Dans les deux cas, ça s'explique. ^^
Bon, je te remercie de ta spécial dedicace et j'y répond avec ce à quoi tu as bien crus réchapper :
Victor-André Masséna
Françaises, Français,
Belges, Belges,
Garçons, Filles (et oui, Iéna),
Monsieur le Gentil Organisateur Vilipendé,
Monsieur l'autre Gentil Organisateur (un peu moins) Vilipendé,
Troublante et pulpeuse soprane du Trophé,
Messieurs les joueurs hétérozygotes fatigués,
Monsieur le Prince et Duc à la brillante réputation de mes ritées,
Public chéri, mon amour.
Bonjour ma colère, salut ma hargne et mon courroux, coucou.
En ce jour anniversaire de la condamnation à mort de Louis XVI, dit Capet, et du dépôt par Thomas Crapper du brevet pour les toilettes à chasse d'eau, je voudrait poser une question. Y a-t'il des gens qui viennent d'Épinal, dans les Vosges, patrie du patriotisme dont il faudra un jour décider s'il est français ou allemand, dans la salle ? Non ? Dommage, ça aurait fait un beau jeu de mots...
Monsieur son altesse SS (Super Sérénissime) sous lourd couvert de modestie -3 au dé (comme le château que du reste vous n'avez pas), je vous remercie de vôtre présence ici, qui vous donne la joie et l'occasion de vous retrouver parmi la plus sérieuse à l'échelle européenne des réunions de fous polymaniaques à tendance napoléonienne exacerbé et au fair-play non contractuel mais quasi généralisé. Merci d'être présent pour la célébration de cette bataille d'Aspern-Essling, dont le centenaire des cinquante ans remonte aux années 50. Merci encore, je suis heureux que vous ayez pu venir, sans quoi ma présence pour ce réquisitoire n'aurait pas eu lieu d'être et je pourrirais encore dans les bas fond de cette foule vinassée qui nous observe sans comprendre, sauf les belges, qui sont particulièrement alertes, comme le veut la coutume et la doxa, puisque le Gentil Organisateur Vilipendé que voilà ne m'aurait pas fait monter au barreau pour vous en descendre.
Aussi, cher Prince, parlons de vous. Et d'abord de vôtre vie professionnelle, dont il est possible d'affirmer qu'elle fut une réussite complète. Vais-je pour autant me jeter parmi la horde pouilleuses des lèche-derrières de caniveau et l'affirmer de bon cœur dans le seul espoir d'obtenir une miche de vôtre attention. Oui ? Non.
Vous eussiez pu, c'est coutume, cher prince, faire dermatologue spécialisé en traitements du cuir chevelu et des cheveux eux-mêmes, auquel cas tout espoir n'eut pas été perdu en ce qui concerne la capillarité peu développée du jovial Massif Central au sommet de plus en plus dégarni et proche de la forêt landaise que voilà.
Vous eussiez également pu faire gynécologue spécialisé en relation client, auquel cas tout espoir n'eut pas été perdu d'assurer le renouvellement des générations et de permettre enfin à la France de récupérer en matière de naissance et de population les pourcentages de croissance qui lui font tant défaut en règle générale, et économique plus particulièrement, et aurait du même coup permis d'assurer la survie du système de retraite national, dont le sénilité dépasse, et de loin, quoi qu'on en dise dans les milieux bien famés et résolument optimistes de la capitale, dont la sénilité, donc, dépasse de loin celle des plus vieux des survivants de l'odieuse période de débauche et de perversion pacifiste et antipatriotique connue sous le nom de première entre-deux-guerres, au tel point qu'elle vit, quelle horreur, la victoire odieuse du Front Populaire ! Je rappelle au passage aux gens simples d'esprits ou tout simplement nuls en histoire que nous nous situons actuellement dans la période appelée deuxième entre-deux-guerres, puisque nous attendons toujours la Troisième, période durant laquelle la débauche et la perversion sus-cité et cénobitique atteignent des sommets encore plus importants qu'auparavant, et ce malgré les efforts d'une courageuse famille bretonne de marins et de marines que son nom de famille prédestinait à se donner de la peine pour sauver le monde un peu, et la France surtout, de la menace étrangère constitué par les hordes d'immigrés sanguinaires et en situation irrégulière dont l'existence est une danger pour l'intégrité de nôtre grande nation...
Parmi les résultats plus que pitoyable de cette époque, nous trouvons dans le désordre :
Premièrement : Jacques Séguéla n'est pas mort et, malheureusement, est toujours un con.
Deuxièmement : Les étudiants sont devenus fous. Ils occupent la Sorbonne depuis 68, les Lycées depuis de Villepin et leurs petites copines de puis le canapé !
Troisièmement : La femme peut voter !
Quatrièmement : La femme peut conduire, quoiqu'à ses risques et périls.
Cinquièmement : Forest court toujours.
Il est plus que temps de mettre fin à cet exutoire de la connerie gynécocratique et de l'indépendance des jeunes pubères anticléricaux, notoirement communistes et sacrément, Dieu me tripote, zigounipiloupilesques ! L'ennemi est à nos portes ! L'insécurité traîne du Nouvel An ! A mort l'extrémisme de gauche, et vive Jeanne d'Arc ! Et vivement qu'une bonne petite guerre nous sorte de cette décadence profonde et déconfite dans laquelle nous chions avec l'allégresse du pigeon ET de Catherine Allégret, et nous permette de nouveau de nous élever vers le pinacle qualitatif du massacre sanglant et patriotique et de la guerre atomique généralisée, dans le but avoué d'unir à tout prix les français, que se soit dans la boue d'un pays dévasté, dans la promiscuité étroite et insultante pour l'homme d'un abris antinucléaire ou plus simplement dans la mort. Oh oui, vivement une petite guerre...
