J'ai revue hier avec grand plaisir ce film de Pierre Schoendoerffer :
On parle plus souvent de son "chef d'oeuvre", la 317 Section, mais son film sur Dien Bien Phu est pour moi tout aussi excellent. L'incessant va et vient entre Hanoï et ses civils et la cuvette et ses paras rythme le film.
Le sujet est bien là, le rapport de smilitaires aux politiques et aux civils : "les militaires sont d'accord pour mourir au combat, mais il déteste être gaspiller. Là on les gaspilles, du pain pour les canards..." dit un des héros.
J'aime bien le personnage du Lieutenant Ki, un officier vietnamien du 5e Bawouan qui se révèle plus "motivé" que pas mal des ses frères d'armes européen pour faire respecter la dsicipline et chercher à vaincre l'ennemi.
La "diversité" (dirait-on aujourd'hui) de l'armée de Dien Bien Phu (paras, légionnaires, soldats d'Afrique du Nord, "Sénégalais" et "Tonkinois") est restitué sans artifice militant (au contraire du film "Indigènes") une seule chose compte pour ces hommes, la fraternité d'armes qui sera rompu par le Vietminh qui veillera à les séparer par "ethnie" dans la colonne de prisonnier.
Bref, c'est un vrai grand film, une sorte de "film testament" de Schoendoerffer qui y dit tout ce qu'il a à dire.
Il se conclu sur une voix-off "ce film a été tourné 40 ans après la bataille au Vietnam et avec l'armée vietnamienne, et cela avec une certaine émotion. Si ce film doit servir à quelque chose, c'est à rapprocher les anciens ennemis et à nous réconcilier avec le vietnam que j'ai tant aimé et que j'aime tant" (je cite de tête, il y a peut-être quelques approximations).
Chapeau M. Schoendoerffer !
On parle plus souvent de son "chef d'oeuvre", la 317 Section, mais son film sur Dien Bien Phu est pour moi tout aussi excellent. L'incessant va et vient entre Hanoï et ses civils et la cuvette et ses paras rythme le film.
Le sujet est bien là, le rapport de smilitaires aux politiques et aux civils : "les militaires sont d'accord pour mourir au combat, mais il déteste être gaspiller. Là on les gaspilles, du pain pour les canards..." dit un des héros.
J'aime bien le personnage du Lieutenant Ki, un officier vietnamien du 5e Bawouan qui se révèle plus "motivé" que pas mal des ses frères d'armes européen pour faire respecter la dsicipline et chercher à vaincre l'ennemi.
La "diversité" (dirait-on aujourd'hui) de l'armée de Dien Bien Phu (paras, légionnaires, soldats d'Afrique du Nord, "Sénégalais" et "Tonkinois") est restitué sans artifice militant (au contraire du film "Indigènes") une seule chose compte pour ces hommes, la fraternité d'armes qui sera rompu par le Vietminh qui veillera à les séparer par "ethnie" dans la colonne de prisonnier.
Bref, c'est un vrai grand film, une sorte de "film testament" de Schoendoerffer qui y dit tout ce qu'il a à dire.
Il se conclu sur une voix-off "ce film a été tourné 40 ans après la bataille au Vietnam et avec l'armée vietnamienne, et cela avec une certaine émotion. Si ce film doit servir à quelque chose, c'est à rapprocher les anciens ennemis et à nous réconcilier avec le vietnam que j'ai tant aimé et que j'aime tant" (je cite de tête, il y a peut-être quelques approximations).
Chapeau M. Schoendoerffer !
Dernière édition par Semper Victor le Ven 2 Oct 2009 - 14:19, édité 1 fois