Bonjour,
Voici un compte-rendu dynamique sur la campagne de Montenotte - enfin, Montenotte, Dego, Millesimo etc. Jusqu'à l'armistice de Cherasco, le scénario allant du 10 avril au 23 avril 1796.
Situation initiale.
Les Sardes et Autrichiens font face aux Français nouvellement commandés par le Général Bonaparte, un jeune à l'esprit vif mais au teint maladif qui semble avoir au moins pour talent l'art du verbe. Quelques jours plus tôt, le Directoire a ordonné à Scherer - le prédécesseur de Bonaparte à l'armée d'Italie - de dépêcher la brigade Pijon vers Gênes pour obliger la citée à verser argent et fournitures à la Révolution. Le gros de l'armée française (environ 25,000 hommes sous Bonaparte, Masséna, Laharpe, Augereau et Meynier) est concentré autour de Savona. Sérurier est à Ormea et doit faire des démonstrations avec une brigade remontant de Tende vers Coni pendant que lui-même vient menacer le centre Sarde. Pour cela, Sérurier a été renforcé d'une brigade d'Augereau.
Face à ces 40,000 Français, les coalisés peuvent compter sur 20 000 sardes sous Colli entre le Tanaro et la Bormida et sur environ 30,000 autrichiens sous Beaulieu, répartis autour d'Alexandrie (Sebottendorff), Dego (d'Argenteau) et au nord de Gênes (deux brigades de Sebottendorff sous Beaulieu). A cela s'ajoute également 8,000 hommes sous Provera placé sous le commandement de Colli. Ainsi, ce sont 43,000 hommes en ligne et 13,500 hommes en réserve qui font face aux Français en Italie.
Suite à la menace de la brigade Pijon, Beaulieu décide de prendre l'initiative en prenant des dispositions vicieuses, séparant ses forces gravement (les 2 brigades sous Beaulieu ne peuvent s'appuyer avec d'Argenteau). Son offensive prend ainsi Bonaparte de court...
La situation initiale.
L'ordre de bataille coalisé :
L'ordre de bataille français :
Tour 1 :
Le tour commence avec la météo. Le dé (3) indique du beau temps. Parfait pour les opérations.
Phase de commandement : Beaulieu ne peut commander que sa force. D'Argenteau est isolé mais pioche dans ses chariots pour ravitailler son Aile. Colli commande une petite force Sarde et envoie également du ravitaillement et des instructions précises à Provera qui sera son cheval de bataille avec 8,000 hommes (Colli est à Coni, complètement excentré et va donc perdre du temps à galoper jusqu'au croisement de Carcare). Bonaparte commande Augereau, Laharpe et Meynier - remplacé par Masséna au prix de 3 PV. Sérurier, dans une riche vallée, en profite pour fourrager, pendant que Stengel ne peut que difficilement subsister avec sa cavalerie.
Les deux généraux en chef (Beaulieu pour les coalisés et Bonaparte pour les Français - même si Colli est général en chef de l'armée Sarde) lancent 1D6 auquel ils ajoutent leur initiative : 5 pour Bonaparte et 3 pour Beaulieu. Bonaparte obtient un 2 et Beaulieu un 5 ainsi que l'initiative.
Beaulieu doit choisir une force commandée pour débuter le tour...Ce qui ne lui laisse pas franchement le choix. Il s'active donc et marche sur Gênes qu'il atteint à la mi journée du 10 avril. Autant pour l'offensive de Pijon qui est à Voltri, dangereusement isolé du reste de sa division (Laharpe).
Bataille de Millesimo
Puis, c'est Augereau qui est tiré au sort. Ce dernier a pour ordre de marcher sur les derrières de forces coalisés situées à Millesimo dans le but d'empêcher les renforts Sardes de se joindre à eux. Mais arrivant proche de Millesimo, son mouvement est repéré par les avant gardes de Provera. Ce dernier, commandé, décide de tenter une interception. Il lance 1D6 sous son initiative (2) et obtient 2. Quelle chance ! Il s'avance donc dans l'hexagone où se dirigeait Augereau, lui barrant le passage et l'obligeant au combat.
Ainsi, Augereau avec 8,000 hommes, attaque les positions de Provera qui dispose d'une force équivalente mais sur un terrain propice à la défense. Toutefois, le canon se fait entendre et Bonaparte décide de marcher au son du canon (jet de 3 sur l'initiative de 5). Bonaparte a 4 PM pour arriver jusqu'au combat...pour optimiser le temps, il utilise une marche rapide qui fatigue ses troupes mais lui permet de peser réellement dans la balance.
