Dans le chapitre suivant, "L'avancée vers l'ouest à partir de Moscou", l'auteur parle (enfin) d'erreur de Napoléon. La seule qu'il lui impute vraiment est celle d'être resté trop longtemps à Moscou, avec pour seule conséquence de perdre tous les jours des chevaux en manque de fourrage.
Lieven évoque aussi le chef de partisans russe, le capitaine Alexandre Figner, ancien commandant d'une batterie d'artillerie à Borodino. Figner se livre à de véritables exécutions sadiques d'officiers français capturés. Il parait que lorsqu'il mourra en 1813, personne chez les Russes ne le regrettera tant il s'était bati une mauvaise réputation.
Enfin sur la retraite, Lieven montre combien, malgré les ordres de Napoléon (non exécutés), elle a été le théâtre de sommet d'indiscipline et de non préparation (chevaux non ferré pour la glace etc.).