Introduction:
Pour L'Allemagne en guerre, attaquer l'URSS en juin 1941 était ce une bonne stratégie ?
Avec le recul historique je pense pouvoir dire que non, que ce fut au contraire l'erreur majeure de Hitler, l'erreur fatale au sens de "fatum" le destin qui conduisit à la défaite finale.
Mais au printemps 1941 les choses n'étaient pas aussi évidentes:
L'URSS était perçu comme un ennemi à terme inévitable.
Elle ne pouvait que se renforcer au cours des années à venir, alors que les forces armées allemandes étaient à leur zénith, auréolées de leurs victoires lors des blitzkriegs.
Le potentiel soviétique était inconnu, sous estimé, l'efficacité de l'Armée rouge douteuse (après la guerre d'hiver 40 en Finlande), les purges staliniennes dévastatrices sur le commandement.
La Wehrmacht semblait invincible, même les alliés occidentaux le pensaient alors.
"Un coup de pied dans la porte...et toute la maison pourrie s'écroule" disait Hitler.
En terme de wargames, je l'ai déjà écrit, il est très difficile de rendre ce paradoxe:
amener le joueur allemand à se lancer dans des offensives débridées en 41 jusqu'en plein hiver, et en 42 jusqu'aux portes du Caucase et de la Volga, alors que le joueur allemand sait que le russe est bien plus dangereux et résilient que ce que pensaient les leaders allemands d'alors (excepté quelques clairvoyants).
La plupart des wargames proposent une approche correcte de Barbarossa (jusqu'en début 42) mais une suite, à mon avis décevante.
Seul East Front de Columbia, en faisant le pari de ne pas chercher à être une simulation mais de choisir de proposer un jeu, est parvenu à créer les conditions d'un Gameplay assez proche du rythme et des choix sous tendant les opérations historiques.
C'est pour vous le faire découvrir, si vous ne le connaissiez pas, ou à, peut être, vous en faire (re) sentir l'intérêt si vous le connaissez déjà, que je vais faire ce CR, en solo (bien que le sel de ce jeu soit à deux joueurs évidemment, le solo permet de bien décrire les choix qui s'offrent aux deux camps).
Juin 1941:
Hitler est sur le point de lancer la plus grande offensive de l'histoire de l'humanité.
Une guerre préventive contre les "judéo bolcheviques" qui donnera le lebensraum (l'espace vital ) aux colons germaniques, anéantira le dernier allié potentiel des britanniques sur le continent, et fournira au IIIe Reich les ressources qui lui manquent à cause du blocus dont il est victime par la Royal Navy.
Les objectifs sont nombreux, Moscou bien sur mais aussi Leningrad et les ressources d'Ukraine, plus tard les pétroles du Caucase.
Les Généraux de la Wehrmacht préfèreraient se centrer sur Moscou, centre ferroviaire et capitale de l'URSS.
Pour le Joueur Allemand (JA), l'idéal serait Moscou avec ses 8 PP, l'Ukraine ne sera pas tenable en 42 par les russes, alors que Moscou deviendra alors in atteignable.
Mais selon l'approche indirecte de Liddell Hart, il vaut toujours mieux menacer plusieurs objectifs en même temps pour éviter que l'approche, prévisible, ne devienne directe et donc parable plus aisément.
C'est ce dilemme pour JA qui va constituer tout le sel de cette première partie de juin 41 à Mai 42.
Si le game play s'avérait intéressant, je continuerais au delà vers 1943.
JR (joueur Russe) va subir beaucoup mais voir ses capacités augmenter avec le temps, s'il tient en 41, 42 pourrait n'offrir que des impasses à JA.
Les dés sont jetés...et ils sont pour nous, pense JA
Pour L'Allemagne en guerre, attaquer l'URSS en juin 1941 était ce une bonne stratégie ?
Avec le recul historique je pense pouvoir dire que non, que ce fut au contraire l'erreur majeure de Hitler, l'erreur fatale au sens de "fatum" le destin qui conduisit à la défaite finale.
Mais au printemps 1941 les choses n'étaient pas aussi évidentes:
L'URSS était perçu comme un ennemi à terme inévitable.
Elle ne pouvait que se renforcer au cours des années à venir, alors que les forces armées allemandes étaient à leur zénith, auréolées de leurs victoires lors des blitzkriegs.
Le potentiel soviétique était inconnu, sous estimé, l'efficacité de l'Armée rouge douteuse (après la guerre d'hiver 40 en Finlande), les purges staliniennes dévastatrices sur le commandement.
La Wehrmacht semblait invincible, même les alliés occidentaux le pensaient alors.
"Un coup de pied dans la porte...et toute la maison pourrie s'écroule" disait Hitler.
En terme de wargames, je l'ai déjà écrit, il est très difficile de rendre ce paradoxe:
amener le joueur allemand à se lancer dans des offensives débridées en 41 jusqu'en plein hiver, et en 42 jusqu'aux portes du Caucase et de la Volga, alors que le joueur allemand sait que le russe est bien plus dangereux et résilient que ce que pensaient les leaders allemands d'alors (excepté quelques clairvoyants).
La plupart des wargames proposent une approche correcte de Barbarossa (jusqu'en début 42) mais une suite, à mon avis décevante.
Seul East Front de Columbia, en faisant le pari de ne pas chercher à être une simulation mais de choisir de proposer un jeu, est parvenu à créer les conditions d'un Gameplay assez proche du rythme et des choix sous tendant les opérations historiques.
C'est pour vous le faire découvrir, si vous ne le connaissiez pas, ou à, peut être, vous en faire (re) sentir l'intérêt si vous le connaissez déjà, que je vais faire ce CR, en solo (bien que le sel de ce jeu soit à deux joueurs évidemment, le solo permet de bien décrire les choix qui s'offrent aux deux camps).
Juin 1941:
Hitler est sur le point de lancer la plus grande offensive de l'histoire de l'humanité.
Une guerre préventive contre les "judéo bolcheviques" qui donnera le lebensraum (l'espace vital ) aux colons germaniques, anéantira le dernier allié potentiel des britanniques sur le continent, et fournira au IIIe Reich les ressources qui lui manquent à cause du blocus dont il est victime par la Royal Navy.
Les objectifs sont nombreux, Moscou bien sur mais aussi Leningrad et les ressources d'Ukraine, plus tard les pétroles du Caucase.
Les Généraux de la Wehrmacht préfèreraient se centrer sur Moscou, centre ferroviaire et capitale de l'URSS.
Pour le Joueur Allemand (JA), l'idéal serait Moscou avec ses 8 PP, l'Ukraine ne sera pas tenable en 42 par les russes, alors que Moscou deviendra alors in atteignable.
Mais selon l'approche indirecte de Liddell Hart, il vaut toujours mieux menacer plusieurs objectifs en même temps pour éviter que l'approche, prévisible, ne devienne directe et donc parable plus aisément.
C'est ce dilemme pour JA qui va constituer tout le sel de cette première partie de juin 41 à Mai 42.
Si le game play s'avérait intéressant, je continuerais au delà vers 1943.
JR (joueur Russe) va subir beaucoup mais voir ses capacités augmenter avec le temps, s'il tient en 41, 42 pourrait n'offrir que des impasses à JA.
Les dés sont jetés...et ils sont pour nous, pense JA