Arrivant sur les arrières d'Augereau, la force de Bonaparte (la division Masséna et ses 9,000 hommes) est considérée comme une force de renfort. Ayant marché de 2 PM, les 9 PF n'en valent que 4. Le ratio final est de 1,5 contre 1. Le moral est équivalent : la cohésion moyenne de 3 de Masséna devrait lui donner un avantage mais le curseur de moral est sur -1 pour un moral de 2, équivalent aux troupes de Provera. Le terrain est favorable à la défense, donnant un -1. Par contre, avec Bonaparte, Masséna et Augereau, les Français sont tactiquement très supérieurs aux autrichiens de Provera. Au final, Bonaparte a un modificateur final de +2. Le jet est de 6 pour un total de 8 : victoire totale !
Provera subit 30% de la force totale du vainqueur en pertes de PF soit 5 PF sur ses 8 et recule de 3 hex. Bonaparte avait l'avantage tactique (moral et tactique) mais pas l'avantage opérationnel (terrain et ratio) et subit 10% de la force du vaincu en perte de PF soit 1 PF. Puis, Bonaparte teste son initiative pour poursuivre et obtient à nouveau une réussite. Il dispose d'un bonus de +3 à son jet pour au moins 15 PF d'infanterie. Son jet de poursuite permet d'infliger 3 pertes supplémentaires et Provera est donc totalement détruit, laissant 3,000 prisonniers entre les mains des Français.
A l'issue du combat, la force d'Augereau est fatiguée (combat) et la force de Bonaparte est épuisée (marche rapide + combat).
Pendant le reste du tour, Colli se rapproche à marche forcée de Millesimo pendant que d'Argenteau prend position entre Bonaparte et la force de Laharpe qui remonte de Savona.
Fin de tour, Les Français subissent quelques pertes dues à l'attrition, notamment la force de Bonaparte. Mais la division Masséna retrouve un moral de 0 et les Français marquent 3 PV pour la destruction d'une division autrichienne. Ils sont alors à 20 PV (le score de départ). Il en faut 50 pour la victoire automatique.
Situation à la fin du tour 1 :
Voici un compte-rendu dynamique sur la campagne de Montenotte - enfin, Montenotte, Dego, Millesimo etc. Jusqu'à l'armistice de Cherasco, le scénario allant du 10 avril au 23 avril 1796.
Situation initiale.
Les Sardes et Autrichiens font face aux Français nouvellement commandés par le Général Bonaparte, un jeune à l'esprit vif mais au teint maladif qui semble avoir au moins pour talent l'art du verbe. Quelques jours plus tôt, le Directoire a ordonné à Scherer - le prédécesseur de Bonaparte à l'armée d'Italie - de dépêcher la brigade Pijon vers Gênes pour obliger la citée à verser argent et fournitures à la Révolution. Le gros de l'armée française (environ 25,000 hommes sous Bonaparte, Masséna, Laharpe, Augereau et Meynier) est concentré autour de Savona. Sérurier est à Ormea et doit faire des démonstrations avec une brigade remontant de Tende vers Coni pendant que lui-même vient menacer le centre Sarde. Pour cela, Sérurier a été renforcé d'une brigade d'Augereau.
Face à ces 40,000 Français, les coalisés peuvent compter sur 20 000 sardes sous Colli entre le Tanaro et la Bormida et sur environ 30,000 autrichiens sous Beaulieu, répartis autour d'Alexandrie (Sebottendorff), Dego (d'Argenteau) et au nord de Gênes (deux brigades de Sebottendorff sous Beaulieu). A cela s'ajoute également 8,000 hommes sous Provera placé sous le commandement de Colli. Ainsi, ce sont 43,000 hommes en ligne et 13,500 hommes en réserve qui font face aux Français en Italie.
Suite à la menace de la brigade Pijon, Beaulieu décide de prendre l'initiative en prenant des dispositions vicieuses, séparant ses forces gravement (les 2 brigades sous Beaulieu ne peuvent s'appuyer avec d'Argenteau). Son offensive prend ainsi Bonaparte de court...
La situation initiale.
L'ordre de bataille coalisé :
L'ordre de bataille français :
Tour 1 :
Le tour commence avec la météo. Le dé (3) indique du beau temps. Parfait pour les opérations.
