J’ai reçu il y a peu le S&T n°258.
A la lecture passionnante de l’article « Monte Cassino, the road to Rome » j’arrive au paragraphe « Some notable units at monte Cassino ». Suit alors une énumération des différents corps qui se sont illustrés dans la bataille : les fallschirmjaeger, le polish corps et, -at last but not least- le french EC.
A propos des troupes françaises il est dit qu’elles “gave an excellent performance and were the main factor that broke the gustav line during the last battle for monte Cassino”
Il est relativement agréable (parce qu’assez rare) de lire dans un journal anglo-saxon (dont la tradition viserait plutôt le french bashing) une louange de l’armée française à propos de sa conduite pendant un épisode de la seconde guerre mondiale.
Mais à ma grande surprise la lecture de la fin du paragraphe n’est plus du tout à l’honneur de l’armée française. Il y est dit : “ Unfortunately the North African soldiers of the FEC were also responsible for numerous war crimes[…]”
Un compliment sur la France n’est jamais totalement gratuit venant d’outre atlantique…
A propos des faits cités, une recherche rapide sur internet ne permet pas de faire la lumière sur la question. Les chiffres avérés varient considérablement, de 2 700 à 12 000 victimes (femmes et enfants essentiellement) et le nombre de soldats impliqués varie également.
Difficile de se faire une idée sur la réalité historique : s’agit-il de faits marginaux utilisés à dessein et amplifiés par la propagande de l’Axe contre les alliés ?, s’agit-il de faits qui ont été volontairement minimisés voire occultés par les vainqueurs (qui sont ceux qui écrivent l’histoire au final) , sachant qu’il ne fallait pas ternir la marche victorieuse des armées alliées en Europe ? On pense alors aux exactions des soldats russes en Allemagne, et aux exactions des GI's en France et en Allemagne, qui ont été tues (du verbe taire) pendant longtemps.
Je recommande aux futurs contributeurs d’user de propos modérés pour éviter de verser dans la caricature et les jugements à l’emporte pièce, de part et d’autre.
A la lecture passionnante de l’article « Monte Cassino, the road to Rome » j’arrive au paragraphe « Some notable units at monte Cassino ». Suit alors une énumération des différents corps qui se sont illustrés dans la bataille : les fallschirmjaeger, le polish corps et, -at last but not least- le french EC.
A propos des troupes françaises il est dit qu’elles “gave an excellent performance and were the main factor that broke the gustav line during the last battle for monte Cassino”
Il est relativement agréable (parce qu’assez rare) de lire dans un journal anglo-saxon (dont la tradition viserait plutôt le french bashing) une louange de l’armée française à propos de sa conduite pendant un épisode de la seconde guerre mondiale.
Mais à ma grande surprise la lecture de la fin du paragraphe n’est plus du tout à l’honneur de l’armée française. Il y est dit : “ Unfortunately the North African soldiers of the FEC were also responsible for numerous war crimes[…]”
Un compliment sur la France n’est jamais totalement gratuit venant d’outre atlantique…
A propos des faits cités, une recherche rapide sur internet ne permet pas de faire la lumière sur la question. Les chiffres avérés varient considérablement, de 2 700 à 12 000 victimes (femmes et enfants essentiellement) et le nombre de soldats impliqués varie également.
Difficile de se faire une idée sur la réalité historique : s’agit-il de faits marginaux utilisés à dessein et amplifiés par la propagande de l’Axe contre les alliés ?, s’agit-il de faits qui ont été volontairement minimisés voire occultés par les vainqueurs (qui sont ceux qui écrivent l’histoire au final) , sachant qu’il ne fallait pas ternir la marche victorieuse des armées alliées en Europe ? On pense alors aux exactions des soldats russes en Allemagne, et aux exactions des GI's en France et en Allemagne, qui ont été tues (du verbe taire) pendant longtemps.
Je recommande aux futurs contributeurs d’user de propos modérés pour éviter de verser dans la caricature et les jugements à l’emporte pièce, de part et d’autre.