalerie est d'ailleurs déployée un peu seule bien à gauche, isolée du reste de l'armée par un terrain peut accessible - surtout à cheval. Bref, une énorme ligne de cavalerie qui ne peut charger que dans une petite trouée...pour sauver d'une contre-offensive ennemie puisqu'en plus, cette petite trouée est loin des lignes russes.
Tout ceci donne en gros cela...
A partir de là, le plan global des Prussiens est le suivant.
- L'avant-garde de Grenadiers de Manteuffel, fortement appuyée par l'artillerie, viendra se positionner à 600 mètres des lignes ennemies et profitera de son artillerie de 12 pour forcer le Russe soit à la retraite soit à l'offensive. Le but de Manteuffel est d'écraser toute la première ligne russe et, si encore en état de combattre, d'attaquer la seconde vers Quartschen, ligne de retraite russe.
- L'aile gauche du lieutenant-general Kanitz devra soutenir cette attaque en offrant une ligne arrière de repli et en protégeant le flanc de Manteuffel face au reste de la ligne russe.
- L'aile droite du lieutenant-general Dohna viendra se porter contre le corps d'observation, en venant s'appuyer sur le bois situé en plein centre du champ de bataille. Il est considéré que le corps d'observation est le point le plus faible de la ligne ennemie. Aussi, le general est encouragé à attaquer s'il le croit possible. Son flanc sera protégé contre la cavalerie ennemie par l'aile droite de cavalerie de Schorlemer.
- L'aile gauche de cavalerie de Seydlitz est conservée en réserve d'armée au cas où l'offensive de l'aile gauche tourne mal notamment. Ou pour exploiter le succès.
A noter qu'une partie de la bataille devrait se réduire à une canonnade pour fatiguer le russe avant de lui envoyer des baïonnettes.
Quant aux Russes, l'objectif est tout d'abord de remettre en ordre la première ligne, incapable de supporter un choc dans sa position actuelle. Elle sera donc avancée et renforcée. La seconde ligne sera disposée de manière à pouvoir intervenir de manière immédiate à 400 yards sur l'arrière de la première ligne. Sur la droite où l'on est en droit de s'attendre au choc le plus intense avec l'aile la plus lourde de Frédéric, la ligne est particulièrement renforcée avec notamment une ligne de cavalerie en soutien direct. Sur la gauche, le corps de cavalerie viendra prendre position autour du cours d'eau, permettant de menacer le flanc d'une offensive prussienne sur le corps d'observation.
Cela donne en gros cela.
J'ai reçu avant hier des Etats-Unis un exemplaire pratiquement neuf (unpunched, carte certainement non dépliée mais pas sous cello) de Zorndorf de Clash of Arms. La première fois que j'avais vu la bête c'était dans un article de Vae Victis. J'avais été frappé par les pions et par les graphismes de la carte. Etant en permissions et ayant les clés du club (Jeux d'Histoire du Ponant) je décide de profiter de nos vastes tables et de plusieurs journées tranquille pour déployer du pion...Et je choisis finalement Zorndorf (mon premier choix ayant été Three Days of Gettysburg).
La lecture des règles est assez aisée en réalité. Surtout que j'en survole certaines, non historiques (mise en carré par exemple et donc toutes les règles relatives aux carrés). Mais avec des activations au niveau de la brigade (bizarrement appelées "Command", pas génial pour l'immersion, mais bon, passons) on sent bien que le tour de jeu sera long.
En tout cas, une fois déployée, la carte est belle. En fait c'est bien peu de le dire :
Après un long dépunchage et clippage...J'ai enfin mes ordres de bataille parés...
Tout d'abord l'armée russe du Comte Fermor :
Deux gros "corps" (lignes), un petit corps d'observation déployé sur deux lignes sur la gauche des deux corps et un gros corps de cavalerie. Une petite réserve de cavalerie est également empêtrée entre les deux lignes principales à droite. Les flancs sont en partie gardés par les Cosaques. L'artillerie est nombreuse mais répartie en petites batteries avec beaucoup d'obusiers et finalement pas tant de pièces de campagne que ça.
L'armée prussienne de Frédéric le Gros :
Une avant-garde, deux ailes d'infanterie, deux ailes de cavalerie. Une aile de cavalerie est d'ailleurs déployée un peu seule bien à gauche, isolée du reste de l'armée par un terrain peut accessible - surtout à cheval. Bref, une énorme ligne de cavalerie qui ne peut charger que dans une petite trouée...pour sauver d'une contre-offensive ennemie puisqu'en plus, cette petite trouée est loin des lignes russes.
Tout ceci donne en gros cela...
A partir de là, le plan global des Prussiens est le suivant.
- L'avant-garde de Grenadiers de Manteuffel, fortement appuyée par l'artillerie, viendra se positionner à 600 mètres des lignes ennemies et profitera de son artillerie de 12 pour forcer le Russe soit à la retraite soit à l'offensive. Le but de Manteuffel est d'écraser toute la première ligne russe et, si encore en état de combattre, d'attaquer la seconde vers Quartschen, ligne de retraite russe.
- L'aile gauche du lieutenant-general Kanitz devra soutenir cette attaque en offrant une ligne arrière de repli et en protégeant le flanc de Manteuffel face au reste de la ligne russe.
- L'aile droite du lieutenant-general Dohna viendra se porter contre le corps d'observation, en venant s'appuyer sur le bois situé en plein centre du champ de bataille. Il est considéré que le corps d'observation est le point le plus faible de la ligne ennemie. Aussi, le general est encouragé à attaquer s'il le croit possible. Son flanc sera protégé contre la cavalerie ennemie par l'aile droite de cavalerie de Schorlemer.
- L'aile gauche de cavalerie de Seydlitz est conservée en réserve d'armée au cas où l'offensive de l'aile gauche tourne mal notamment. Ou pour exploiter le succès.
A noter qu'une partie de la bataille devrait se réduire à une canonnade pour fatiguer le russe avant de lui envoyer des baïonnettes.
Quant aux Russes, l'objectif est tout d'abord de remettre en ordre la première ligne, incapable de supporter un choc dans sa position actuelle. Elle sera donc avancée et renforcée. La seconde ligne sera disposée de manière à pouvoir intervenir de manière immédiate à 400 yards sur l'arrière de la première ligne. Sur la droite où l'on est en droit de s'attendre au choc le plus intense avec l'aile la plus lourde de Frédéric, la ligne est particulièrement renforcée avec notamment une ligne de cavalerie en soutien direct. Sur la gauche, le corps de cavalerie viendra prendre position autour du cours d'eau, permettant de menacer le flanc d'une offensive prussienne sur le corps d'observation.
Cela donne en gros cela.