Phase de commandement : Beaulieu ne peut commander que sa force. D'Argenteau est isolé mais pioche dans ses chariots pour ravitailler son Aile. Colli commande une petite force Sarde et envoie également du ravitaillement et des instructions précises à Provera qui sera son cheval de bataille avec 8,000 hommes (Colli est à Coni, complètement excentré et va donc perdre du temps à galoper jusqu'au croisement de Carcare). Bonaparte commande Augereau, Laharpe et Meynier - remplacé par Masséna au prix de 3 PV. Sérurier, dans une riche vallée, en profite pour fourrager, pendant que Stengel ne peut que difficilement subsister avec sa cavalerie.
Les deux généraux en chef (Beaulieu pour les coalisés et Bonaparte pour les Français - même si Colli est général en chef de l'armée Sarde) lancent 1D6 auquel ils ajoutent leur initiative : 5 pour Bonaparte et 3 pour Beaulieu. Bonaparte obtient un 2 et Beaulieu un 5 ainsi que l'initiative.
Beaulieu doit choisir une force commandée pour débuter le tour...Ce qui ne lui laisse pas franchement le choix. Il s'active donc et marche sur Gênes qu'il atteint à la mi journée du 10 avril. Autant pour l'offensive de Pijon qui est à Voltri, dangereusement isolé du reste de sa division (Laharpe).
Bataille de Millesimo
Puis, c'est Augereau qui est tiré au sort. Ce dernier a pour ordre de marcher sur les derrières de forces coalisés situées à Millesimo dans le but d'empêcher les renforts Sardes de se joindre à eux. Mais arrivant proche de Millesimo, son mouvement est repéré par les avant gardes de Provera. Ce dernier, commandé, décide de tenter une interception. Il lance 1D6 sous son initiative (2) et obtient 2. Quelle chance ! Il s'avance donc dans l'hexagone où se dirigeait Augereau, lui barrant le passage et l'obligeant au combat.
Ainsi, Augereau avec 8,000 hommes, attaque les positions de Provera qui dispose d'une force équivalente mais sur un terrain propice à la défense. Toutefois, le canon se fait entendre et Bonaparte décide de marcher au son du canon (jet de 3 sur l'initiative de 5). Bonaparte a 4 PM pour arriver jusqu'au combat...pour optimiser le temps, il utilise une marche rapide qui fatigue ses troupes mais lui permet de peser réellement dans la balance.
Arrivant sur les arrières d'Augereau, la force de Bonaparte (la division Masséna et ses 9,000 hommes) est considérée comme une force de renfort. Ayant marché de 2 PM, les 9 PF n'en valent que 4. Le ratio final est de 1,5 contre 1. Le moral est équivalent : la cohésion moyenne de 3 de Masséna devrait lui donner un avantage mais le curseur de moral est sur -1 pour un moral de 2, équivalent aux troupes de Provera. Le terrain est favorable à la défense, donnant un -1. Par contre, avec Bonaparte, Masséna et Augereau, les Français sont tactiquement très supérieurs aux autrichiens de Provera. Au final, Bonaparte a un modificateur final de +2. Le jet est de 6 pour un total de 8 : victoire totale !
Provera subit 30% de la force totale du vainqueur en pertes de PF soit 5 PF sur ses 8 et recule de 3 hex. Bonaparte avait l'avantage tactique (moral et tactique) mais pas l'avantage opérationnel (terrain et ratio) et subit 10% de la force du vaincu en perte de PF soit 1 PF. Puis, Bonaparte teste son initiative pour poursuivre et obtient à nouveau une réussite. Il dispose d'un bonus de +3 à son jet pour au moins 15 PF d'infanterie. Son jet de poursuite permet d'infliger 3 pertes supplémentaires et Provera est donc totalement détruit, laissant 3,000 prisonniers entre les mains des Français.
A l'issue du combat, la force d'Augereau est fatiguée (combat) et la force de Bonaparte est épuisée (marche rapide + combat).
Pendant le reste du tour, Colli se rapproche à marche forcée de Millesimo pendant que d'Argenteau prend position entre Bonaparte et la force de Laharpe qui remonte de Savona.
Fin de tour, Les Français subissent quelques pertes dues à l'attrition, notamment la force de Bonaparte. Mais la division Masséna retrouve un moral de 0 et les Français marquent 3 PV pour la destruction d'une division autrichienne. Ils sont alors à 20 PV (le score de départ). Il en faut 50 pour la victoire automatique.
Situation à la fin du tour 1 :
Dernière édition par Semper Victor le Sam 8 Nov 2014 - 2:07, édité 2 fois (Raison : Taille des images)