Suite à un mini playtest le week end dernier, j'ai décidé de lancer une campagne "pour voir". De ce que j'ai compris de la situation, il est important pour l'autrichien de se ruer sur le Danube pour empêcher la jonction des forces françaises. Je suis curieux de voir le résultat puisque les autrichiens doivent traverser toute la largeur de la carte pour y aboutir. Avec quatre tours de jeu par jour simulé, dont trois autorisant le déplacement, il est impératif de réussir les tests d'initiative très tôt d'une part pour désengorger les hexes d'entrée des renforts, et d'autre part pour compenser l'arrivée tranquille des grosses divisions d'infanterie du IIIème corps français près de Ratisbone.
16 avril
Deroy (VIIème corps de Lefèbvre) plie au premier assaut de Ludwig et de son Vème corps sur Landshut. Il lui faut se replier vers Pfeffenhausen et espérer que Wrede puisse le rejoindre rapidement pour offrir une résistance plus consistante et tenter de ralentir Ludwig. Lefèbvre lui-même doit s'aventurer à l'ouest pour mener Prince Royal et Zandt vers l'action. La cavalerie légère de Preysing ne peut être ravitaillée à la nuit tombée.
Hohenzollern et son IIIème corps poussent vers Rottenburg au nord mais en suivant la route parallèle à celle prise par Ludwig. Le IVème corps de Rosenberg se donne comme mandat de monter vers Ratisbone à la rencontre de l'unité de Vecsey, isolée à mi-chemin. Le VIème corps de Hiller se dirige quant à lui vers Moosburg.
Des tests d'initiative réussis par les autrichiens permettent de mettre les choses en branle en gardant un peu de pression sur les unités françaises en repli. Le reste du VIIème corps de Lefèbvre commence déjà à pourrir sur place et aura du mal à se montrer efficace.
17 avril
Hohenzollern et le IIIème corps poursuivent leur route vers le nord. Ils atteignent le Danube en fin de journée. Ludwig et le Vème mettent la main sur la division Deroy et l'éparpillent autour de Pfeffenhausen. Premier sang versé. Le VIème corps (Hiller) et le IVème (Rosenberg) ne bougent pas d'un pas de toute la journée. Les deux corps de réservent se mettent sur les traces des IIIème et Vème corps.
Côté français, Lefebvre réorganise rapidement Deroy mais est toujours incapable de mettre ses troupes en mouvement. Par chance, Wrede et Seydewiz peuvent se placer à Siegenburg et espérer ralentir l'élan autrichien. La cavalerie de Preysing est ravitaillée à nouveau.
Cette journée est probablement cruciale. L'Archiduc Charles entre en jeu. Bien placé sur la carte, il m'a permis d'activer en même temps le IIIème et le Vème corps deux tours de suite. Les unités étant déjà placées en road march, et en n'ayant pas perdu de temps lors des tours précédents, les autrichiens sont sur le fleuve avant les français. Le IIIème corps doit se positionner rapidement pour le combat car c'est Davout et ses unités qui les défieront. Si le Vème perd du temps contre les bavarois, Hohenzollern se sentira assez seul assez vite. Rosenberg et le IVème corps devront alors passer un rapport de boîte supérieur s'ils veulent jouer un rôle de support en divisant le front. J'ai choisi de laisser Charles avec Ludwig pour m'assurer d'une prise d'initiative constante et nettoyer la place à l'ouest. Si les dés suivent, Lefebvre arrivera avec des troupes démoralisées devant un rideau fin prêt.
Jusque là le jeu se déroule très bien. Les unités arrivant progressivement, les premiers tours sont rapides et ne créent que peu d'engagements armés (2 ici). J'ai eu l'occasion de me familiariser avec le road march, mais cela m'a causé quelques problèmes:
- un test d'initiative raté immobilise toute une colonne de marche. Ca ressemble à un TGV arrêté en pleine campagne et c'est un peu bizarre. Je n'ai pas donné d'ordre de marche lors de la nuit du 16 au 17 pour garder un maximum de réactivité face aux actions des unités françaises isolées.
- le road march annule le malus des ponts sur le mouvement, mais je garde le malus pour monter une côte. Par contre j'annule aussi le malus de forêt. Je n'ai rien vu d'explicite à ces sujets.