Où en étais-je, avant d'être grossièrement interrompu en pleine diatribe vindicative par la seule partie de mon cerveau à qui je ne l'autorise pas, mais qui ne se gêne pas pour le faire malgré tout, c'est à dire l'extrême-droite nazale (on dit bien un nazi, une nazale) et antisémantiquement antisémite. D'ailleurs, personnellement, j'aime les mites, pour peu qu'elle ne s'attaque pas à ce costume.
Vous eussiez donc pu être dermatologue ou gynécologue, mais non. Vôtre caractère dispendieux, qu'il m'émascule, si possible après ma mort, vous a poussé à faire plein de choses variées, et des études de droit. Mais c'est parfait ! Vous allez alors pouvoir assurer vous-même vôtre défense sans compter sur une quelconque intervention salvatrice du Mont Chauve remplissant les fonctions de Grand Gourou de cette secte. Grand Gourou d'ailleurs amoureux, puisqu'il faut tout dire, de l'antiquité romaine, comme on peut le constater à la lecture de son livre, Rome, du 1er s. av. J.C. au 5e ap. J.C. La légion romaine au service de l'Empire, dont je ne donnerais qu'une seule citation : « Retrouvons donc Pompée Pompette qui pompait à Pompéi. » C'est du beau ! La ville romaine de Pompéi, rappelons-le, fut détruite lors de l'éruption du Vésuve, dont on nous enseigne qu'elle détruisit Pompéi et Jaculunum. Je recommande d'ailleurs vivement la lecture de cette magnifique bible sur l'armée romaine, qui ne fut composée qu'après que nôtre Grand Manitou à tous ait réunis toutes les sources indispensables contenant tous les indices pensables sur le sujet. Vous les trouverez disponible chez Histoire et Collection, pour la modique somme de 7,75 € toutes taxes comprises, sans vouloir faire de pub, merci beaucoup monsieur Bey, et à propos de mes rémunérations...
Parlons-en, d'ailleurs, du Grand Manitou ! Son père s'appelait Reille, comme le général d'empire qui poireauta avec Jérome Bonaparte devant Hougoumont à Waterloo, et comme l'atteste sa réplique fétiche et rhétorique qu'il utilise en levant les yeux au ciel dès qu'il lui revient d'expliquer un point de règles obscur : « Une charge et un choc, c'est papa Reille ! » Frédéric Bey a tout lut, d'Aliénor à l'Aquitaine en passant par la Lorraine. Pouf pouf, en passant par Fucius, qui avait oublié d'être con et fut le père de la pensée chinoise, alors que les occidentaux, pardonnez-moi, son plutôt « Pan, dans ces chinoises. » Ces multiples lectures firent plonger le jeune homme dans le cercle des fous d'histoire (dont une partie se trouve réunie dans cette salle en ce jour pour communier au cours de cette messe satanique et violent qu'on ose déguiser sous le nom de remise des prix, mes frère, amen) et le firent même plonger dans la pire des branches (du cercle sus-cité), celle de la simultaion historique et du jeu d'histoire sur carte.
Surnommé « le fils du Mamelouk » par les gens suffisamment cultivés pour ne pas confondre la campagne d'Egypte de Bonaparte et celle des Monty Python, et « le le composant principal du dessert » par les végétariens dioxydedecarbonophobes roulant à bicyclettes, Frédéric Bey est un homme intègre qui n'a jamais déclaré « Austerlitz, c'est nous, Auschwitz, c'est loin ! », puisqu'il se borne à affirmer que « Austerlitz, c'est nous, le Vel'd'Hiv, c'est nous aussi ! » Il est aussi plus incorruptible que Robespierre, et moins que Bernard Tapie (là, dans l'ombre, derrière nous !) la preuve étant qu'il n'a pas cédé à nos demandes d'informations quand à l'identité de l'invité, c'est à dire vous-même monsieur le prince, malgré une longue série de chantages massifs répartis sur plusieurs semaines.
Cependant, la vie de ce bon père de famille chrétien a été récemment ébranlée lorsque de jeune voyous (partons du principe qu'il s'agit de jeune voyous, les vieux voyous étant plus rares quoi que plus dangereux) ont mit le feu à la crèche consacrée de l'église Saint-Rémy de Vanves. Pour illustrer l'état de choc profond dans lequel cette affaire l'a jeté, je le citerais, au sortir de la messe : « Je suis contre la crémation de santons. Après tout, ne sont-ils pas des être humains comme les autres. Prions le Seigneur de nous assister pour réparer cette folie, santons le Nôtre Père. » Et oui monsieur Frédéric, même ça je le sait, et à en juger ta tête, ça t'étonne, et pas seulement la poitrine.
En conclusion laissons l'Europe des armée désarmées désarmer les ogives nucléaires et laissons Gallilé faire tourner la Terre pendant que Copernic.
Donc Victor-André Masséna est coupable, mais Frédéric Bey vous en convaincra mieux que moi au cours de la traditionnelle (longue) minute d'expression corporelle française d'origine suisse lointaine qui va suivre. La peine de mort ayant depuis longtemps été abolie par la faute des hordes révolutionnaires rouges et des amoureux de la multi-récidive sans damnées condamnations à perpétuité, je suggère que monsieur le prince soit condamné à revenir l'année prochaine. Maintenant, veuillez m'excuser, je doit retourner jouir de mon cholestérol.
Et vive le Québec Libre ! Amen.