Dien Bien Phu : the final gamble .
Kim Kanger a construit une mécanique implacable pour simuler "un combat dans une cage" où "the winner takes all".
Cette bataille, où chaque adversaire aurait pu l'emporter, constitue une formidable situation de wargame, un suspense jusqu'au dernier tour.
Le commandement français, après plusieurs années d'une guerre s'apparentant à une guérilla sans fin, décide de pousser le Vietminh à l'attaquer sur une position fortifiée à Dien Bien Phu où la supériorité française en terme d'aviation et d'artillerie et de professionnalisme de ses troupes d'élite prévaudra enfin.
Pour le tenter, il faut que la cible soit attractive et ne paraisse pas imprenable, mais qu'elle se révèle suffisamment puissante pour saigner à blanc les divisions régulières du vietminh.
Le premier problème c'est qu'il est difficile de savoir où se situe le bon équilibre entre ces deux exigences contradictoires.
Le deuxième c'est qu'il faudra ravitailler Dien Bien Phu par air, si la garnison était trop importante cela pourrait, paradoxalement, l'affaiblir.
On a beaucoup glosé depuis sur l'inconscience des généraux de se mettre dans une cuvette à la merci de l'ennemi, mais c'est une vision après coup trop facile une fois que l'histoire a tranché.
Martin Windrow dans "The last valley" a écrit "ce n'était pas une cuvette dans laquelle ils s'étaient fait piéger, c'était une position soigneusement choisie et construite pour détruire un ennemi qui oserait l'attaquer , un vrai "Killing ground".
"ils ne voyaient pas la vallée comme une arène dominée par l'ennemi, ils voyaient les points d'appui fortifiés plantés sur les hauteurs"
Si le vietminh n'attaquait pas, il nous aurait volé notre victoire, victoire certaine car "nos bataillons étaient des professionnels tandis que ceux du Vietminh étaient des amateurs".
Les troupes sont de toutes origines, d'Indochine, d'Afrique du Nord, d'Afrique de l'Ouest, de Métropole et d'Outre mer, avec des bataillons d'élite de la Légion et de Paras.
De toute façon quelle aurait été l'alternative ?
Continuer la guérilla pendant une décennie de plus ?
L'appât a fonctionné, les généraux Vietminh vont engager la meilleure moitié de toutes leurs forces régulières dans la bataille.
En réalisant un tour de force logistique pour transporter les munitions et les pièces détachées de l'artillerie sur un terrain difficile et de de longues distances.
Le combat dans une cage va avoir lieu...
Kim Kanger a construit une mécanique implacable pour simuler "un combat dans une cage" où "the winner takes all".
Cette bataille, où chaque adversaire aurait pu l'emporter, constitue une formidable situation de wargame, un suspense jusqu'au dernier tour.
Le commandement français, après plusieurs années d'une guerre s'apparentant à une guérilla sans fin, décide de pousser le Vietminh à l'attaquer sur une position fortifiée à Dien Bien Phu où la supériorité française en terme d'aviation et d'artillerie et de professionnalisme de ses troupes d'élite prévaudra enfin.
Pour le tenter, il faut que la cible soit attractive et ne paraisse pas imprenable, mais qu'elle se révèle suffisamment puissante pour saigner à blanc les divisions régulières du vietminh.
Le premier problème c'est qu'il est difficile de savoir où se situe le bon équilibre entre ces deux exigences contradictoires.
Le deuxième c'est qu'il faudra ravitailler Dien Bien Phu par air, si la garnison était trop importante cela pourrait, paradoxalement, l'affaiblir.
On a beaucoup glosé depuis sur l'inconscience des généraux de se mettre dans une cuvette à la merci de l'ennemi, mais c'est une vision après coup trop facile une fois que l'histoire a tranché.
Martin Windrow dans "The last valley" a écrit "ce n'était pas une cuvette dans laquelle ils s'étaient fait piéger, c'était une position soigneusement choisie et construite pour détruire un ennemi qui oserait l'attaquer , un vrai "Killing ground".
"ils ne voyaient pas la vallée comme une arène dominée par l'ennemi, ils voyaient les points d'appui fortifiés plantés sur les hauteurs"
Si le vietminh n'attaquait pas, il nous aurait volé notre victoire, victoire certaine car "nos bataillons étaient des professionnels tandis que ceux du Vietminh étaient des amateurs".
Les troupes sont de toutes origines, d'Indochine, d'Afrique du Nord, d'Afrique de l'Ouest, de Métropole et d'Outre mer, avec des bataillons d'élite de la Légion et de Paras.
De toute façon quelle aurait été l'alternative ?
Continuer la guérilla pendant une décennie de plus ?
L'appât a fonctionné, les généraux Vietminh vont engager la meilleure moitié de toutes leurs forces régulières dans la bataille.
En réalisant un tour de force logistique pour transporter les munitions et les pièces détachées de l'artillerie sur un terrain difficile et de de longues distances.
Le combat dans une cage va avoir lieu...