Le roi Louis Philippe à Nancy en 1830
Le gendarme Dominique Millot est licencié en 1816 sans indemnité, ni retraite comme soixante-sept gendarmes, de la même compagnie, soupçonnés de bonapartisme !
Il rentre à Crézilles, mais en 1829 perd la vue, privé de ressources, avec une femme impotente et sept enfants, dont six filles.
Avec ses états de services, il crie à l'injustice. Il parcourt la France pour obtenir attestations et certificats sur ses faits d'armes ! A Clermont-Ferrand chez son chef de peloton le Comandant Feuillade, à Thionville puis Verdun chez le Baron Merlin son colonel, chez les anciens survivants du 8e Cuirassiers. Fort de ces témoignages, il est présenté par la municipalité de Nancy au roi Louis Philippe lors de sa visite en Lorraine en 1830.
"Comme Bélisaire, auquel l'a comparé notre poète national, Victor Hugo, le vieux soldat, appuyé d'une main sur son bâton et de l'autre sur son enfant, ira aux Tuileries rappeler au roi sa promesse de Nancy et le roi laissera tomber, au nom de la France, l'obole due au malheur et à la gloire, dans le casque du vieux cuirassier ; car le roi des Français sera plus généreux pour Millot que Justinien ne le fut pour Bélisaire.
En 1841 sous l'impulsion de Prugneaux, soutenu par la revue Le Siècle et de son rédacteur littéraire Emile Marco de Saint-Hilaire, une vaste souscription est ouverte. Publication d'une notice et vente de la gravure de Millot annotée par Victor Hugo.
Le gendarme Dominique Millot est licencié en 1816 sans indemnité, ni retraite comme soixante-sept gendarmes, de la même compagnie, soupçonnés de bonapartisme !
Il rentre à Crézilles, mais en 1829 perd la vue, privé de ressources, avec une femme impotente et sept enfants, dont six filles.
Avec ses états de services, il crie à l'injustice. Il parcourt la France pour obtenir attestations et certificats sur ses faits d'armes ! A Clermont-Ferrand chez son chef de peloton le Comandant Feuillade, à Thionville puis Verdun chez le Baron Merlin son colonel, chez les anciens survivants du 8e Cuirassiers. Fort de ces témoignages, il est présenté par la municipalité de Nancy au roi Louis Philippe lors de sa visite en Lorraine en 1830.
"Comme Bélisaire, auquel l'a comparé notre poète national, Victor Hugo, le vieux soldat, appuyé d'une main sur son bâton et de l'autre sur son enfant, ira aux Tuileries rappeler au roi sa promesse de Nancy et le roi laissera tomber, au nom de la France, l'obole due au malheur et à la gloire, dans le casque du vieux cuirassier ; car le roi des Français sera plus généreux pour Millot que Justinien ne le fut pour Bélisaire.
En 1841 sous l'impulsion de Prugneaux, soutenu par la revue Le Siècle et de son rédacteur littéraire Emile Marco de Saint-Hilaire, une vaste souscription est ouverte. Publication d'une notice et vente de la gravure de Millot annotée par Victor Hugo.