C'est partit !
Situation en fin de 1er tour :
Kennedy démarre comme il peut sur les chapeaux de roue, plaçant ses pions dans New-York et en Pennsylvanie et cherchant à faire oublier que sa main est un peu trop rouge à son goût. En face, des événements favorables assurent à Nixon un place de choix dans le Midwest, où il obtient le soutien des médias. Kennedy lui arrache cependant les enjeux de haute lutte, mais c'est au prix de l'Ohio et du Michigan, où Nixon installe ses partisans. Dur coup pour le joueur Kennedy, qui se voit mal gagner sans l'avantage dans cette région, et ne conserve comme gros état que l'Illinois, avec un misérable cube...
Situation en fin de tour 2 :
TROP DE ROUGES ! Kennedy se prend pour Wrangel en Crimée, il voit la ligne de front se couvrir de rouge. Ca bataille ferme pour les états du Midwest et pour la publicité dans la région. Kennedy en sort vainqueur du point de vue publicité, mais non sans avoir put empêcher Nixon de faire des ravages en s'assurant deux Etats. Seul l'Ohio est revenu à un statut quo. Au Sud, le jeu de la carte Johnson a donné à Kennedy l'avantage au Texas. Disposant de trois autres points à placer dans le Sud, il assoit son autorité sur les grands états, comptant sur sa carte "Vent dans les voiles" pour lui assurer les autres. Mais l'offensive de Nixon sur les enjeux le contraint à la jouer pour y prendre position. Adieu rêves de gloire dans le Sud... Nixon, qui a aussi pris cher au tour précédent en marqueurs de momentum, a compris qu'il lui fallait les enjeux... Et il s'en donne les moyens.
Situation en fin de tour 3 :
Gros tour. Kennedy n'a pas le temps de profiter de son avantage médiatique, il doit courir après Nixon, qui, depuis Washington, organise une campagne de presse et une campagne tout cours qui obligent son adversaire à le suivre. Kennedy a joué ce tour sa carte candidat, pensant pouvoir récupérer la carte Johnson de la défausse... Mais non, après jeu de la carte qui lui aurait permis ce coup de maître, il se rend compte qu'il s'agit de prendre deux cartes DANS LE DECK et non dans la défausse... Monde cruel... M'enfin on emporte tout de même New-York tout en menant largement en Pennsylvanie. Nixon se paye même le luxe de retirer le soutien des médias aux démocrates dans le Midwest...
Le tour 4, avec un zoom sur la région des affrontements :
BEUH ! Kennedy souffre de malchance, et ne réussit pas à emporter le soutien des médias aux républicains. Ceux-ci placent leurs pions au New-Jersey en en Pennsylvanie, au grand damn de Kennedy. Le soutien des noirs du nord permet cependant aux démocrates de reprendre force dans le Midwest, appuyant fortement sur l'Ohio et menant l'Illinois ( à sa perte ?). Un dur tour pour les deux camps, qui avaient chacun le jeu qui aurait convenu à l'autre...
Situation en fin de tour 5, avant les débats :
Nixon, avant d'être privé de son soutien des médias, fait mal, et Kennedy, ne disposant que de petites cartes, ne peut que difficilement le contrer. La Pennsylvanie hésite, le New-Jersey est complètement acquis à Nixon, et même New-York flanche un peu. Nixon met aussi la main sur tous les petits états de l'Est, et sur Washington (au Maryland). Kennedy subit, et a pour seule satisfaction de priver in extremis Nixon de ses renforts en Momentum...
Situation à la fin des débats :
Snurf, ici aussi, en encore, Kennedy s'en est mal sortit. Il avait mis le paquet sur l'économie et la défense, mais n'as pas réussit à aracher cette dernière à Nixon, qui a ensuite écrasé Kennedy avec 8 PC (gasp) en droits civiques. Mais n'ayant rien prévu en économie, il laisse Kennedy l'emporter en fin de débat. Et encore, Nixon était mal rasé... La carte " Le courage dans la politique" placé à l'extrême gauche de l'image devrait être au centre, empilé avec la "Mid-Atlantic"...
L'application ne fait pas trop mal, Kennedy empêchant Nixon de trop lui nuire à New-York et en Pennsylvanie. Les deux pions d'avance de Nixon lui assurent cependant un léger avantage en Ohio, qui repasse chez les rouges...
En fin de tour 7, une photo de qualité de Semper Victor, qui vous éclaire surement dur le stress ressenti en cours de partie :
En bref, a caca pour Kennedy, puisque Nixon s'incruste au Sud et commence à y faire campagne. Kennedy parviens à limiter la casse dans la Floride et les deux Carolines, mais il la sent vraiment mal le tour. Sans compter que Nixon a bombardé sur les droits civiques : trois cubes de soutien ! Cependant, New-York et la Pennsylvanie sont tranquilles... Et bleus.
Situation en fin de tour 8 (dernier tour avant l'élection) :
Ce tour-ci, comme le précédent, Kennedy a une bonne main. Mais cette fois, celle de Nixon est bleue... Kennedy emprunte donc le "Jet à Papa" (ou Air Kennedy pour les intimes) pour faire campagne partout où il peut. Nixon est bombardé d'oeufs au Michigan, mais un événement lui permet de s'imposer en Ohio. Et il en profite pour grâce à des ministres baptistes et des évêques portoricains, arracher le Texas à Kennedy ! Kennedy ne peut que lutter pour retirer l'influence républicaine dans les Etats à 10 du Midwest. Cette photo est prise juste après le tirage fatidique : Nixon avait bourré les enjeux, et il tire une carte Appui. Et survient alors la seule crainte du joueur Kennedy, qu'il croyait irréalisable : il tire pour la troisième fois consécutive une carte appui lui permettant de choisir où placer son marqueur... Qu'il place au Midwest. Jusqu'ici pas de problème, Nixon ne récupérera que le Minesota. Seulement voilà...
Fin de partie :
Encore une fois, la victoire fait trembler Nixon... Kennedy, le jour de l'élection, avait prévu de récupérer des états du Midwest, et Nixon aussi. Les deux se sont en gros contenter de retirer tout cube de trois états à 12/13 points de cette région... Qui sont aussitôt tombés dans l'escarcelle de Nixon... C'est là que, par un coup du sort, Kennedy, qui stressait mais pensait qu'en récupérant les 36 points de ces Etats du Midwest, il allait l'emporter malgré tout, perd la partie.
Verdict des voix :
246 pour Kennedy contre
295 pour Nixon. Retirez ne serais-ce que 23 points à Nixon et ajoutez-les à Kennedy, ce se serait jouer à 3 voies... Mais non, la perte du Texas et cet ultime coup du sort achève de sceller le sort d'un Kennedy de toute façon mené pendant presque toute la partie, obligé de réagir à de violents coups de Nixon sans pouvoir concrétiser ses offensives... Mon expérience du jeu m'avait permis de ne pas m'affoler, puisque je savais pouvoir arracher la victoire de peu, mais un léger coup de malchance, doublé d'une bon début offensif de mon adversaire, malgré ma tactique déroutante du speed-playing, ont finalement scellé le sort de ces élections. Ce fut en tout cas une excellente partie, et ma première défaite en 7 parties, il était temps... Je suis impatient d'être présent à la prochaine édition de ce 29e REP.