PROLOGUE
Il y a deux jours, nous avons combattu les prussiens, près de Ligny, sous les yeux de l'Empereur.
Ce fut une belle victoire ! Blücher a fui vers le Rhin...
Le lendemain,
Wellington, abandonné par son allié, a retraité vers Bruxelles.
Nous l'avons poursuivi sous une pluie battante toute la journée avant de nous écrouler de fatigue sur un sol détrempé, pour passer une nuit affreuse sans sommeil.
Au petit matin, nous nous sommes levés, grelottants, couverts de boue, affamés, épuisés...
Une grande bataille allait commencer...contre ce coquin de Duc de Wellington et son armée anglo alliée qui nous avait échappé la veille.
Et nous qui pensions qu'il retraiterait jusqu'à Bruxelles...
Mais manifestement il était là...il nous attendait.
Mais nous devions rester en réserve, comme d'habitude, parce que nous étions de la Garde, des immortels, vétérans de plus de 10 ans de campagnes héroïques en Autriche, en Prusse , en Russie, en Espagne même pour certains.
Nous ne savions rien de ce qui était en train de se passer sur le champ de bataille, les canonnades, les assauts d'infanterie, les charges de cavalerie se déroulaient hors de notre vue, loin devant.
Mais, en début d'après midi, alors que le grondement sourd du canon résonnait avec force, un prisonnier fut escorté vers l'Empereur tout proche...un Hussard Prussien !
Notre Capitaine parut interloqué...qu'est ce qu'un prussien pouvait bien foutre là ?
Les prussiens étaient censé être en train de retraverser le Rhin, très loin d'ici à l'est !
Nous nous sommes regardés...quelque chose semblait ne pas tourner rond...
Il y a deux jours, nous avons combattu les prussiens, près de Ligny, sous les yeux de l'Empereur.
Ce fut une belle victoire ! Blücher a fui vers le Rhin...
Le lendemain,
Wellington, abandonné par son allié, a retraité vers Bruxelles.
Nous l'avons poursuivi sous une pluie battante toute la journée avant de nous écrouler de fatigue sur un sol détrempé, pour passer une nuit affreuse sans sommeil.
Au petit matin, nous nous sommes levés, grelottants, couverts de boue, affamés, épuisés...
Une grande bataille allait commencer...contre ce coquin de Duc de Wellington et son armée anglo alliée qui nous avait échappé la veille.
Et nous qui pensions qu'il retraiterait jusqu'à Bruxelles...
Mais manifestement il était là...il nous attendait.
Mais nous devions rester en réserve, comme d'habitude, parce que nous étions de la Garde, des immortels, vétérans de plus de 10 ans de campagnes héroïques en Autriche, en Prusse , en Russie, en Espagne même pour certains.
Nous ne savions rien de ce qui était en train de se passer sur le champ de bataille, les canonnades, les assauts d'infanterie, les charges de cavalerie se déroulaient hors de notre vue, loin devant.
Mais, en début d'après midi, alors que le grondement sourd du canon résonnait avec force, un prisonnier fut escorté vers l'Empereur tout proche...un Hussard Prussien !
Notre Capitaine parut interloqué...qu'est ce qu'un prussien pouvait bien foutre là ?
Les prussiens étaient censé être en train de retraverser le Rhin, très loin d'ici à l'est !
Nous nous sommes regardés...quelque chose semblait ne pas tourner rond...