- Les leaders seuls disposent en tout temps du 1/2 MP sur route, par contre je suppose qu'ils ne sont pas pour autant autorisés à entrer en contact avec des unités en road march. A moins que par défaut, un leader isolé soit toujours en road march, mais ce n'est pas aussi explicite que ça dans les règles.
Je vous rapporte les jours suivants quand je les achèverai. J'essaierai aussi de penser à des photos.
16 avril
Deroy (VIIème corps de Lefèbvre) plie au premier assaut de Ludwig et de son Vème corps sur Landshut. Il lui faut se replier vers Pfeffenhausen et espérer que Wrede puisse le rejoindre rapidement pour offrir une résistance plus consistante et tenter de ralentir Ludwig. Lefèbvre lui-même doit s'aventurer à l'ouest pour mener Prince Royal et Zandt vers l'action. La cavalerie légère de Preysing ne peut être ravitaillée à la nuit tombée.
Hohenzollern et son IIIème corps poussent vers Rottenburg au nord mais en suivant la route parallèle à celle prise par Ludwig. Le IVème corps de Rosenberg se donne comme mandat de monter vers Ratisbone à la rencontre de l'unité de Vecsey, isolée à mi-chemin. Le VIème corps de Hiller se dirige quant à lui vers Moosburg.
Des tests d'initiative réussis par les autrichiens permettent de mettre les choses en branle en gardant un peu de pression sur les unités françaises en repli. Le reste du VIIème corps de Lefèbvre commence déjà à pourrir sur place et aura du mal à se montrer efficace.
17 avril
Hohenzollern et le IIIème corps poursuivent leur route vers le nord. Ils atteignent le Danube en fin de journée. Ludwig et le Vème mettent la main sur la division Deroy et l'éparpillent autour de Pfeffenhausen. Premier sang versé. Le VIème corps (Hiller) et le IVème (Rosenberg) ne bougent pas d'un pas de toute la journée. Les deux corps de réservent se mettent sur les traces des IIIème et Vème corps.
Côté français, Lefebvre réorganise rapidement Deroy mais est toujours incapable de mettre ses troupes en mouvement. Par chance, Wrede et Seydewiz peuvent se placer à Siegenburg et espérer ralentir l'élan autrichien. La cavalerie de Preysing est ravitaillée à nouveau.
Cette journée est probablement cruciale. L'Archiduc Charles entre en jeu. Bien placé sur la carte, il m'a permis d'activer en même temps le IIIème et le Vème corps deux tours de suite. Les unités étant déjà placées en road march, et en n'ayant pas perdu de temps lors des tours précédents, les autrichiens sont sur le fleuve avant les français. Le IIIème corps doit se positionner rapidement pour le combat car c'est Davout et ses unités qui les défieront. Si le Vème perd du temps contre les bavarois, Hohenzollern se sentira assez seul assez vite. Rosenberg et le IVème corps devront alors passer un rapport de boîte supérieur s'ils veulent jouer un rôle de support en divisant le front. J'ai choisi de laisser Charles avec Ludwig pour m'assurer d'une prise d'initiative constante et nettoyer la place à l'ouest. Si les dés suivent, Lefebvre arrivera avec des troupes démoralisées devant un rideau fin prêt.
Jusque là le jeu se déroule très bien. Les unités arrivant progressivement, les premiers tours sont rapides et ne créent que peu d'engagements armés (2 ici). J'ai eu l'occasion de me familiariser avec le road march, mais cela m'a causé quelques problèmes:
- un test d'initiative raté immobilise toute une colonne de marche. Ca ressemble à un TGV arrêté en pleine campagne et c'est un peu bizarre. Je n'ai pas donné d'ordre de marche lors de la nuit du 16 au 17 pour garder un maximum de réactivité face aux actions des unités françaises isolées.
- le road march annule le malus des ponts sur le mouvement, mais je garde le malus pour monter une côte. Par contre j'annule aussi le malus de forêt. Je n'ai rien vu d'explicite à ces sujets.
- Les leaders seuls disposent en tout temps du 1/2 MP sur route, par contre je suppose qu'ils ne sont pas pour autant autorisés à entrer en contact avec des unités en road march. A moins que par défaut, un leader isolé soit toujours en road march, mais ce n'est pas aussi explicite que ça dans les règles.
Je vous rapporte les jours suivants quand je les achèverai. J'essaierai aussi de penser à des photos.