Je crois que c'est le caractère autoritaire du régime japonais, la toute puissance de l'armée qui quelque part "enterre" l'échec contre les Soviétiques et oublie l'humiliation au lieu d'en tirer les conclusions qui s'impose.
Au final, j'attends avec impatience la 2e aprtie de l'article pour me démentir, car pour ma part, j'ai dans l'idée que ce choix est idéologique et lié à la conception japonaise de la guerre. Le passage à l'armée de conscription de masse a mis en avant le soldat japonais, obéissant, soumis, résistant et endoctriné, et le complexe de supériorité militaire de ces derniers, enorgueillis par les succès de 1904-05, de 1914, de 1932 et 1937, et qu'à l'assaut d'une infanterie jugée redoutable, se substituait mal une doctine d'emploi de l'arme blindée, tout juste en tant qu'appui feu pour des position difficiles. Le terrain du pacifique, l'armée chinoise, les succès de 1941-42 ont conforté l'EM japonais dans cette optique.
Et j'irai même plus loin à mes risques et périls, je penseque les Japonais pratiquent une guerre qui les dépasse idéologiquement, et que dans la pure confrontation économique avec les EU, ils perdent leur pari de faire match nul. Si l'on regarde les Allemands, ils développent l'arme blindé car propice au terrain, mais c'est Hitler qui en fait le choix: un choix économique, la guerre éclair convient bien au manque de ressources du Reich, mais aussi une guerre idéologique : acier, vitesse, modernité sont l'apanage des dictatures nazies et fascistes.
Je me demande si les Japonais ne sont pas restés dans une conception trop archaïque de la guerre : certes ils développent les Porte-avions et les forces aéronavales, mais s'avèrent incapable de conserver leur suprématie d'emploi. A mon avis le char c'est ça : pas compris l'intérêt.