Peu après 19h, Wellington a été averti par un officier de carabiniers à cheval français, royaliste, que Napoléon allait l'assaillir avec sa Garde au centre de sa ligne de défense.
The Duke fait renforcer son centre entre Hougomont, toujours sous contrôle de ses troupes, et la Haie Sainte qui est tombée aux mains des français une heure auparavant.
En première ligne, des bataillons de vétérans du coté ouest, des recrues majoritairement de contingents anglo alliés du coté est, renforcés par les restes des batteries d'artillerie.
Le dispositif français est composée d'une force d'assaut de la moyenne Garde de 5 bataillons en bleu, appuyés par quatre sections d'artillerie à cheval fraiches.
Derrière, 4 bataillons de la Vieille Garde avec une section d'artillerie à pied de la Garde, et sur les ailes, les restes disponibles du IIe corps (division Bachelu, bien fatiguée) à gauche et du Ier corps (division Donzelot à à droite, éprouvée elle aussi, mais en meilleur état, et encouragée par son récent succès d'avoir pris la Haie Sainte, seul résultat tangible de la Bataille.
Des restes de cavalerie des IIe et IVe corps de Kellerman et de Milhaud, épuisés, ainsi que quelques escadrons fatigués de la cavalerie de la Garde.
Les prussiens sont en train de faire pression à l'est et pourraient percer le flanc de l'Armée du Nord et se répandre sur ses arrières.
Napoléon joue son dernier coup de dés en faisant dire que Grouchy arrive...
Près de la Belle Alliance, deux bataillons de grenadiers de la Vielle Garde et une batterie d'artillerie constituent la dernière réserve, en cas de défaite de la dernière attaque.
Il faut absolument enfoncer le centre de Wellington !
NOTES: Je doute que Wellington ait eu toutes les batteries présentes sur la carte en état de combattre à ce moment de la journée.
Tout ce que j'ai pu lire sur ce sujet me laisse à penser que la manque de munitions, l'usure du fait des contre batteries de l'artillerie FR, bien supérieure en nombre et souvent en compétence sur les tirs à longue distance, les retraites des gunners anglo alliés lors des grandes charges de cavalerie FR, qui sont pas souvent revenus à leurs pièces, m'ont amené à créer quelques règles pour ce CR.
Ce dernier n'est, par conséquent, pas représentatif de ce que peut être une partie, telle que l'a créée et voulue son auteur, Frédéric Bey (que je remercie pour ce wargame).
Concrètement:
Sauf la batterie à cheval hollandaise Krahmer qui est fraiche (elle était avec Chassé sur Braine l'alleud ou Merbe Braine), et qui suit les règles normalement (bouger et tirer sans limites autres que les règles)
toutes les autres unités d'artillerie ne peuvent se mouvoir en aucune manière.
(Il n'y a ni attelages ou chevaux en état de le leur permettre, voire de gunners en nombre pour le faire)
Les munitions étant limitées, lorsque le camp allié veut tirer avec une batterie, il jette un D10, de 3 ou moins, la batterie est retournée ("en désordre") elle ne peut tirer.
Lors d'un tour, en guise d'action, une unité d'artillerie AA peut tester avec un D10 + modifiers inférieur de 3 ou moins, elle est remise en ordre mais elle ne peut tirer, une unité FR adjacente procure un +2 au D10,
ou un +1 si elle est à deux hexes de la batterie.
Pour les français, à part les sections qui accompagnèrent la première vague en bleu, qui suivent les règles,
les autres batteries jaune IIe corps, et verte Ier corps, ne semblent pas avoir apporté un soutien effectif à l'assaut, autre que par des tirs à distance.
leur tir suit les règles, mais pour bouger elles doivent réussir un D10 de 4 ou moins, faute de quoi elles restent sur place.
La batterie Rouge près de la Belle Alliance, ne bouge qu'en suivant les bataillons de 1er grenadier de la Vielle Garde et en restant au maximum à un hex de ces derniers (ce qui veut dire qu'il faut les engager, avec des conséquences bien plus catastrophiques qu'historiquement en cas de défaite.
En clair il y a trois résultats possibles pour cette dernière attaque:
Soit elle échoue, et c'est une défaite historique
soit elle échoue et le 1er grenadier a été engagé,
il n'y a plus de verrou pour permettre au reste de l'armée de fuir
et c'est un désastre total pour l'armée française, la cavalerie anglo alliée participant à la poursuite des fuyards.
Soit l'attaque réussit, et Wellington voit son centre défait.